Le Projet Méhari d'Arnaud Meunier

Première version: 20/08/2011
Dernière version: 2011-08-27

Aventures
Mondiale Salbris 2011

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musée


mardi

Quand on lisait dans les journaux les interviews de l'organisateur de la mondiale qui disait qu'avec une seule entrée (demandée par la préfecture) pour 7000 voitures il n'y aurait pas de problèmes d'embouteillages, on se doutait bien que personne ne réalisait vraiment l'ampleur du problème. Avec des ingérences de dernière minute de la préfecture et de la gendarmerie, des contre ordre divers et variés, une seule entrée avec 2 files, le bordel ne pouvait qu'arriver. Ceux qui ont décidés d'arriver le mardi soir après 22 h ont tout gagné. Pour les 10 000 voitures arrivées le mardi, ça s'est soldé par une attente de toute la journée sur la route.

L'ouverture pour les préinscrits devait se faire à 10 h, finalement l'ouverture du site commence à se mettre en branle après 7h du matin, toute la ville commençant à être engorgée. Les bénévoles et les gendarmes présents dès 7h du mat resteront jusqu'à 23 h, il faut les saluer au passage!

Pour ma part, après plusieurs jours à travailler sur la méhari, et un départ prévu le dimanche après midi, il me faut encore partir avec l'ami 8 le mardi matin à 6h. Le temps est déplorable, jusqu'à Limoges je suis content d'être en voiture avec toit et pare-brise :

Mais ensuite le beau temps revient et il commence à faire chaud dans la voiture.

Sorti de l'autoroute à Vierzon, je tombe sur le premier bicylindre, une méhari de janvier 69, celle de j-m-e. Celui-ci roule à une vitesse soutenue avec sa méhari d'origine, au point de doubler les camions.

Plus nous nous approchons de Salbris, plus les titines apparaissent, nous sommes ici à moins de 3 kms du centre ville mais les panneaux nous emmenent au loin, à 15 km.


Et paf, nous voilà stockés sur un parking au loin, un seul bénévole pour retenir toutes ces 2cv qui bouillonnent d'impatience! Nous retrouvons les lotois avec Bastit, la concentre commence là. Il faut prendre son mal en patience. Tant qu'on est là ça va, les deuches sont regroupées et ne bougent plus, il y a beaucoup de copains regroupés. Comme il est midi et demi on mange des sandwichs improvisés.

Ensuite nous sommes progressivement relachés sur la route, et là c'est moins intéressant, car il faut marcher plus longtemps pour retrouver les copains, sans compter que toutes les 20 minutes on avance de 100 m. Salbris est encore à 10 kms.

Les heures passent, les installations se font sur le bord de la route, on discute avec ses voisins les plus proches, j'en profite aussi pour grapiller quelques instants de sommeil. La tension est quand même là, le phénomène bouchon et attente improductive dans notre société de rendement mettant les nerfs en pelote. En fin de journée la plupart des participants seront claqués.

Nous faisons des calculs rapides en comptant 7000 voitures et 30 s par voiture (soit 58 h) pour une entrée constituée de 3 rangées de bénévoles remettant les sacs (comme nous l'a annoncé un bénévole), prenant l'argent et expliquant rapidement l'implantation sur site. Nous en arrivons à 20 h pour arriver à passer tout le monde. Sachant que quand il y a du bordel l'efficacité du passage diminue, nous envisageons l'éventualité de coucher dans la voiture!

J'ai oublié de dire, il fait très chaud! Les bouteilles d'eau s'évaporent rapidement, ainsi que les bières.

< pComme on nous l'avait demandé, beaucoup ont apporté de petits vélos. Ceux qui ne conduisent pas (les femmes principalement) en profite pour remonter la file de 2cv en vélo, d'autres partent à pied vers Salbris pour reconnaitre les lieux.>

Vers 21h30, tout s'accélère, la gendarmerie à donner l'ordre de faire rentrer tout le monde sans payer, c'est le whye total, les emplacements du premier camping, réservés par les premiers arrivants, sont remplis à moitié, ou occuper par de gros barnums, il faut ouvrir le C2, l'extension prévue en cas de surnombre, puis très vite le C2 est plein, les campings car, les caravanes, les Renault et autres voitures n'ayant rien à foutre à l'intérieur se foutent en vrac, les rubalises sont enlevées, le ton monte pour ceux qui ont réservés pour leur club qui s'est installé finalement à l'autre bout du camping, bref, le bordel avec un grand B!

En rentrant dans Salbris, je parle rapidement avec un bénévole complètement sur les rotules, qui se fait engueuler par une minorité grincheuse, il est content de voir quelqu'un lui sourire et lui remonter le moral! De grâce, pensez à ceux qui se bougent le cul pour vous et n'y sont pour rien dans la mauvaise organisation!

Devant les 80 hectares de terrain saturés, les 2 cv sont dirigées vers le C3, un emplacement à 4 kms prévu pour les campings cars. C'est là que nous allons alors que la nuit s'installe.

A noter que c'est pas tous les jours qu'on peut passer en roulant devant autant de gendarmes sans ceinture, une bière à la main et le téléphone portable de l'autre, tout en les prenant en photo!

Les 2cv entrent dans les campings, cherchent leur collègue ou leur famille partie à pied plus tôt, tout le monde est perdu, ceux qui ne sont pas au bon emplacement font le forcing pour ressortir et vont regrossir les rangs des embouteillages, les 2cv tournent dans tous les sens sans but, juste derrière moi les 2cv sont dirigées vers le boulodrome où elles passeront la nuit, et le plus beau, c'est que vers 22h30, quand j'arrive enfin à l'entrée du C3, je me fais arrêter par le gendarme pour laisser passer Marc25 et sa caravane qui vient juste d'arriver sur une route sans bouchon et demande sa route... Pas juste, ça fait 10 h que j'attends et lui n'aura attendu que 0 secondes!

Finalement on tourne dans le C3, des 2cv passe sur un pont pour piéton pour rejoindre le C2, il fait nuit on voit pas à quoi ressemble le site, mon forfait téléphonique qui a tourné toute la journée est encore mis à contribution (d'ailleurs il servira pour tout le monde, Orange étant surchargé seul SFR passe), on se pose où on peut, on retrouve Christine qui est tombée en panne et à perdu les Hell's, téléphone à Alain qui est complètement perdu, nous indique qu'il est à l'entrée de l'autre côté de la ville, mais où on ne sait pas vu qu'on n'a pas pu s'en approcher, on prends la tente et on rejoint le campement principal à pied, nous sautons dans le petit train, Christine reconnait sa voiture que son frère à prise, en retournant sur nos pas on tombe sur Jojo qui essaye d'indiquer à tout le monde comment rejoindre l'emplacement du forum, ouf, on jette la quechua dans un coin de l'emplacement du forum qui est surchargé, et la soirée peut commencer à papoter et picoler. Mais on se couchera vite, le stress de la journée étant à évacuer.

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