Première version: 2010-03-06
Dernière version: 2016-10-16
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Même si pour des raisons idéologiques cela vous embête, l'homme est un chasseur-cueilleur omnivore, même s'il est vrai que la viande est censé composer une part minime de notre régime alimentaire, dont notre corps à besoin car ça fait des centaines de milliers d'années qu'il s'est développé avec ce régime.
Il faut penser en terme de bilan énergétique. Préférer le piégeage ou la pêche qui demandent un investissement énergétique minimum, en cas d'échec à attrapper quelque chose. La chasse à l'arme improvisée (nécessitant expérience et condition physique) peut vous faire perdre vos dernières énergies, sans compter les risques à traquer du gibier.
Pour attraper de petits animaux, le plus simple est le piégeage (pièges à rat ou fils), les trappes, la ligne de pêche, etc. histoire d'optimiser la dépense énergétique.
Les pièges fonctionnent seuls, jour et nuit en de multiples endroits, par tous les temps. De plus, la construction de pièges demande relativement peu d'énergie et se trouve plus à la portée du citadin moderne qui peut y employer toute son imagination et ingéniosité. Il existe de nombreux types de pièges , tous fonctionnent selon l'un ou plusieurs des mécanismes suivants : la strangulation, la chute, la suspension et le filet. Posez les pièges sur une piste de gibier (traces), de préférence là où le terrain forme un rétrécissement.
Le premier piégeage est de mettre un noeud coulant avec du fil voir même du fil de fer, devant un terrier. Essuyer les brins avec de la mousse pour effacer son odeur. Le brin mort du noeud coulant est accroché à quelque chose de fixe, la bête en passant la tête dans la boucle va la tirer et serrer le noeud, il lui sera difficile ensuite d'avoir l'idée de passer une patte dans la boucle pour la désserrer.
On peut creuser un trou recouvert de branches, etc.
Le piégeage est intéressant à connaître dans un monde post-Nibiru, où pas mal de hiérarchiste placeront de gros pièges partout pour attrapper les sangliers sans mettre de panneaux avertisseurs pour les marcheurs imprudents.
La fronde (2 brins de la longueur de l'avant bras (cuir, paracorde, etc.) avec une poche (rectangle de tissu ou de cuir) d'environ 8*4cm lié aux 2 brins (un trou au milieu de chaque côté de la longueur de la poche) pour recueillir un projectile.
Projectiles possibles : une pierre ou mieux un plomb (plus dense) ou une bille de terre cuite ou les billes métalliques des roulements ou des écrous de 12 ou 13.
on tient 1 brin dans la paume l'autre entre le pouce et l'index, le rectangle en bas, une rotation et on lâche un brin pour que la pierre soit projeté devant soi. La précision est pas terrible, mais si on est plusieurs en même temps le hasard peut nous faire toucher un pigeon dans un groupe de volatiles. C'est le principe du lanceur polynésien.
Inconvénients, il faut être debout et avoir de la place autour pour faire la rotation, difficile d'être embusqué.
Vu ici ; http://davidmanise.com/forum/index.php/topic,230.0.html
La base est simplissime. Il te faut simplement une pochette (dont la taille varie en fonction des tireurs et des projectiles), et deux ficelles dont une se termine par une boucle (pour y passer le doigt). Sur l'autre ficelle, un noeud pour faciliter la "pincée" avec les doigts et augmenter la puissance.
La longueur des ficelles varie aussi énormément. Perso j'aime bien que la pochette soit juste au-dessus du sol quand je laisse pendre la fronde de mon bras ballant. Mais certains préfèrent plus court ou plus long. Plus c'est long, plus c'est puissant et précis, mais plus il faut un projectile lourd pour que ça marche bien... et donc à partir d'un certain point énormément de force dans les doigts pour mettre le tout en action. D'ailleurs, à plus d'un mètre de ficelle, la puissance est telle que ça n'a plus vraiment de sens, même pour la chasse au relativementgros gibier (je déconne pas...). Plus c'est court, et moins ça fait de bruit et plus on peut lancer vite et dans un endroit confiné (plus pratique pour la chasse)... mais la puissance est moindre. Le juste-milieu de chacun dépendra de lui.
j'ai juste fait une sorte de macramé avec 7 ficelles de large (verticales sur l'image) et j'ai fait passer une ficelle horizontale alternativement en dessous et au-dessus... en zig-zag. Ensuite j'ai fait une "couture" tout autour pour rigidifier l'ensemble et former une sorte de panier creux pour y loger confortablement les projectiles.
Il arrive que le projectile parte absolument n'importe où, y compris derrière, en haut, n'importe où. Suffit qu'une ficelle glisse, que le projectile se déloge, n'importe... et là t'as vite un carreau cassé (pas grave) ou un gamin avec un oeil en moins (moins drôle). Il ne faut pas sous-estimer la puissance d'une fronde. Vraiment pas. C'était une arme de guerre, avant, et c'est pas pour rien. La puissance est suffisante pour tuer ou blesser sérieusement quelqu'un à 100m. J'en connais qui chassaient le chevreuil, à la fronde, en visant l'épaule ou la tête, ce qui immobilisait, assommait ou tuait carrément. La pénétration des projectiles est moyenne (trop grande surface, manque de densité) mais la puissance est suffisante pour créer de *gros* dommages osseux ou crâniens.
