Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier

Première version: 20/02/2008
Dernière version: 20/02/2008

Aventures
ESTAVAR 2008
2 ème "Chez Cédric"



Réédition de cette petite réunion de potes, bien sympa et toujours du soleil au programme, mais aussi de la neige cette année, on aura pu tester les luges et le patinage artistique en voiture!

Comme d'habitude maintenant à chaque fois qu'on descend en concentre dans le sud, un petit pépin mécanique, boite bloquée.
Après démontage du couvercle par mon expert en boite de vitesse, le problème saute aux yeux :


Et oui, plus d'huile dans la boite, ça fait 900 bornes qu'on roule comme ça, et avant qu'on achète la voiture? Mieux vaut ne pas y penser!
On refait le plein et ça repart.

Nous arrivons à 23h chez Cédric, tout le monde est arrivé depuis longtemps, et nous faisons un sort au magret grillé puis la bringue jusqu'à 4 h du mat. On se couche tôt pour Cédric qui rattaque à 7 h.
Dans le désordre de cette soirée, il y en a un qui rejoindra son boulot à 2h du mat au lieu de 8 h du soir, ensuite nous arrivons pour la fermeture d'un bar, pour ensuite se faire refouler à l'entrée d'une boite de nuit à cause de Cyril en survet et du Casino à cause de la sale tronche de Choléra!
Nous passons à côté du four solaire la nuit, ça en jette!
Un bout de carton récupéré sur des gravats et nous faisons de la luge à 4 ou 5 dessus.

Au petit matin, les perpignanais découvrent avec bonheur leur titine recouverte pour la première fois de neige! (Vous avez d'ailleurs sous les yeux les 2 seules 2cv de la rencontre avant l'arrivée de Néné et de sa détruire, pas si pourrie que ça! Au vu du plateau, nous aurions pu baptiser notre rencontre la concentre internationale de 2cv à Font Romeu comme d'autres le font plus à l'est...)





Un petit matin typique de concentre deuchiste :



Tandis que certains se lèvent frais et dispo (Cyril 1664 ci dessus...)



d'autres ont déjà attaqué le petit dej par un démontage de carbu et réglage de hauteur des flotteurs (Flo).


Avec le sopalin qui a nettoyé le carbu, on fait une petite flambée à la fraîche.
Devinez qui ne peut s'empêcher de foutre ses chaussures neuves dedans...


Avec Romain on trouve des chemins et on s'amuse à tourner dedans suivi de Fleur qui vérifie les réglages de sa Charly.
On commence à sortir la grosse artillerie, j'ai nommé le Patator.


Nous essayons de vendre Romain, mais même à 1 euros personne n'est intéressé. Bizarre...



Romain n'a plus de copine, et nous montre un des moyens de s'en passer.


Au final on aura marché pendant une heure à chercher un restaurant à Tapas et finalement on a tous commandé autre chose!

Aller, un peu des paysages qui nous environneront tout le week-end!



Nous mangeons à BourgMadame puis nous rejoignons Néné et Cédric qui travaillaient le matin.
On prends détruire et la R21 qui font la course dans la côte, malgré les 4 personnes dans Détruire.


Il y aura au final un petit accrochage entre la 21 et la 2cv, malgré le fait que j'ai tenté de me mettre entre les 2 pour amortir!
En fait, La 21 est monté 10 mètres plus haut sur la piste de luge, grâce aux 4 pneus contact, mais elle a calé (normal, c'est une Renault!) et on l'a vu redescendre sur nous les 4 roues bloquées en perdition complète. Et sur 10 cm de glace vive ça prends vite de la vitesse ces conneries!
Voyant que Néné patinait et n'arrivait pas à bouger, je suis courageusement sorti de la 2cv, j'ai essayé en y croyant vraiment d'arrêter la R21, sans réfléchir (je sais, c'est loin d'être ma qualité première) que sur 10 cm de glace vive en basket je n'avais moi aussi pas beaucoup d'adhérence et que j'aurais pu glisser entre les 2.
J'ai essayé donc, et au final j'ai pas mal réussi, sauf que je visais l'arrêt total et que la voiture à tourné autour de moi, gros coup d'émotion quand j'ai vu que ça allait taper quand même, mais ça a bien détourné l'énergie cinétique et les 2 ailes sont venues mourir l'une sur l'autre (au début c'était l'angle arrière de la 21 qui se dirigeait vers le montant central de la deuche...). Néné réparera son aile de 2 coups de pieds, mais a mon avis les bosses y étaient déjà!

