Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier

Première version: 03/07/2008
Dernière version: 03/07/2008

Aventures
3eme Pocoloco 2008
Fêtes de St Pee sur Nivelle



Cette année il n'y aura pas beaucoup de photos, faute à une concentration tronquée de moitié et faite bien fatigué.

Comme d'hab ces dernières années je commence le compte rendu de la concentre par quelques images de mécanique :
Le week-end dernier, passé 3 jours sur la voiture. Les 4 soirs de la semaine, passés à finir le p..n de trou de passage de l'entretoise de l'écrou de fixation du tubulaire avant (jusqu'à présent il était dans le vide, pas bon pour la solidité du châssis). Je l'ai fait à la lime, j'ai encore mal au pouce 2 semaines après. Pour au final tordre le châssis à cause d'une refabrication de mauvaise qualité (j'en ai soupé ces derniers mois de ces problèmes de mauvaises pièces).


vendredi 12 h - Je devrais être à Agen ou Mont de Marsan, à 3 h de St Pee. Je suis toujours loin. Je crois encore que je vais arriver à partir à 18 h.


Vendredi 17 h - petite déprime, je sais que je partirais pas ce soir. J'en profites pour manger une boite de thon, et rester un peu au frais à l'ombre de la maison, ça chauffe dur dans la tête, et j'ai le cou en feu (42°C à l'ombre au bord de la fournaise de la route, évidemment il n'y a pas d'ombre...). Et pour pas perdre 1 min j'ai pas mis de crème solaire ni de chapeau.


Vendredi 23 h - ça avance doucement. C'est en essayant de démarrer la tête au dessus du carbu que je vais me prendre une grosse flamme dans la gueule et comprendre que c'est pas gagné. Je repense au début du mois de mai où j'ai pas pu aller aux 40 ans de la méhari, le moteur étant alors en cours de réfection. Et le remontage qui devait être une formalité se révèle une suite d'emmerdes sans non. Au total j'aurais travailler 100 heures sur cette épave depuis mi avril...

Pour la première partie de vendredi soir à dimanche matin (3h), je vais laisser parler Fleur!

"Arrivée à 19h (suite à quelques erreurs de navigation dans les routes basques), je zappe la photo d'arrivée de Stéphanie en suivant machinalement la deuche devant. Elle me reprendra en photo le lendemain.
Ensuite ben comme d'hab, à peine descendue je commence à papoter avec tout le monde, c'est l'heure de l'apéro avec Sylvain31, du banyuls, des chips, des cacahouètes, etc. (non, pas les moules!).
Téléphone pour savoir où ça en est (en bleu c'est Arnaud qui parle) :
- je retrouve plus les cosses de la bobines, il faut que je refasse tout le faisceau -
- Obligé de redémonter les culasses, le serrage est pas correct à cause d'une rondelle pas assez épaisse du kit de réparation. Grrr... -
Ensuite repapoté, bu un coup, je crois me souvenir qu'il y avait de la Sangria, mais c'est assez vague.
Les pocoloco m'ont invité à manger pour me consoler d'être toute seule et sans tente suite à la défection d'une certaine méhari...
Titine m'a inviter à dormir dans une des chambres libres de sa tente, merci à elle et à tcheutch.
Après encore papotage, téléphone régulièrement pour savoir où en était le remontage de la méhari,
- Le réservoir s'est vidé je vais faire 30 bornes pour remplir le bidon, à dans une heure -
toutes ces palabres ça donne soif donc réhydratation régulière des cordes vocales.
Couchée à 1h du mat après une dernière prise de nouvelle,
- J'ai remis de l'essence, mais ça veut pas toujours pas démarrer, la batterie s'est vidée et le démarreur est pas top, je recharge la batterie -
réveillée à 6h30 du mat,
- J'ai dormi 3 heures, j'ai mis une autre batterie, ça démarre toujours pas, j'ai de l'essence qui coule abondamment du joint de carbu, je démonte pour régler les flotteurs -