La prise en main est importante. La boucle passe dans l'anulaire de la main forte, et la ficelle remonte vers l'index, en passant DANS la main. Le noeud de l'autre ficelle est pincé entre le pouce et l'index, de manière à ce que les deux fils soient du même côté, côte à côte. Ainsi, le panier pendouille par au-dessus de la main (côté pouce). On fait tournoyer un tour ou deux, puis on lance en lâchant le noeud au bon moment, et le projectile vole... vite.
Contrairement à la croyance populaire, inutile de faire tourner la fronde très vite. C'est vraiment le mouvement de lancer qui fait le boulot, et pas la rotation de la fronde. La rotation, en fait, ne sert qu'à maintenir le caillou à sa place dans le panier. Souvent ma fronde ne fait qu'un seul tour complet et le caillou est parti.
Comme projectiles, je préfère les trucs ovoides (style ballon de rugby miniature) aux trucs bien ronds. Ça va plus loin (question d'aérodynamie sans doute), et ça pénètre mieux (quand je réussis à lui donner la bonne rotation pour que ça vole droit, le museau en avant). Dans les faits, je prends 90% du temps des trucs carrés de roche calcaire pétée que je trouve par terre...
La précision s'acquiert par étapes. C'est comme une série de plateaux. Mais c'est clair qu'avant de pouvoir toucher un éléphant dans un couloir, faut quelques semaines d'entraînement régulier. Après 6 mois de pratique (à environs 45 minutes par jour, 5-7 fois par semaine), je touchais 9 fois sur 10 un bloc de la taille d'une grosse télé à 30 pas. Ensuite, j'ai stagné à ce niveau pendant un bon 6 mois et après j'ai pu toucher à 30 pas n'importe quelle PARTIE du bloc en question. C'est arrivé d'un seul coup. Un jour, je pouvais pas le faire, et le lendemain je pouvais. À 30 pas, j'aurais pu toucher, disons, un oeil ou un nez... et pas juste la tête.
ne pas tirer plus qu'une heure à la fois. Après, tu surcharges son système nerveux. Ça n'est plus utile, voire presque contre-productif.
Moi j'ai vraiment commencé à progresser quand j'ai fait le truc systématiquement. Tu commences à 5 grands pas d'un gros bloc de pierre (par exemple), et tu tires dessus en visant un petit point jusqu'à ce que tu le touches 10 fois de suite. Une fois que t'as réussi ça, tu recules d'un grand pas, etc. Quelques mois plus tard, tu touches le même point à volonté à plus de 20-30 mètres sans même t'en rendre compte.
Un bon site sur la fronde : http://www.slinging.orgil y a des tutos super pour des frondes tressées d'un bout à l'autre, et pas trop compliquées (encore plus simples dans le principe que ça).
Bon après, on peut faire plus raffiné, mais comme suit, ça fonctionne :
1) trouver une corde à linge ou un fil horizontal quelconque. Tu y pends (en faisant des noeuds) SEPT à TREIZE brins de paracorde verticalement (impair, c'est mieux). La longueur de ces fils (moins les noeuds), ça sera la LARGEUR de ton panier. Le nombre de fil en déterminera la hauteur. Ma fronde ci-haut a douze ou treize brins. Elle est bien pour moi. Après, chacun son truc.
2) avec un brin bcp plus long, tu passes alternativement au-dessus et en-dessous de chaque fil suspendu, de manière à former une sorte de cannevas. Tu serres bien, et tu alignes bien les fils pour qu'ils soient tous bien droits. Au départ, tu laisses quelques centimètres de mou sur le long fil avant d'attaquer le tressage, on en aura besoin après.
3) arrivé au bout d'un rang, tu fais un autre en faisant simplement demi-tour, et en repartant dans l'autre sens : au-dessus, en-dessous, au-dessus, en-dessous, etc.
4) une fois que t'as une surface (rectangulaire) suffisante, tu coupes le long fil en laissant quelques centimètres dépasser.
5) tu attaches deux à deux les fils, en haut et en bas du panier, de manière à former des sortes de passants. C'est là que le nombre impair est intéressant : tu attaches le bout de long fil qui a servi à faire les allers-retours avec le dernier (ou premier) fil vertical.
6) Si tu veux, tu peux ensuite jouer avec la tension du fil "va-et-vient" pour serrer les bouts et détendre le centre du panier. Ça te donne une sorte de forme concave, du coup, et ça loge très très bien le projectile.
7) Tu peux ajouter un fil tout autour (comme le fil jaune sur la mienne, de fronde, voir image ci-haut) pour accentuer encore l'effet panier, mais c'est pas du tout aubligatoire.
8) reste plus qu'à ajouter les ficelles, de la longueur que tu préfères. Tu fais passer le bout de la ficelle par toutes les "boucles" d'un côté du panier, tu fais un noeud de huit ou un noeud de chaise, etc bingo. Idem des deux côtés. Un autre noeud de huit pour faire la boucle de doigt, un noeud simple sur l'autre ficelle,
Le lance-pierre (un "Y" rigide en bois avec un élastique entre les 2 bras du haut du Y). Les élastiques s'usent vitent mais avec un carré de cuir et de la chambre à air ça peut le faire. Comme pour la fronde, des projectiles denses.
