Menu du site

Nature Humaine (amocalypse)
Nourriture>Elevage d'animaux>Poules

Première version: 2016-02-10
Dernière version: 2017-02-08

Elevage de poules

Sommaire de la page


Généralité

Les poules pondent d'elles-même à 10 mois, même en l'absence de coq.

Au bout de 3 ans la productivité d'oeufs diminue, elles peuvent servir de pot au feu.

Le coq permet d'avoir des poussins et d'assurer ainsi la continuité dans le temps de l'élevage. Les poulets en excès seront mangés à 2-3 mois, au delà ils grandissent moins et le grain apporté aurait moins de rendement en terme de viande produite. Le coq féconde les poules (il les coche) plusieurs fois par jour.

Les poules pondent un oeuf par jour ou tout les 2 jours en été, mais la production est très ralentie en hiver, quand elles ne voient pas assez le soleil et que la température tombe en dessous de 8°C.

Elles sont capables de voler sur une faible hauteur (quelques mètres) et peu de distance. Elles préfèrent la marche.

Elles sont omnivores, mangent de l'herbe, des insectes et des mollusques mais ont besoin d'un mélange de céréales pour leurs oeufs.

Cycle journalier

Les poules sont actives avec le soleil. Plus elles verront le soleil longtemps, plus elles feront des oeufs.

Elles se lèvent avec le lever du jour et se couchent avec la tombée de la nuit. S'il y a des nuages elles se coucheront plus tôt (c'est en fonction de l'intensité de la luminosité ambiante). C'est pourquoi les poules industrielles sont soumises à l'éclairage artificiel pour augmenter la production d'oeufs.

Le soir, elle rentrent d'elles mêmes dans l'abri qu'elles ont identifié, qui est leur poulailler.

Un bon poulailler

But

Les poules craignent la chaleur, l'humidité et les courants d'air. Le poulailler doit maintenir un espace sec et une température adaptée. Les poules supportent assez bien le froid. Au-dessous de 8 °C cependant, la ponte diminue considérablement, l'animal a froid et est exposé aux maladies. Un système de chauffage réglé sur + 8 °C permet de contourner ce problème.

Le poulailler doit interdire l'accès aux prédateurs nocturnes et diurnes : rats, belettes, visons, hérissons, buses, aigles, renards, blaireaux, fouines, etc..

Emplacement

Poulailler placé dos aux vents dominants pour qu'il ne s'engouffre pas dans le poulailler en le refroidissant.

L'orienter vers l'est (les oiseaux aiment dormir face à l'est pour se réveiller avec le soleil).

Constitution

Le poulailler couvert est constitué d'une pièce centrale, le dortoir, où les poules se regroupent et se perche sur des barres, les perchoirs. A côté, des ouvertures donnent sur des petites cases aménagées en forme de nid pour qu'elles aillent y pondre.

Autour du poulailler, on peut trouver une volière couverte.

Un parcours est l'endroit où les poules vont marcher et gratter la terre à la recherche de vers.

Toiture

Pour la toiture du poulailler et de la volière, préférez les tuiles, ardoises ou PVC aux tôles ondulées métalliques qui, outre leur aspect peu esthétique, sont brûlantes en été et glaciales en hiver. De plus les tôles se dégradent avec le temps et l'on finit par retrouver des traces de métaux dans les œufs.

Dortoir

Surface

On considère qu'un petit dortoir (1 m2) peut être suffisant pour 2 à 3 poules, mais ceci s'entend à la condition que les animaux sortent tous les jours et ne restent pas enfermés en permanence dans leur poulailler. On peut donc considérer qu'un dortoir d'une surface de 4 m² est raisonnable et confortable pour deux poules.

Sol

Le sol du poulailler doit être surélevé du sol, même de 10 cm. Les poules craignent l'humidité.

Sur le sol du dortoir, pour éviter l'humidité et pour faciliter le nettoyage du poulailler, mettre de la paille broyée ou des copeau de bois bien tassés, pour absorber l'eau et les déjections bien liquides. On peut ajouter une feuille de journal ou un carton sous la paille pour que les poules n'aient pas froid aux pattes (sinon elle perds de la chaleur donc de l'énergie et pond moins).

Le mélange fientes de poules + paille ou copeaux donne un excellent engrais pour le potager après quelques mois de compostage.