Samedi matin petit déjeuner avec toute l'équipe,
- J'arrive à démarrer mais impossible d'accélérer, quand je le fais ça m'explose à la gueule et de grosses flammes sortent du carbu pour me bruler les sourcils, je vais mettre un autre carbu mais il faut que je remonte des choses dessus avant -
je vais à la Dancherria, pour faire les soldes.
- Je galère pour remonter les tôles de refroidissements inférieures, l'échappement n'avait pas de fuites au premier coup, ce qui est un exploit, obligé de le démonter pour positionner correctement la tôle inférieure, du coup ça fuit de partout maintenant, les colliers se sont déformés, rien à faire rien ne va! -
Mangé à midi avec les pocoloco, gonfler les jeux pour les gamins en début d'après midi.
Force basque de tir à la corde, les filles contre les filles, mais elles étaient plus grandes que nous.
On joue à 4 au badmington, Jean-Claude - Arnaud Vs Fleur et Casimir64 (jeu prévu pour les gamins au départ)
- Je galère à remonter la calandre et les cuvelages de phare, les 2 ampoules étaient mortes des 2 côtés!, obligé d'en rechercher dans le bordel, c'était pas les bonnes puissances, etc. Et en remontant un phare j'ai cassé une patte de fixation, réparation de fortune avec du scotch -
Toujours des coups de téléphone "O ma soeur Anne ne vois-tu rien venir?"
- Cette après midi à 16h je devrais être là -
Trinquet pour voir la pelote basque, JP-HY assure le spectacle (prise de mur, de filet, de sol, dans différentes positions (roulé boulé, éclaté, etc.)).
- J'ai toujours un bruit faut que je refasse les culbus -
- Je fais un noeud avec le tas de fils sur le coté du moteur, je jette en vrac les bagages et j'arrive -
- c'est bon, c'est 16 h 50, je pars, mais le moteur fume de partout et l'embrayage neuf ne s'embraye pas à fond (pas eu le temps de régler), ça patine dans un bruit inquiétant. En plus avec les 40° et les tuyaux d'évacuation d'air chaud non remis le moteur est très vite très chaud. Qui plus est la batterie donne des signes de faiblesse, faut pas trop redémarrer au début -
- j'ai du revenir sur mes pas au bout de 10 kms, il faut que je refasse encore les culbus à chaud, ça fait un cliquetis énorme genre bielle... -
- c'est bon, après réglage des culbus à très chaud (aucune valeur RTA pour ce cas-là, c'est tout du pif en espérant qu'à chaud le jeu diminue bien au lieu d'augmenter!), et m'être brûlé les doigts ça cliquette toujours, c'est bien la bielle droite, celle que j'ai pas testé, la gauche n'ayant aucun jeu... tant pis je pars on verra bien, vers 2h du mat je suis là -

Apéro du repas, repas du samedi soir, là je me souviens bien de la Sangria (elle était au début).
Tombola, reprise des nouvelles au téléphone.
- J'ai du faire le plein à Cahors et le moteur voulais pas redémarrer, j'ai essayer de le régler sur le parking du supermarché mais rien à faire, il tiens plus le ralenti et s'étouffe dans les bas régimes, je suis arrivé à le démarrer en poussant et je suis reparti en passant à fond les ronds points (la voiture s'arrête si je descend trop bas la vitesse), normalement y a pas de stop avant Agen. -
- Me suis encore arrêter après Agen, le réglage carbu à encore bougé ce coup quand je débraye le régime moteur monte à 6000 tr/min, obligé de couper le moteur au feu rouge en espérant qu'il redémarre à chaque fois, je peux pas rouler à moins de 40 kms en seconde à cause de l'accélérateur trop haut, il faut débrayer à chaque fois donc couper le moteur ... la traversée d'Agen à été folklorique. Mais maintenant ça va, j'ai trouvé un bon réglage, je commence à pouvoir rouler à 65 km/h, à tout à l'heure.