Une corde avec un noeud au bout, on fait le tour de cette corde, on passe un brin sur le noeud au niveau de l'arrière de la flèche, on ramène le brin sur l'avant, on tire de toute ses forces et la corde démultiplie le bras du lanceur, il faut en empennage en plumes à l'arrière de la flèche.
Le stick-rabbit est une sorte de boomerang mais qui ne revient pas, aplati et le bord bien aiguisé pour augmenter la pression d'impact, la poignée cônique pour que quand on le lâche la main glisse bien. On le lance sur le côté comme quand on fait un ricochet, en lui donnant un mouvement de rotation pour stabiliser son vol et augmenter la précision. Ni trop lourd (imprécision, lenteur) ni trop léger (n'assome même pas le lapin). Environ 40 à 60 cm de long, 600g.
Dans un petit cours d'eau, faire un barrage avec une seule passe au milieu. Un treillis ou nasse de petit bois souple, dont les mailles laissent passer les petits poissons mais pas les gros. Cette nasse prends toute la largeur de la passe, la relever régulièrement.
Une épuisette (branche flexible genre noisetier, ramenée sur elle-même pour former un cercle, attachée, puis on enfile son tee-shirt dessus. On plonge l'épuisette dans une petite mare où il y a de petits poissons, on la laisse au fond, on laisse les poissons revenir, et on la remonte tout doucement pour piéger le max de petits poissons (les mouvements brusques les font partir).
Les poissons d'eau douces sont tous comestibles. Seuls quelques poissons de mer peuvent être toxiques.
Les petits poissons (moins de 7 cm) peuvent être mangé sans être vidés (intestins contenant moins de merde).
construire une canne à pêche avec une branche. Trouvez-en une d'environ 2 mètres de long et de quelques centimètres d'épaisseur. Retirez l'écorce de la branche et, à l'aide d'un couteau, faites une petite entaille d'environ 10 cm sur une des extrémités. Prenez un bout de corde. Faites passer l'une de ses extrémités à travers l'entaille et sur l'autre, attachez votre hameçon. L'idéal est d'avoir votre propre hameçon. Vous pouvez vous servir de n'importe quel petit objet ou animal comme d'un appât (morceau de viande, insecte, petit poisson...).
Dans les lacs urbains : de la carpe et des écrevisses, avec un chiffon imbibé d’essence de térébenthine dans une nasse, même les anguilles sont au rendez vous !
On peut pêcher en visuel avec une lance, voir un trident (augmente la surface létale et les chances de toucher un poisson) avec des harpons pour qu'une fois rentrée la lance ne ressorte plus. Viser en dessous du poisson pour corriger l'effet de réfraction de l'eau.
Si les animaux sont trop petits pour leur enlever les intestins (moins de 7 cm en général), essayer, dans la mesure du possible, de les faire jeûner ou manger de la farine pour nettoyer leurs intestins avant de les tuer.
Les rats sont présents en grand nombre et ne font pas parti des espèces en voie de disparition, ce seront même de sérieux concurrents pour votre survie (il vont manger ce que vous mangez, vos réserves, etc.). Ils seront un gibier de choix.
Comme pour toutes les bêtes, coupez la tête, ôter la peau et les viscères et faites bien griller. Découpez en petits morceaux anodins, ce sera plus facile pour nourrir les femmes et les enfants.
Si vous tomber sur des lapins ou des cobayes ne les tuez pas, ils se reproduisent très rapidement, faites-en un élevage ! Leur nourriture (des herbes, des jeunes pousses de frênes) sont assez faciles à trouver.
Pour capturer un serpent, on immobilise la tête avec un baton fourchu avant de la couper pour tuer l'animal. Retirer la peau et les viscères. S'ils sont petits, on peut manger tout d'un coup en machant bien.
Les moineaux, on en trouve partout en hiver, vous pourrez les attraper avec un fil de pêche avec un hameçon ou avec un cornet de papier dont l’intérieur est couvert de glu.
Les pigeons, bien sûr se mangent, bien que très dur cuits comme crus. Par contre ils sont sédentaires et ils pondent des œufs. Ne les tuez pas, prenez les œufs, mangez les cuits comme les œufs de poule.
Sur les lacs, pensez aux canards, cygnes et autres volatiles migrateurs.
La tuer en plantant le couteau dans l'artère du cou, puis la poser telle quelle sur le feu. Elle est cuite quand la carapace s'effrite et se casse (le temps dépend de sa taille, dans les 1h).
Pour attraper les grenouilles, utilisez un petit tissu rouge ou mieux encore un morceau de bas de femme qui accroche bien aux dents des grenouilles, le tout monté sur un fil de pêche. Elles mordent, vous tirez et elles restent suspendues au fil.
Les faire rester 2 jours sur la farine, jusqu'à ce que leurs crottes soient blanches (permet d'évacuer les herbes toxiques pour nous qu'ils auraient mangé, on ne peut leur enlever le système digestif). Puis les faire cuire.