Nettoyage du sol

Nettoyage une fois par semaine au balais en évacuant les copeaux ou la paille dans le composteur.

Désinfection

Désinfection à l'eau de javel tous les 3 mois, ou brûlage du carton sous la paille. On en profitera pour passer un insecticide anti-poux rouges.

Perchoir pour dormir

Dans la nature les poules aiment dormir dans un endroit perché, comme une branche d'arbre. Il leur faut un perchoir (tasseau de 5 à 7 cm de large dont on a limé les angles supérieur, car un baton rond de trop faible diamètre ferait que les poules se feraient mal en serrant les griffes autour). De 18 à 30 cm de longueur de perchoir par poule.

Si vous placez des perchoirs à des hauteurs différentes, vous risquez de créer une compétition entre les poules qui voudront toutes celui le plus haut.

Densité dans le dortoir

Densité de 6/9 poules par m2 à l'intérieur.

Pondoir

Emplacement

L'oiseau doit y accéder depuis le dortoir sans avoir à sauter ou à voler. C'est un endroit peu éclairé et tranquille.

Sol

De la paille et beaucoup de foin, car elle ne marchent pas dessus comme pour le dortoir mais sont allongées pour pondre, il faut que ce soit douillet. Un carton sous la paille pour isoler du froid.

Nettoyage

En même temps que le sol du dortoir (toutes les semaines changer la paille et balayer les crottes et tous les 3 mois désinfecter).

Nombre de pondoirs

2 nids sont suffisants pour 3/5 poules, elles y pondront à tour de rôle.

Dimensions du pondoir

Carré de 30cm de côté minimum pour que la poule s'y sente à l'aise.

Entretien: Bien au sec et bien aéré.

Il faut veiller à l’hygiène et la salubrité du poulailler, à son ensoleillement, à son aération.

Une bonne aération du poulailler permet d'évacuer les vapeurs d'eau et d'ammoniaque mais aussi les poussières qui provoquent des irritations respiratoires et des maladies.

La bonne qualité et le confort de la litière réduisent les accumulations de gaz lourds la nuit (NH4 / CO2) et l’augmentation de l’hygrométrie.

La litière doit être sèche, confortable et absorbante afin de limiter les risques de contamination par les champignons et moisissures.

Des huiles essentielles peuvent être employées en pulvérisation à titre préventif : au démarrage, puis de manière séquencée.

Des plumes sales ou collées témoignent d’une mauvaise circulation de l’air, d’une qualité médiocre de la litière ou d’autres sources de stress.

Pour une prévention maximale des maladies sur les volailles, il est indispensable de limiter au maximum les conditions de survie voire de multiplication des parasites et pathogènes : limiter l’humidité, la formation de flaques d’eau, de zones de boue, véritables bouillons de culture.

Le drainage du jardin et l’évacuation des eaux pluviales auront également un effet positif sur l’équilibre sanitaire de votre cheptel. (On évacue des eaux du toit du poulailler loin de celui-ci, voire hors du parcours).

Nettoyez régulièrement votre poulailler. Tous les mois est raisonnable (selon le nombre de poules). L'objectif étant d'éviter les odeurs bien sûr, mais surtout d'éviter que des maladies ne s'y développent ou des parasites ne s'y logent.

Attention, l'eau de Javel n'est pas conseillée. Outre le fait qu'elle soit dangeureuse pour l'environnement par les résidus qu'elle laissera dans la terre du jardin, elle ne détruit pas les oeufs des acariens (tue les adultes et les larves uniquement).

Vermifuges

Les poules peuvent être malades de la coccidiose et le corysa principalement. Ces volatiles sont également la cible de parasites parfois virulents comme les poux. Dans ce cas, une technique efficace est d'administrer un vermifuge à la poule (comme des petits morceaux d'ail séché, 2 ou 3 par poule, au milieu de leur pâté ou de leur graines), étape à pratiquer régulièrement, ce qui réduit considérablement les risques.

Eau et nourriture

Accessoires

Autour du poulailler, une mangeoire et un abreuvoir, un bac pour les restes de table.

Les mettre à l'abri de la pluie, par exemple dans la volière.