Départ à la fête, bon groupe de musique. 1 h du mat pour une fois c'est Arnaud qui m'appelle :
- J'en ai marre, c'est plus le moteur c'est la roue arrière droite qui se fait la malle, j'ai pas la clé de 44, marre, ça fait un an et une semaine qu'on les a resserrer et faut que ça se défasse maintenant! -
- C'est bon, j'ai pu me démerder avec les moyens du bord, mais la lanière de la frontale à cassé donc obligé de réparer à une main, j'ai pas de marteau donc maté l'écrou de 44 avec un chasse goupille et une grosse clé à cliquet, à un moment la clé à cliquet à explosé, tous les petits ressorts envolés dans l'herbe, adieu le cliquet. En plus l'écrou à force d'être démonté, ben il restait plus beaucoup de métal à rabattre (oui je sais, l'écrou de roulement est a remplacer à chaque démontage, oui, mais quand on n'en a pas sous la main et qu'il faut remonter, ben on le remet) -
- Marre de chez marre, c'est les écrous de roue avant maintenant qui sont pas serrés, et même après resserrage les 2 roues avant dansent la gigue, j'ai pas du tout confiance, je suis à 60 sur la voie rapide -
Puis enfin, à 3 h du matin:
- C'est bon, je suis à l'entrée de St-Pee, je range les 3 boites à outils dans le coffre et j'arrive -

"
A partir de maintenant je peux raconter vu que j'y étais!

On est rentré à 4 avec les 2 palois en méhari pare brise baissé (ça caillait).
Un des palois était tellement attaqué qu'il a essayé tout le trajet d'allumer sa clope, assis sur la malle arrière!

Et là super accueil de la part des Pocoloco toujours debout à cette heure tardive, tout le monde est aux petits oignons pour mes doigts détruits par une semaine de mécanique et de plongée dans l'essence lors des débordements de carbu, les coups de soleil dans le cou, évaporée l'insolation sur 2 jours à travailler en plein cagnard par 40° à l'ombre, mais là où j'étais y avait pas d'ombre, bref, un pur moment de délassement avec le café chaud, le mouton chaud, 2 grosses tranches de gâteau basque (des tranches à la Jean-Claude, celles du début de découpe qui font tout le diamètre du gâteau moins les 2 cm de croûtes, les dernières évidemment étant toutes petites et sans la pâte du centre!), le fromage de brebis à la confiture, la salade de légume, et j'en passe (j'avais mangé une boite de thon et une saladière en 2 jours à midi, j'avais demandé qu'on me garde pas mal de restes!) jusqu'à 5 h du mat, encore tremblant du voyage en pleine nuit pare brise baissé par des températures un peu fraîches (le tout pendant 9h30 de voyage). 5 heures, c'est en effet le moment où Jean Claude, qui doit se lever à 6 heures, décide d'aller dormir. Je sais pas comment ils font tous pour tenir 5 jours en dormant entre 1 et 3 heures par jour, certains la nuit, Ohiana 1 heure la journée...

Avec Fleur on cherche à la frontale (tenue à la main...) un emplacement, on pousse la méhari pour pas réveiller les nombreux dormeurs, puis on jette la tente 3 secondes là où la méhari n'a plus pu avancer, victime d'un moteur 2 bras fatigué...

dodo à 5 h 30 du mat.

...

8h pétante, une cloche qui sonne dehors, mais elle n'arrive pas à me réveiller. C'est l'odeur du Patxaran qui y parvient, j'émerge péniblement de la tente, une louche s'offre à moi, et hop, Nono n'a plus sommeil. Mais j'aurais pas refusé 4 heures de sommeil en plus!

Petite balade dans le camping, beaucoup de voitures cette année. En fait je me rappelle plus trop des journées.
Douche, discussion au lieu de resserrer l'embrayage neuf qui patine, puis c'est le départ pour Hasparren.


Une petite décoration bien sympa.

Un gros déguisement cette année, les pocoloco se sont déchirés pour le Shrek theme.
Oihana s'est pas lavé la figure depuis la veille (faut dire qu'elle a pas pris le temps de dormir). Le reste des déguisements c'était la veille.

Stéphanie, Casimir et Cyril1664.


C'est joli des Dyanes. Une AX aussi.