Si vous aimez les escargots, vous devriez manger facilement des limaces ou des vers. Les escargots, terrestres ou aquatiques, doivent impéra tivement être frais. Quelques espèces exotiques sont venimeuses. D'autres ont pu, sans danger pour el/es-mêmes, avoir absorbé des substances toxiques pour l'homme. Il faut donc bien les préparer.
ESCARGOTS
Communs, dans l'eau douce ou salée, et la plupart des régions du globe. Il en existe une variété géante, de 20 cm, en Afrique. Tous sont riches en protéines et sels minéraux. Parmi les espèces terrestres, ceux dont les coquilles sont de couleurs vives sont à éviter : ils sont venimeux. Les escargots de mer sont plus dangereux, surtout dans les eaux tropicales, mieux vaut ne pas les manger, sauf espèces formellement connues. Le cône de l'espèce Toxoglossa, des côtes du Pacifique et des Caraïbes, a un aiguillon venimeux aussi fin et perçant qu'une aiguille : certaines variétés sont mortelles.
Faites jeûner les escargots quelques jours ou nourrissez-les d'herbes bien connues, pour qu'ils excrètent leurs toxines. Placez-les dans l'eau salée pour les nettoyer avant la cuisson. Faire bouillir 70 minutes avec des herbes aromatiques. Les escargots trouvés en état d'hibernation peuvent être consommés si /'opercule n'est pas percé.
LIMACES
Ce sont des escargots sans coquille, qui se préparent de la même façon.
VERS
Ils contiennent des protéines de la meilleure qualité et beaucoup d'acides aminés essentiels, et se ramassent facilement. Laissez-les jeûner un jour avant de les consommer, ou écrasez-les entre les doigts pour en extraire les mucosités. On peut les faire sécher, les réduire en poudre et les mélanger à d'autres aliments. Cette méthode rendra leur absorption plus facile et la poudre se conservera plus longtemps.
Source : http://verdeterre.fr/vos-temoignages/360-manger-des-vers-de-terre
Sur notre terre, les vers de terre représentent 80% du poids total des animaux terrestres et constituent la première source de protéines. Le lombric se nourrit de végétaux, de bactéries et autres nutriments (assez facile à élever dans le composteur). Sa chair protéinée n’échappera pas aux convoitises des humains quand le besoin ou des raisons économiques s’imposeront.
Les modes de consommation du lombric commun « lumbricus terrestris » correspondent aux préparations communes : cru, cuit, séché ou liquide. Info Harmonyum : Il se digère facilement, par contre il peut contenir des oeufs de vers intestinaux il vaut mieux le faire cuire.
Pour la préparation des lombrics, il faut le faire le plus simplement possible sinon ça faussera tout.
Les oiseaux tapent la patte par terre pour les faire sortir, les humains plantent un bâton dans le sol et le font vibrer. Les lombris pensent qu'une taupe arrive, et sortent de terre.
Après la collecte, le nettoyage des vers débute par une immersion dans de l’eau claire pour un premier nettoyage (terre et résidus) puis un « bain » dans une deuxième eau très légèrement citronnée. Pendant une dizaine de minutes, les vers vont dégorger (mucus sur la peau, terre). Déposer ensuite les vers dans un égouttoir, puis assécher sur un tissu absorbant. Les vers continuent d’excréter la terre contenue dans le système digestif. Les gros vers seront vidés manuellement en exerçant une légère pression sur le corps de la tête vers la queue.
Si son aspect ne vous dégoute pas, la dégustation « du ver de terre cru » est possible, ou en salade avec un filet d’huile de noix (ail pour tuer les petites bêtes en même temps?).
Entiers ou coupés en tronçons, selon vos gouts culinaires avec des oignons ou des échalotes, revenus à la poêle avec du beurre ou un filet d’huile d’olive, et salés légèrement à la fin de la cuisson. Si vous cuisinez des vers de tailles différentes, les petits vers seront trop saisis, alors que les gros manqueront de cuisson. Commencer par les vers de grande taille et ajoutez les petits en fin de cuisson.
« Refroidir » les vers préparés dans le congélateur pendant 30 minutes. Poser les vers dans une assiette sur une couche de papier absorbant, puis exposer au soleil brulant de l’été pour les dessécher. Placer un film alimentaire protecteur et surveiller. Découvrir pour ventiler quelques secondes si de l’humidité apparaît sur le film. Plusieurs heures sont nécessaires pour une durcissement complet et une bonne conservation.
Mixer les vers avec une centrifugeuse, assaisonner.
N'hésitez pas à manger des insectes. Cette nourriture, qui peut vous paraître répugnante, est pourtant très nutritive, et ils se trouvent facilement en milieu tropical. Cependant, il ne s'agit pas de manger les sauterelles et autres insectes vivants. Grillez-les au feu pour détruire les microbes et les parasites, potentiellement mortels, qu'ils peuvent transporter. Retirez les pattes, la tête et les ailes avant de les consommer.
Les sauterelles, j'ai déjà testé c'est très bon, un goût de crevettes. Les termites aussi sont faciles à attrapper, comme les singes on met un baton dans une termitière après en avoir percé la surface, les termites se mettent dessus, on sort, on suce et on mâche pendant que le baton est replongé dedans.