Eau

L'eau fraîche doit en permanence disponible et en quantité suffisante, car la poule est un animal qui boit beaucoup (jusqu'à 50 cl par jour si elle n'est pas sur un parcours herbeux où elle peux manger de l'herbe pleine d'eau).

Principes de son alimentation

Pour avoir des poules en bonne santé et des œufs de bonne qualité, l'alimentation de vos poules doit être adaptée à leurs besoins nutritionnels. N'oubliez pas que les œufs que vous dégustez dépendent de la qualité des aliments que mangent les poules.

La poule est omnivore. Elle va donc ingérer des insectes, des escargots, des restes de viande ou encore des graines, des épluchures sans distinction.

La poule mange par petites quantités et si possible à heure fixe.

Entre 100 et 150 g de nourriture par jour et par poule (selon la race).

Nourriture trouvée dans la nature

La poule adore manger de l'herbe et picorer à la recherche de vers, d'insectes et de mollusques comme les limaces et escargots. Toutefois, cela n'est pas suffisant pour son alimentation. Cette dernière sera complétée de déchets de cuisine et de céréales.

Les déchets de cuisine bons

Aliments toxiques

Les céréales

Il est nécessaire d'apporter des céréales en complément des déchets de cuisine (environ 70 %).

Les céréales sont composées de :

mais en aucun cas d'orge qui est piquant pour la poule.

Quant aux protéines, qui se présentent sous la forme de graines entières, les plus conseillées sont :

Bon à savoir : on peut aussi rajouter du sable ou des petits graviers qui permettent à l'estomac de la poule de broyer les aliments durs lors de la digestion.

Les compléments alimentaires pour l'hiver

L'hiver, les poules, très sensibles au froid et à l'humidité, dépensent beaucoup plus d'énergie pour se réchauffer. En outre, il leur est plus difficile de rechercher de la nourriture dans la terre souvent froide ou même gelée.

Il est donc fortement conseillé de leur offrir quelques petits extras et des rations un peu plus généreuses, sans toutefois perturber leur régime alimentaire. Cela peut être par exemple :

Bac à poussière

But

Un bac à poussière pour qu'elles se nettoient les plumes dedans. Vous verrez vos poulettes s'y coucher et s'y ébrouer.

Les poules en liberté trouvent d'elles même un endroit où s'ébrouer dans votre jardin.

Constitution

Rempli de sable mélangé à de la cendre.

Emplacement

Mettez le bac à l'abri de la pluie afin qu'il reste au sec.

Volière - zone autour du poulailler

Ne pas placer le poulailler sur un sol bétonné sans possibilité de sol en terre à côté : les poules ont pour vocation de gratter et de picorer la terre et ne pourront s'empêcher de le faire, elles s'abimeraient le bec et les griffes et les pattes sur une surface trop dure.

La volière leur permet de rester à l'abri au moment où il pleut, tout en ayant un espace pour s'ébattre plus grand que le dortoir, de voir le soleil. Il permet de partir en vacances en les laissant dans la volière, qui est à l'abri des prédateurs.

Le parcours

Idéalement, le poulailler donne sur un espace extérieur clos qui permet aux poules de se dégourdir les pattes sans être à la merci des prédateurs.

L'idéal est que vos poules puissent gambader en dehors de la volière de leur poulailler. Organisez-leur un "parcours herbeux" (pour ceux qui souhaitent clôturer l'espace accessible aux poules) dans votre jardin, prévoir alors 4 m2 minimum par poule (norme de l'agriculture bio) ou 2.5 m2 si c'est une installation mobile.

La poule n'est pas un animal de pâture! (son ancêtre vivait dans la jungle). Vous observerez que vos poules, même libres, restent généralement proche de leur poulailler et jusqu’à 40/50m mètres autour, ainsi que sur les zones ombragées/protégées. La poule aime les zones couvertes et courir le long des haies, c'est une grande marcheuse.

Il faut adapter son environnement pour que la poule se sente en sécurité lorsqu’elle est lâchée: plantations, abri, et lui laisser son poulailler ouvert pour qu’elle puisse s’y réfugier en journée si besoin.

Les plantations, arbustes, haies et clôtures sont intéressantes car fournissent de l’ombre, protègent du vent, lui servent de repères et de guide dans ses déplacements, et surtout la protègent de la vue des rapaces.