Cyril a lui aussi refait son moteur et son châssis, il est donc tout naturellement emmerdé par des problèmes de capote qui plisse...


Dans les rues d'Hasparren, en suivant une mémère espagnole.


L'arrivée au parking d'Hasparren.


Sylvain 31, même pas eu le temps de lui adresser 2 mots cette fois-ci.


L'ami8 orange de JPJACB qui a eu beaucoup de succès. C'est beau l'orange comme couleur, m'est avis que ça va revenir dans pas longtemps!



L'amuseur local et sa joie de vivre, qui comme chaque année boitait! L'année prochaine j'arrive avec une bonne condition physique pour faire un concours de conneries! (du genre des échasses).


La dégustation de bière basque / écossaise. " Les grandes brasseries vous servent des bières fraiches qui masquent un peu tous les goûts et arômes de la bière" le tout avec un délicieux accent écossais!
Sissou à craquer pour la bière blanche, avec Cyril ils ont dû en ramener plusieurs tonneaux quand on connait la descente de la demoiselle!


Le paysage typiquement basque derrière.


JP-HY à reçu un trophée pour sa prestation à la pelote basque, qu'il s'est empressé de porter. Quand à moi j'aurais la palme du plus méritant, aux poissards qui ont lutté pour arriver! Première fois que je l'ai!
C'est ensuite la visite de la brasserie, mais comme avec Fleur nous ne sommes pas des inconditionnels de cette boisson nous en profitons pour nous rendre à l'océan.


Le test pour voir si les roues tiennent toujours. On en profitera pour tester le body, mais il n'y a que des rochers. Personne ne se baigne dedans, c'est trop dangereux car on se fait couper la peau quand les vagues nous brassent dessus. J'y suis allé quand même, même pas peur, j'ai bien fait attention, mais sur 2 fortes vagues j'ai glissé et voilà! Mais heureusement sans gravité!
Avec Fleur on en profitera pour rester sur la plage et subir un petit coma réparateur au soleil de 20 minutes! Ensuite le soleil s'est caché, on rentre au camp de base.


Fabien et son cabriolet artisanal 4 places, refait il y a 10 ans, et dans un état impeccable.

Le soir, la soirée débute sous la tente du pocoloco, avec Péno toujours aussi excellent on entame une longue discussion qui se terminera à St Pee au toro de Fuego à minuit et demi. Ensuite il ira se coucher comme un papa modèle! On s'est souvenu des temps héroïques d'internet, quand Péno à lui tout seul faisait vivre tous les forums d'alors, du Lyon 2cv Club, du belge qui vend depuis peu un système 4x4 qu'il a mis 10 ans à étudier, et qui ressemble fortement aux plans qu'on trouve sur le site de Péno (4x4 Bernard) depuis 2000, des préparateurs belges ...

Les filles au retour se sont débarrassées des gamins et nous repartons tous ensembles vers la fête, où nous danserons jusqu'à 4h30, au moment où le groupe s'arrête. Jean Claude ne dansera qu'une seule danse Country, mais c'était excellent!

Sinon il y avait des danses basques, mais comme j'étais pas là au cours de la veille j'ai pas su!

Le dimanche matin, réveil à 8h30, encore des essais de Patator (Cyril jouant le rôle du commercial ambulant de cette technique à chaque concentre). En plus Arnaud nous a trouvé un bon projectile, une petite boule rouge avec des grelots dedans, pratique pour savoir où elle se trouve, ça monte haut ces petites bêtes.

A midi repas à la Pitxouli, mais comme tout le monde s'est ébranlé à 13h il fallait malheureusement que je rentre de mon côté. J'ai pas pu dire au revoir à tout le monde, mais à l'année prochaine!
On n'a pas pu faire non plus le tour de camping en méhari, la prochaine fois trouvez moi un petit tour en tout terrain où on pourrait emmener tout le monde, du genre à côté d'un endroit où on picnic.

Au final, la méhari qui n'avait plus roulé depuis plus de 3 mois s'est tapé 950 kms en 2 jours ( à moins de 60 km/h la première partie du trajet ).