Ne mangez pas les chenilles, les insectes très colorés (ils sont souvent venimeux ou toxiques) et tous ceux qui peuvent vous mordre ou vous piquer.
Il y a des bactéries pouvant être nocives dans les insectes. De plus on ne peut éliminer facilement leur système digestif comme on vide un lapin ou un poisson. Il vaut mieux les bouillir ou les griller (sur des pierres chaudes ou des braises), mais la plupart peuvent être consommés crus.
Les endroits où se cachent les insectes attirent aussi les prédateurs des insectes, comme les araignées, scorpions ou serpents.
Ne pas manger crus les insectes sur les excréments ou les charognes, qui peuvent être porteurs d'infections (ou alors les faire jeûner pour qu'ils vident leurs intestins, puis griller ou sécher au soleil).
Les larves sur la surface arrière des feuilles sécrètes souvent des substances toxiques. Dégageant une odeur âcre, gluantes au toucher, on peut par contre s'en servir comme appât pour la pêche.
Faire cuire les fourmis au moins 6 minutes pour détruire le venin (acide formique) qu'elles renferment.
Faire bouillir les insectes recueillis dans l'eau (au cas où cette dernière soit polluée).
Retirer la tête, les pattes, les ailes et la carapace (si possible) avant de les manger. Les pattes ne contiennent pas de muscles et ne vous apporteront rien au niveau nutrition, cependant elles ne vous rendront pas malade. Comme on ne peut tuer une sauterelle d'un coup derrière la nuque comme un lapin ou en l'égorgeant (on peut au mieux lui arracher la tête, sachant que ses centres neuronaux sont répartis dans tout le corps), on peut la faire bouillir 10 minutes avant de lui arracher les pattes, une fois qu'elle est morte et ne souffre plus... Arracher la tête permet généralement d'enlever les tripes et l'estomac, donc de supprimer des parasites (ce qui réduit les risques si on doit les manger cru). On peut les nettoyer avant en les passant sous l'eau.
Les larves des insectes sont aussi mangeables.
Ne prenez que des insectes vivants et paraissant en bon état.
Le mieux est de les faire bouillir, mais c'est plus pratique des fois de les faire griller sur des pierres plates chaudes ou des braises.
Les petits insectes, fourmis, termites, seront écrasés pour former une pâte que l'on fera soit sécher, soit cuire, puis qu'on réduira en poudre. Servez-vous-en pour épaissir un potage ou comme réserve.
Les termites, qui vivent dans les régions chaudes, constituent une nourriture savoureuse et de qualité. Ce sont des insectes végétariens, mais les gros sujets sont armés de mâchoires redoutables et mordent tout. On tirera avantage de cette agressivité naturelle en introduisant une brindille dans la termitière : en la retirant, on ramène quelques termites qui s'y sont fermement accrochés. Mais ainsi la récolte ne sera pas très abondante. Par contre, on peut ramasser bon nombre de termites par temps orageux sur la végétation environnante.
Ôtez les ailes avant de les manger. Ils ont plus de valeur nutritive crus. On peut les faire bouillir, rôtir ou frire ; les œufs constituent également un bon aliment.
Comment les ramasser : les termites construisent d'impressionnants "châteaux souvent hauts de plusieurs mètres, percés de passages et de galeries multiples. Les murs de la termitière sont durs comme du ciment ; on peut cependant en briser des pans à coups de pierre ou de bâton, puis les tremper dans l'eau pour forcer les termites à sortir.
Un morceau de termitière posé sur un feu dégage une fumée odorante qui éloigne les moustiques. Il brûle lentement toute la nuit, et empêche aussi le feu de s'éteindre.
Enfin, emportez un petit fragment de termitière à la pêche, et suspendez-le au-dessus d'une mare : les termites tombant au fond de l'eau constituent un excellent appât.
Toutes les espèces d'abeilles et guêpes sont comestibles, à tous les degrés d'évolution, cocons, larves, nymphes et adultes. En outre, le miel est le meilleur des aliments naturels.
Si les guêpes ne sont pas en voie de disparition, les abeilles si, réfléchissez à 2 fois avant de détruire une ruche. Il vaut mieux en tirer un bon usage en récoltant uniquement une partie de leur miel.
Dans la journée, les abeilles butineuses se dispersent loin de la ruche où toutes se retrouvent la nuit. C'est le meilleur moment pour frapper. Faites une torche avec une botte d'herbe, et maintenez-la près de l'ouverture de la ruche pour l'enfumer, puis bouchez le trou. Les abeilles sont tuées et le miel peut être récolté sans danger. Avant de manger les abeilles, ôtez pattes, ailes et AIGUILLON.
Elles seront meilleures grillées.
Quant au miel, retirez-le des gâteaux de cire à l'intérieur de la ruche. C'est un aliment énergétique, vite assimilé, reconstituant pour les sujets épuisés. On peut manger aussi le gâteau, et on gardera la cire, fort utile pour imperméabiliser des vêtements, assouplir des peaux et fabriquer des bougies.