Avantages du poulailler et/ou du parc mobile:

- Utilisation flexible du terrain, on déplace l'installation sur les espaces herbeux nouveaux régulièrement, ainsi les poules broutent et mangent les vers à loisir.

- Pression des parasites et des pathogènes éventuels réduite en raison des changements de parcelle.

Enclos autour du poulailler

Le grillage doit avoir une hauteur minimum de 1,6 m. Il ne faut pas que les prédateurs puissent creuser sous le grillage (descendre le grillage de 50 cm sous terre ou mettre un mur de pierre enterré).

Les premiers jours

Garder la volière fermée afin qu'elles s'habituent à leur nouvel environnement et qu'elles prennent confiance. Il faut aussi qu'elles prennent l'habitude de pondre dans leur nouveau pondoir, et pas n'importe où dans le jardin.

Elles peuvent ne pas pondre pendant plusieurs jours suite au stress de leur changement d'habitat.

Elevage

Les poussins naissent aux mois chauds généralement, si la température est basse il faut les garder au chaud quelques jours.

La poule qui couve les poussins doit être isolée des autres gallinacées pour couver tranquillement. Vous pouvez aussi choisir l'option de la couveuse si vous ne voulez pas enlever une poule du circuit de ponte.

Vie sociale

Une poule à besoin de compagnie, il faut au moins qu'elles soient 2.

Il faut un coq pour 4 à 6 poules, sinon il serait toujours en train de les cocher et les épuiserait, la production s'en ressentirait.

Interaction homme-poules

Les poules peuvent être caressées si elles ne sont pas trop peureuses et sont apprivoisées.

Si une poule se baisse de l'avant en levant le croupion, c'est un signe de soumission, la pose qu'elles prennent avant de se faire cocher par le coq. On peut les caresser sur le dessus, mais c'est préférable de les caresser sur les côtés.

Les poules dominées se laissent caresser, les dominantes s'éloignent en général.

Anomalies de comportement

Poule qui ne pond pas et couve dans le vide

Il peut arriver qu'une poule reste à couver même s'il n'y a plus d'oeufs. Il faut lui tremper le derrière dans une bassine d'eau froide, et recommencer jusqu'à ce qu'elle arrête de rester au nid.

Poule plumée

Il arrive qu'une ou plusieurs poules se fassent plumer par le groupe. C'est le signe d'un malaise dans le groupe, et cette poule sert d'exutoire. Les problèmes sont souvent liés à un enclos trop petit, pas assez de ressources, stress dus à la présence de prédateurs, etc.

Coq agressif

La plupart des coqs ne sont pas agressifs et se laissent apprivoiser et caresser, mais j'imagine que s'il se prends pour le dominant (trop plein de testostérone?) et vous le dominé, il va vous attaquer à chaque fois (au début c'est les chaussures, puis les tibias, puis attaque dans le dos violente voir au visage, ça peut être dangereux). Il peut aussi attaquer ses vieilles poules.

C'est l'instinct d'avant la domestication qui ressort, quand il fallait défendre son harem. Ca se produit vers un an.

Un coq dominé tout gentil, peut devenir une vraie brute une fois l'ancien coq parti (reproduction du schéma observé? Vengeance des années de domination?). Ils peuvent aussi devenir agressif suite à une agression par un autre animal. Les coqs peuvent être violents avec les garçons mais pas les filles (phéromones?). Le stress en cas d'environnement trop bruyant (les enfants qui crient à côté) peut engendrer ces réactions de défense. Ca peut être aussi un manque de confiance en l'humain, qu'il ne soit pas assez habitué à notre présence, etc. Notre présence peut être considérée comme un danger pour ses poules.

Il parait aussi qu'il ne faut pas qu'il voient trop l'homme en étant petit, qu'il ne faut pas les caresser tout petit, car ils nous assimilent à leurs congénères et non comme une espèce différente et dominante. Il faut donc bien se différencier et ensuite quand ils auront un an on pourra les apprivoiser pour les caresser.

Les coups ne marchent pas, comme pour les humains. Ca les rends plus agressifs.

Quand il attaque, on peut lui présenter la semelle de sa chaussure et il peut retenir la leçon pour 15 jours... mais il faut aller plus loin, le remettre à sa place de dominé. On peut aussi parer les attaques avec un coup de bâton sur le côté, pas bersoin qu'il soit fort.