Nous décidons donc de prendre des moyens plus adapté que les voitures pour descendre la piste :





Avec Romain nous arrivons presque à traversé la route sur la lancée, si Romain n'avait freiné au dernier moment. Je l'engueule, et il m'avoue qu'il a eu peur au dernier moment en repensant tout à coup aux voitures qui auraient pu traverser!

Cyril pendant ce temps ressort le patator.


Nous rentrons par les petits chemins, toujours dans détruire. Cécile à l'arrière s'étonne de voir défiler la route par le plancher...





La deuche à toujours la côte auprès des filles, comme nous nous en rendrons compte à plusieurs occasion. A des moments il fallait même lâcher Romain pour les faire fuir!




Comment casser une belle affiche.


Petits appétits s'abstenir!
Méga grillades, les bouteilles s'enchaînent.
Super ambiance, Néné m'a même fait admettre que quand on lève une deuche ça durcit la suspension, chapeau pour me faire reconnaitre que j'ai tort! (et quand j'ai un coup dans le nez c'est encore plus fort!).


L'alcool aidant, la soirée finira en orgie...


Forcément, quand on boit avec "Modération"...

Il y aura tout une phase avec Choléra où on fera plein de conneries dans les combles, mais je m'en souviens plus trop...

Finalement d'un commun accord tout le monde se couche en même temps, morts de fatigue. Mais c'est bizarre, une fois la position horizontale acquise, les discussions et vannes diverses reprennent de plus belle, une vraie collo! Fleur gronde alors tout le monde et la minute de silence qui suit suffit à endormir les plus récalcitrants, sauf moi : mon duvet -13°C ne marche pas quand il est posé sur le béton glacé sans isolateur, et mon matelas autogonflant très fatigué qui envoit tout l'air soulever les pieds ne fait plus office d'isolant sur tout le haut du corps, qui manque de pot, est non seulement celui avec le plus de surface de contact mais aussi le plus lourd...

Les ronflements de Choléra, les ronflements de Cyril qui s’arrêtent aussitôt (on saura le lendemain qu’a chaque tentative il se prenait un coude dans les cotes).

Dernier couché, Néné sera levé à 6h, mais malgré le bruit persistant qu'il a fait pendant une heure, tout le monde s'obstinera à dormir en ronflant allègrement.
Finalement je lui tiens compagnie, on réveille Cédric, qui a froid et relance la chaudière dans un tintamarre qui nous surprend tous, fini le silence ponctué de ronflements et les derniers dormeurs!



Le lendemain tranquillou, quelques patator, toujours des verres, une visite à LLivia où on fera la deuxième séance de mécanique sur la Charly (quand Néné approchait le doigt de la vis de butée papillon, la voiture calait alors qu'elle tournait au ralenti à 2000 tr/min depuis 30 s...) puis le réglage des phares au pifomètre en plein jour, là encore j'ai pas écouté Néné, je me suis calé sur la porte conducteur pour le phare gauche, mais vu que la 2 cv est bisauté sur les portes de devant, on éclairait à droite!

Nous rangeons la salle et au moment où nous montons dans les voitures, la chaudière redémarre toute seule... Quelques secondes plus tard et nous avions le lundi une facture astronomique!

Finalement tout le monde remballera vers 16h30, Cédric nous ayant annoncé qu'ils prévoyaient des tempêtes de neige sur les cols. Finalement rien du tout (Zut!).

Au retour, quelques écobuages dans la montagne.