Il existe certaines régions du globe où, dans de très rares cas, le miel peut être toxique. Ce n'est cependant possible que lorsque les abeilles dépendent d'une unique source de nourriture, par exemple les bosquets de rhododendrons dans /'Himalaya. L'odeur peut vous aider ; mais, dans le doute, procédez au même test de fiabilité que pour les plantes.
Les guêpes sont plus dangereuses que les abeilles ; pourtant elles sont tout aussi comestibles, de même que leurs larves. Comment les trouver : les nids de guêpes sont souvent suspendus à une branche. De la taille et de la forme d'un ballon de football, ou en forme de poire ; l'entrée est à la base du nid. Les nids d'abeilles, par contre, se trouvent le plus souvent dans un arbre creux, une grotte ou sous une roche en surplomb.
C'est une guêpe vivant en société. Si vous avez la chance de découvrir un nid sans être repéré par les adultes, voilà une excellente source de nourriture, car tant les larves que les cocons sont très nutritifs.
Attention : les frelons surveillent leurs nids et les défendent sauvagement. Ils piquent sans hésiter et provoquent une très vive douleur. À moins d'être dans une situation désespérée - et il est vrai que les frelons survivent là où il n'y a guère d'autre nourriture - essayez de trouver un repas moins dangereux.
Il existe deux espèces de frelons : ceux qui sont actifs le jour et ceux qui vivent la nuit. Les frelons de mœurs diurnes se laissent capturer la nuit, de la même manière que les abeilles ; quant aux frelons nocturnes (en principe, à récolter le jour), ils infligent une piqûre extrêmement douloureuse et visent habituellement le visage. Mieux vaut ne pas y toucher !
Comment les trouver : les frelons font de grands nids circulaires qui se trouvent très souvent dans les arbres.
Ils contiennent en moyenne 6g de protéines, et sont faciles à élever.
On peut les trouver dans du bois mort, on peut manger les oeufs et larves crues, ça a un gôut amer. Ce sont aussi de bons appâts pour les poissons. Les fourmis adultes ont un goût très acide à cause de l'acide formique dont elles sont saturées, et qui leur sert à se défendre des prédateurs. Il faut les faire cuire 6 minutes.
En mettant un vêtement sur un coin de la fourmillière, en jetant des fourmis dessus et en farfouillant avec un bâton dans la fourmillière (on voit vite s'il y a des oeufs ou pas, en hiver il n'y en a pas), les fourmis vont apporter d'elles-même les oeufs dans un coin sombre, c'est à dire sous votre vêtement.
le scorpion européen méridional ainsi que certaines araignées sont excellentes cuites au beurre. Enlever les dards et les poches de venin.
Utiliser un filet à insecte. Etant des animaux à sang froid, plus il fait chaud plus ils sont rapides, c'est donc le matin qu'ils bougent moins vite et sont plus faciles à attrapper.
Ne mangez pas les chenilles, souvent toxiques pour se protéger des prédateurs.
Pour les vers et grosses larves, il faut toujours couper la tête (parce qu'elle a mauvais goût et concentre les parasites) et la queue au cas où. Ne pas les manger crus à cause des cochonneries vivantes qu'ils pourraient avoir au fond d'eux, et qu'il vaut mieux les faire cuire.
On peut le faire avec les vers trouvé sur des charognes.
Les vers peuvent servir d'appâts pour les poissons.
On ne sait pas l'état d'avancement de la putréfaction (la viande est moins digeste), il y a pleins de détritivores (comme les bactéries minéralisantes qui dégradent le cadavre) qui émettent des toxines (par exemple la toxine botulique dans la viande près des os, staphylolysine (produit par le S. doré), toxine cholérique, etc.). Certains germes ou vers, infiltrés dans la viande, peuvent résister à une cuisson insuffisante et rentrer dans le corps du mangeur, comme la taenia.
Enfin on ne sait pas si l'animal n'est pas mort de maladie infectieuse que l'on va attrapper et qui va nous tuer à notre tour. L'animal à pu être empoisonné, être saturé de métaux lourds, etc. Mais l'empoisement, dans notre monde moderne, se retrouve dans tous les animaux qui accumulent et concentrent des polluants, qui sont plus importants plus on se rapproche d'un animal en bout de chaîne de prédation.
Un indice pour la fraîcheur de l'animal, ses parasites le quittent rapidement après sa mort (il devient froid). Un animal accidenté encore chaud avec ses puces peut à la rigueur être considéré comme bon.
Un animal malade, qu'on attrape à la main comme un lapin atteint de mixomatose, peut vous refiler sa maladie (même si apparemment la myxomatose n'est pas transmissible à l'homme).
Les chasseurs mangent souvent un sanglier retrouvé 3 jours après (pour une température extérieure plutôt fraîche, car plus il fait chaud et plus les petites bêtes et les réactions chimiques de pourrissement vont vite), mais ne consomment que les muscles, plus durs et longs à être infesté par les bactéries, et ce sont des bêtes à la masse importante. La viande est bien cuite (et longtemps) dans ces cas-là.
Dans le doute, à moins que l'on ne meurt réellement de faim, mieux vaut s'abstenir de manger toute bête morte.