Essayer de l'apprivoiser quelques jours en vous protégeant les mains et le visage. C'est un dominant, lui parler sans arrêt lorsque l'on est proche de lui on que l'on est occupé près de lui, il faut lui parler, sans élever la voix, comme une poule docile. Il faut qu'il sente qu'il est le maitre et il n'y aura plus d'attaques.

Si ça ne marche pas, le mieux est de remettre le plus rapidement possible les choses au point (remettre les choses à leur place, vous êtes le dominant) en lui balançant dessus un ou 2 litres d'eau froide sur la tête dès que vous sentez une attaque arriver. Choqué, il ne pense plus qu'à se secouer au lieu d'attaquer. Recommencer autant de fois que nécessaire.

S'il reste agressif avec d'autres personnes ou les poules, c'est que sa personnalité est comme ça, le passer à la casserole dès que possible. C'est semble-t-il héréditaire, donc privilégier les coqs non agressifs.

Octave sur bantam-club-français :

Il faut savoir que les gallus vivent sur une base grégaire structuée hiérarchiquement. Plus exactement, il existe deux hierarchies parallèles : celle des coqs et celle des poules .

Ces deux hierarchies fonctionnent de la même manière et sont désignées sous le terme évocateur de "hiérarchie du coup de bec".

En résumé, le challenge pour chaque coq est d'être dominant ou dominé et ce vis à vis de chacun de ses congénères.

Vis à vis de l'homme, soit il te considère comme une espèce différente des gallus et habituellement il te craindra, soit dès son jeune âge tu as "copiné" et alors non seulement il te considérera comme un gallus (ça c'est un grand honneur Très heureux ) mais en plus dès sa puberté il fera ce que tout coq digne de ce nom doit faire vis à vis d'un congénère : le tester.

Au début, en te voyant arriver il tentera une petite parade nuptiale (le "frout-frout avec l'aile) et comme a priori tu n'y répondras pas favorablement, il te classera dans la catégorie coq donc tu deviendras son rival.

La phase 2 consistera donc à savoir qui des deux est le plus fort et là tout dépend comme dans la vie, du tempérament des deux compétiteurs.

Lorsque le jeune coq est en "phase de test" pour voir ce que je suis (poules ? coqs ? auteres // dominant?, dominé potentiel ?) je réponds aussi toujours à sa question de manière immédiate et simple avec comme principal élément de syntaxe, un mouvement non brutal (mais clair) du pied...

De fait si cette "posologie éducative" est proposée suffisament tôt et avec discernement, le coquelet "normal" a sa réponse et se le tient pour dit. Je suis classé dans son répertoire comme dominant à respecter. Cela permet ensuite de vivre en bonne intelligence et respect mutuel.

Certains coqs comprennent vite et intègrent l'homme comme un supérieur, d'autres ne se le tiendront jamais pour dit et sont classés "méchants".

Une solution : agir très précocément en "coursant" le prétentieux (cette étape est importante) puis l'attraper (avec des gants) et étape 2 tout aussi importante, le taper à (petits) coups répétitifs avec un doigt, derrière la tête.

Cela paraît idiot mais c'est perçu comme hautement vexatoire pour un coq (c'est en fait lui parler coq en utilisant les principes de la hiérarchie du coup de bec).

Se contenter de se battre directement avec lui à coups de baton ou de rateau... ne fera souvent que l'exciter encore plus.

Bref, la technique course + coups de doigt derrière la tête peut marcher si faite sur un coq jeune et tout de même pas trop "sanguin". Sur un "vieux" coq voire d'une race combattante c'est éminemment plus aléatoire... Triste et là, la cocotte minute est souvent la seule solution possible.

Vis à vis de la poule : Il n'en reste pas moins vrai que s'il existe deux hiérachies parallèles mâles versus femelles, les mâles dominent globalement les femelles

Aussi, comme cela se voit surtout dans les groupes mixtes de jeunes, les coquelets non seulement coursent les demoiselles dans un but évident mais ne dédaignent pas le coup de bec en apparence gratuit si ce n'est motivé par cette satané règle hiérarchique (qui si elle nous parait "méchante" n'en est pas moins immémoriale et à la base de l'organisation du groupe).

