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Nature Humaine (amocalypse)
Méhari/Véhicules électriques>Amélioration>Moteur électrique>2cv-Beurel

Première version: 2014-04-08
Dernière version: 2014-04-09

1976-2cv A-Beurel-France

Un pick-up homologué lui aussi.

Sommaire de la page

1976-2cv A-Beurel-France

Caractéristiques

Caractéristiques
Vitesse maxi (km/h) ??
Autonomie (kms) ??
Consommation (Wh/km) ???
Poids avant transformation (kg) - Poids après transformation (kg) ??? - 530
Type Moteur Synchrone à collecteur
Puissance (kW) et couple (daNm) ???
Controleur ???
Types Batteries - Poids total batterie (kg) Plomb - ??? kg
Tension totale (V) - capacité totale (kWh) 72 V - ???
Nombre de modules - tension (V) - Capacité (Ah) - poids par module (kg) 6 - 12 V - ??? - ???
Emplacement des modules avant au dessus du moteur, arrière sous plancher.
kilométrage parcouru depuis transformation (km) ??
Année d'origine - année de transformation années 1950 - 1971 à 1976
Divers Homologuée, BV conservée.

But de la transformation

Jacques Beurel, électricien de profession dans le 21, à l'idée de se fabriquer une 2cv électrique pick-up pour profiter de cruiser dans les petits chemins ou les routes de campagne dans le silence, et surement aussi pour profiter du plus fort couple en tout terrain. Il récupère dans les années 70 une vieille 2cv des années 50, reconstruite avec les éléments deuches qui lui tombait sous la main, de même que le moteur électrique. Il mettra 5 ans à la construire et à la faire homologuer en 1976, puissance commerciale 3cv et type "camionnette bâchée", ce qui en tant qu'utilitaire lui autorise l'absence de ceintures qui ne seront obligatoires qu'un an plus tard, en juillet 77.

Chassis artisanal

Comme Jacques est un très bon bricoleur, il reconstruit tout le chassis en profilés soudé, sur lequel il monte les trains avant et arrière puis la partie avant de la caisse de la voiture donneuse d'organes. Ce chassis est renforcé pour porter les lourdes batteries plomb.

Carrosserie artisanale pick-up

De la caisse, seul la partie avant, le tablier et le pare-brise sont conservés, le reste étant construit en pick-up avec des tôles planes d'alu découpées et rivetées, les formes sont carrées comme sur la méhari. Un fin arceau au dessus des sièges avant permet de faire une cabine fermée par une bâche. Les ailes arrières sont récupérées sur une remorque et adaptées.

Batteries

6 Batteries 12 V au plomb certainement portent la tension à 72 V, ce qui reste assez faible. D'après les photos, on pourrait dire 2 batteries à l'avant sur le moteur, 4 à l'arrière? Elles devaient être grosses vu la place au dessus du moteur, je dirais 100 à 120 Ah.

A noter le poids à vide du véhicule (avec ou sans batterie?) assez contenu. Si les batteries sont comprises dedans, alors on peut dire que l'ensemble des batteries ne doit pas peser plus de 100 kg (en prenant en compte l'allègement de la carrosserie et les 50 kgs d'écart avec les accessoires et moteur thermique) ce qui fait une faible autonomie, surtout que les batteries sont souvent de la récup aussi.

Moteur

D'après la photo de l'article, il me semble voir des balais, pour l'époque il semblerait étonnant de voir un autre type de moteur d'ailleurs! Vu la taille je dirais moins de 10 kW, la plaque moteur est prise en photo mais de travers, impossible de rien lire! L'accouplement moteur boîte semble être fait dans une tôle de chantier gauffrée.

Le cable d'embrayage n'a pas l'air présent, indiquant la suppression de ce dernier.

Le levier de vitesse est conservé, il reste 2 pédales champignon autour de la colonne de direction, on pourrais penser l'accélérateur à la place de la pédale de frein (pas de traces d'accélérateur suspendu ni de support au plancher) et les freins de l'autre côté, ce qui reste dangereux pour passer d'une pédale à l'autre...). Ou alors l'embrayage est conservé, accélérateur manuel, on peut tout imaginer.

Controleur

Pas de trace de controleur quelconque. Un sélecteur au plancher permettait de choisir le sens de la marche, et de passer au point mort, il fait office de discontacteur mécanique, encore surement de la récup vu la taille assez imposante. Le choix de la marche arrière par inversion de l'alimentation moteur indique son utilisation en troisième ou quatrième vitesse de la boite d'origine. Il est d'ailleurs étonnant que toutes ces transformations, avec moteur électrique plus coupleux, n'aient jamais cassé la boite de vitesses du bicylindre.

Un bornier de dominos remplace l'emplacement de la batterie 6 ou 12v d'origine, on ne sait pas la tension d'alimentation des accessoires de bord.

La suite de l'histoire

Comme toutes les transformations de l'époque, la faible autonomie (20, 30 km?) limite les balades, les batteries plomb meurent très vite, dans les 500 kms, le manque de plusieurs chargeurs (car très chers à l'époque) devait rendre fastidieuse la recharge une à une des batteries sur plusieurs jours, ce qui fait que passée l'euphorie de la construction la voiture roule de moins en moins...

Jacques Beurel la propose à l'écomusée local dans les années 80. En 2002, le propriétaire du musée qui en a marre de la voir la met dehors sous un arbre, où elle rouillera jusqu'en juillet 2012, date à laquelle son nouveau propriétaire (contacté par Jacques Beurel juste avant son décès) la remise à l'abri en attendant une éventuelle future restauration!

Pour en savoir plus

Pour en savoir plus sur cette transformation, rendez-vous dans Planète 2cv n°96 de février - mars 2013.

à suivre...


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