Attention, si la bête est saignée et vidée de ses abats/viscères -tout ce qui se dégrade très rapidement et font le nid des bactéries et bêtes qui vont rapidement migrer dans la viande, la viande se conserve facile 15 jours sans préparation spécifique.
Saigner un animal sans lui couper la carrotide est la façon la plus humaine de le tuer, car il va s'engourdir rapidement sans rien sentir (couper la trachée (tube de respiration) va le paniquer car il va s'étouffer). La viande se conservera mieux, sera plus pratique à manipuler sans le sang resté dans les vaisseaux sanguin, se sang se dégradant rapidement et vecteur de beaucoup de bactéries nocives (on peut le récupérer et le faire chauffer, il est plein de minéraux et de vitamines).
Par contre pour les animaux mangés rapidement, comme un lapin pris au piège et mort quelques heures avant, ça ne pose pas de problèmes.
A vérifier (il est vrai qu'après la mort l'ADN des cellules lance la programmation de la génération de molécules toxiques et de dégénérescence des tissus, surement pour affaiblir le prédateur, probable responsable de la mort de l'individu, et que les animaux sauvages mangent les abats et dédaignent la viande s'ils ne sont pas affamés) et à résumer, extrait de : http://www.hygienismeauthentique.org/#!QUELQUES-V%C3%89RIT%C3%89S-SUR-LA-VIANDE/c1rfl/563353ee0cf201d72f24d417
La valeur des morceaux de viande
L’idée de la prétendue valeur de la viande est tellement ancrée que même certains végétariens chevronnés semblent l’admettre, et, telle est l’influence de la répétition, de la suggestion de la tradition [Note de Fares : Et de certains mouvements tels que l’Instinctothérapie ou de personnes justifiants la vente d’extraits glandulaires] qu’il me parait nécessaire de rappeler certaines vérités.
Qu’est-ce que la viande de boucherie consommée ? Ce sont les tissus provenant des muscles.
Le muscle est la partie la moins intéressante ne contenant pratiquement pas de vitamines, de sels minéraux, avec certainement des matières azotés (protéines), en quantité, mais inadéquates à l’assimilation à la physiologie humaine.
Les vitamines, les sels minéraux sont contenus dans les « abats », c’est-à-dire le cœur, le foie, les reins, la moelle des os…
Celui qui veut tirer parti de l’alimentation carnée, doit-il donc se rabattre sur les « abats » ?
Qu’il s’en garde bien car l’animal de boucherie, engraissé pour le rendement avec des aliments industriels, est, pratiquement, toujours malade.
Et si ces abats contiennent des vitamines, des sels, minéraux, ils contiennent également les nombreuses toxines engendrées par l’alimentation industrielle. [N.D.F. : Le foie et les reins étant probablement les pires, car ce sont eux qui traitent les éléments nutritifs, les toxines, les déchets et d’autres éléments, encore. Ils en conservent alors beaucoup plus que les autres organes.]
Seuls les abats d’un animal sauvage, dans une nature non contaminée (par les pesticides, les insecticides, entre autre) ont de la valeur ; valeur toutefois relative puisque les matières azotés animales ne conviennent pas à l’Homme.
Chez les Esquimaux
Quand ils abattent un caribou, ils mangent en premier — leur régal — les herbes en prédigestion contenues dans l’estomac de l’animal ; puis, le cœur, le foie… et un autre de leur régal est la moelle des os broyés.
Ils jettent la graisse et ne mangent le « muscle » qu’en cas de nécessité.
[N.D.F. : A priori, manger les abats d’un animal ne peut qu’être déjà de l’ordre de la nécessité, en situation de survie. Et, en effet, les Esquimaux sont dans une situation où leur environnement ne propose pas une importante variété alimentaire. Leur choix est donc restreint.]
Quant aux Esquimaux du bord de mer, ils mangent, de leur poisson d’abord, les abats et les arrêtes (ce que jettent les ménagères civilisées), car leur instinct sait que là est la vie [N.D.F. : au niveau du système nerveux et des organes vitaux, alors].
Le lion qui abat une proie procède exactement comme l’Esquimau : il ouvre le ventre de sa victime d’un coup de griffe et savoure son contenu d’herbages, ensuite le cœur, le foie, etc., et en dernier lieu — à contrecœur, s’il n’est pas rassasié — l’ensemble musculaire. Note AM : comme l'ours, qui mange les parties grasses et les abats des saumons si ces derniers sont en quantité, en négligeant les filets/muscles.
Le lion, comme l’Esquimau, mange le produit de sa chasse, à l’état frais.
L’état de décomposition de la viande
Ce que ne fait pas le civilisé moderne, car la viande fraiche est dure et sèche. Il faut souvent la laisser presque une semaine « faisander » avant qu’elle commence à être un peu tendre. En « faisandant » la viande verdit et/ou noircit.
Il faut savoir que le boucher l’ « habille », c’est-à-dire qu’il fait disparaître cette teinte au moyen de sulfate de cuivre et divers autres ingrédients qui lui rendent une rougeur apparente.
Cette décomposition n’a pas seulement pour effet de transformer l’apparence et la consistance de la viande. Elle entraine également une modification profonde de sa substance et toutes sortes de poisons apparaissent : ptomaïnes, leucomaïnes et autres engendrés par la putréfaction.