Cette petite violence inter sexe disparait d'ailleurs le plus souvent chez l'adulte vis à vis de ses épouses. Dans le cas contraire, il peut s'agir "d'un fada".

Poule qui vole

Si la poule n'est pas bien dans son enclos, elle peut chercher à s'envoler au dessus. Le mieux est de pallier au problème qui fait qu'elle veut s'enfuir! mais si ce n'est pas possible, il faut lui couper les plumes à l'extrémité d'une seule aile, elle ne pourra plus voler correctement.

Maladies de la poule

Coccidiose

Parasite

Ce sont des protozoaires (parasites unicellulaires) qui sont nichés dans l'intestin ou dans le caecum (partie du système digestif) de la poule. Ils provoquent la coccidiose, une infection qui peut être mortelle. Elle est aussi très contagieuse.

La contamination se fait par ingestion de l'ookyste (œuf enkysté) par la poule. Celui-ci va ensuite se multiplier et se propager dans les cellules de l'intestin grêle qui peut finir par éclater.

Les coccidies se nourrissent d'une partie des aliments ingérés par la poule, mais également des sels minéraux. L'ossature de la volaille va se trouver fragilisée, entraînant chez cette dernière des douleurs aux pattes.

Ce parasite résiste et survit très bien aux différents changements climatiques.

Il existe différentes sortes de coccidiose, car chaque coccidie est spécifique à une espèce aviaire. Cela signifie qu'elle n'est pas transmissible d'une espèce de volatile à une autre. Par exemple, la dinde ne peut pas transmettre sa coccidiose à la poule.

Les différents symptômes de la coccidiose

Les symptômes apparaissent entre le 4e et le 7e jour :

Traitement préventif

Traitements préventifs (« chimioprévention ») qui ont pour objectif de réduire et/ou modérer la propagation de la maladie. Cependant, ce type de traitement est interdit pour les poules pondeuses. En ce qui concerne les poules de chair, il faut respecter un certain délai entre la prise du traitement et l'abattage de la poule.

Pour réduire les risques de contamination et de prolifération de la coccidiose, il est essentiel de désinfecter régulièrement et avec des produits adaptés (à base de chaux ou autres) tout le poulailler, le parcours herbeux, l'enclos, etc. Il est aussi impératif d'éliminer le fumier de poule qui peut être contaminé. Une bonne hygiène du logement des gallinacées est donc primordiale pour réduire la contamination.

Une contamination faible des volailles peut les immuniser.

Administration du traitement de la coccidiose

Le traitement anticoccidien, qui se compose d'antibiotiques et d'anticoccidiens, se mélange à la boisson des poules.

Coryza

Parasite

Le coryza est une maladie respiratoire très fréquente chez les gallinacées. Elle se caractérise par l'inflammation des voies respiratoires supérieures. Le coryza fait partie de la famille des mycoplasmoses ou C.R.D. car elle est déclenchée par un petit microbe : le mycoplasme.

Cette maladie contagieuse surgit durant les périodes venteuses et fraîches et peut se déclarer ou rester latente. Si elle n'est pas traitée dans les temps, elle peut devenir mortelle.

Symptômes

Symptômes de base :

Symptômes liés à des complications si pas traité à temps :

Traitement

Le traitement consiste en l'administration d'antibiotiques adaptés. Pour cela, consultez votre vétérinaire pour qu'il vous les prescrive.

Sachant que le coryza est contagieux, il peut être importé par des volailles venant de l'extérieur. De ce fait, quand vous achetez une nouvelle poule, il est conseillé de la mettre en quarantaine avant de l'introduire dans le cheptel.

Sur un plan préventif, il est essentiel de bien protéger les volailles des courants d'air et des intempéries, principaux facteurs de cette maladie.

Enfin, un remède préventif de grand-mère consiste à préparer une tisane de thym pour vos poules que vous placerez dans l'abreuvoir pendant quelques jours.

Attraper une poule

Il faut se placer derrière elles et les prendre sur les côtés en plaquant les ailes contre le corps fermement avec les paumes, le bout des doigts sur le sternum ou coinçant les cuisses contre le corps pour éviter les griffures. Elles ne chercheront normalement pas à se débattre si les ailes sont plaquées. En lui mettant la tête sous l'aile en plus, elle se mets à dormir car elle ne voit plus la lumière.