[N.D.F. : A noter que, en bouche, le goût de la viande crue non assaisonné, changeant, répulsif, indique significativement le résultat de cette profonde modification nauséabonde. Ce sont, majoritairement tous ces poisons apparents qui font que notre organisme tente, naturellement, de ne point vouloir ingérer.]
Tandis que la décomposition des légumes produit des fermentations peu nocives, celles de la viande entraîne une putréfaction très toxique et non détruite par la cuisson.
C’est en imposant aux organes excréteurs un surcroît de travail pour éliminer un surcroît d’azote, ainsi que les toxines engendrées par l’animal jusqu’à sa dernière heure, que le consommateur de viande se vieillit mal.
[N.D.F. : Et donc, faudrait-il donner des extraits glandulaires et d’autres « abats » à des personnes mal portantes qui sont épuisées, dans le but de remonter leur énergie vitale ? Cette question peut être posée aux propagateurs du soi-disant « bienfondé » de ces produits.]
Des expériences ont été faites ; présenter à des lions en liberté à la fois d’une part, à des abats frais d’animal sauvage, et d’autre part de la viande de boucherie dans l’état de consommation du civilisé.
Les lions se régalaient des abats mais refusaient obstinément la viande (musculaire) de la boucherie. Seule une catégorie de carnivores se fait les délices de cette viande de boucherie : ce sont les charognards, les hyènes, chacals, vautours…
Ô Mangeurs de viande, de qui vous régalez la « tendresse » d’un bifteck, pensez que cette tendresse est fonction de la décomposition ; pensez que seules les hyènes se régalent de votre repas ! Pensez aux toxines engendrées à l’ « habillage » et également à une autre source de poisons dangereux : les poisons nervins, c’est-à-dire les poisons engendrés au moment de la mort d’un animal, par sa peur.
Savez-vous que dans certains pays de l’Amérique du Sud, les condamnés à mort étaient nourris exclusivement de viande (musculaire) et d’eau ?
L’euphorie des premiers jours de cette alimentation faisait place à de l’abattement et la mort survenait immanquablement au bout d’un certain temps assez courts (quelques semaines, seulement).
A vous lecteurs de méditer ces vérités pas toujours agréables à entendre et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
Notes de l’auteur, à propos de son article
J’ai cité les Esquimaux, car c’est l’objection classique en faveur de la viande. Ne pas oublier que ces Esquimaux mangent cru, à l’état frais, les parties intéressantes de l’animal, alors que notre civilisé, moderne, mange cuit à l’état faisandé, des parties non intéressantes. Si l’un mange vivant, l’autre mange de la mort.
[N.D.F. : A mon sens, WYCKAERT oublie (probablement) de préciser que les Esquimaux mangent tout de suite, sur le champ, ce qu’ils ont pêché ou ce qu’ils viennent de chasser.
Rappelons ce point important qu’il existe plusieurs degrés d’état de décomposition, après la mort de l’animal et, certes, tous les éléments qui composent le corps de celui-ci ne se sont pas encore décomposés, juste après avoir trépassé.
Mais, de ces éléments, les Esquimaux n’en tirent que de peu de bénéfices, ne possédant pas l’appareil digestif d’un carnivore. C’est donc un moindre mal et non une situation qui est en faveur de la bonne santé des Esquimaux. S’ils avaient un choix varié d’aliments dans leur environnement, et idéalement appropriés à l’espèce à laquelle ils appartiennent, les Esquimaux se dirigeraient vers les végétaux, en premier lieu, pour sûr.]
Cette viande morte se comporte comme un produit toxique, un excitant contre lequel la force vitale se mobilise pour effectuer une neutralisation.
La sensation d’euphorie, engendrée à l’ingestion d’un bifteck, n’est pas un apport de forces à l’économie corporelle, mais, au contraire, une dépense de forces.
Si les gros mangeurs de viandent vivent néanmoins (pendant un temps plus ou moins long, dépendant de leur force vitale) en santé relative apparente, ce n’est pas grâce à la viande, MAIS MALGRÉ LA VIANDE.
Ce n’est pas cette viande qui leur apporte sels minéraux et vitamines, mais les fruits et les légumes qui viennent compléter leur repas.
[N.D.F. : La salade verte est l’aliment réellement nutritif au cours d’un repas de viande. C’est l’excellence, après les fruits, et de loin nettement plus nutritive qu’un abat ou un tout autre morceau de viande.]
Même l’hyène conditionnée par sa physiologie à manger de la charogne et à en tirer des éléments nutritifs, tombe malade (cancers fréquents) si son alimentation ne comporte que du « muscle », pas d’abats et surtout pas d’os (les os contiennent des réserves de vitamines et sels minéraux encore vivants, quand la viande est en décomposition).
Observez le chien qui devient féroce si on lui enlève son os. S’il devient féroce, c’est son instinct de conservation qui défend la source de sa vie.
Quant à la charcuterie, la matière première de sa confection est cette viande, camouflée par salaison, acidification, aromatisation, etc., plus nocive en tout point qu’un simple morceau de viande, abat ou muscle.
à suivre...