Pour les attrapper, il est préférable d'attendre le soir qu'elles soient rentré au poulailler, elles dorment ou sont peu vivaces. En soulevant le toit du poulailler il n'y a plus qu'à les ramasser tranquillement.

Une fois attrappé, ensuite la suspendre par les pattes. On peut atteindre directement la poule par les pattes en attrappant la poule par les pattes et en glissant vers le bas sur le haut des pattes. En la basculant en arrière, la poule bat des ailes, mais une fois tête en bas elle ne bouge plus.

Une poule placée sur le dos ne bouge plus et se laisse faire. De la même manière si on lui place la tête sous l'aile elle s'endort aussi sec. Si elle est bien maintenue elle ne bouge pas et ne piaille pas.

Tuer les volailles

Idéalement, tuer loin des yeux de ses congénères...

La saigner, une méthode sans souffrance

Le mieux est de faire comme les musulmans, suspendre la poule par les pattes tête en bas (ce qui a pour effet de l'endormir? donc de sortir sa conscience de son corps), couper les trachées et l'oesophage, son cerveau et son corps vont s'éteindre en quelques secondes sans souffrir. Dans une vidéo sur Youtube, on voit bien que quand il égorge la poule elle ne crie pas ni ne bouge, elle reste amorphe, puis quand il coupe la tête 10 secondes après le corps se met aussitôt à battre des ailes.

Suspendre la poule par les pattes. On peut l'enfourner dans un sac en lassant la tête dépasser pour empêcher de trop battre des ailes. Surtout utile sur les plus grosses volailles comme les dindes.

L'attacher à un point haut (branche, poutre, etc.) avec un fil de fer (plus pratique) par les pieds, lui enlever quelques plumes du cou puis couper la carotide avec un couteau affuté (enfoncer suffisamment pour trancher proprement, sans couper non plus la colonne vertébrale).

Idéalement, il faudrait éviter de couper l'oesophage, ce qui engendre un stress et une asphyxie partielle. Pour cela, avec la pointe fine d'un couteau très pointu plantée derrière l'oreille (la bosse poilue derrière l'oeil) atteindre facilement la carotide.

En 30 secondes après avopir coupé les 2 carotides, le coeur s'arrête et tout le sang s'est vidé.

Pourquoi éviter les autres méthodes d'abattage

Pas d'éther ou de chloroforme : ça brûle les voies respiratoires--> agonie dans la souffrance.

Certains diront de prendre une hâche bien affutée et tête sur un billot, on tranche d'un coup sec (attention à la main qui tient le cou). Problème, dès que la tête est coupée (nerfs de la colonne vertébrale sectionnés) les ailes se mettent à battre, les pattes à courir, dans ce moment la pompe à adrénaline doit bien débiter et pourrir la viande de toxines...

Tout comme l'électrocution ou le coup violent et rapide derrière la tête pour assommer provoquent une décharge d'adrénaline. En plus, on a vite fait de se louper.

Ne pas oublier qu'il y a des neurones partout dans le corps, beaucoup au niveau des intestins (le 2ème cerveau) et que le corps avec un coup brusque ou la perte brutale de capteurs comme la tête va surréagir. Je ne parle pas du corps éthérique de la poule, traumatisé par cette perte soudaine d'une partie.

Préparer une volaille

Préparation

Préparer à l'avance ce dont vous aurez besoin: une table à découpage, un couteau bien aiguisé, un cône d'abattage ou autre technique de suspension, un bain d'eau chaude, des récipients pour recevoir les détritus d'abattage (sang, plumes et viscères).

La saigner

Comme vu paragraphe précédent expliquant comment tuer une volaille, suspendre la volaille tête en bas, placer un récipient en terre en dessous avec un peu de vinaigre pour empêcher la coagulation du sang, saigner la bête et faire tomber le sang dans le récipient pour en faire une caillette.

La plumer

Il est possible de la plumer quand elle est encore chaude, mais ça sera encore plus facile si on la plonge dans l'eau presque bouillante (70°C) 10 à 30 s. Pas trop longtemps sinon la chair commencerait à cuire, et apparemment le poulet devient un peu toxique s'il est recuit. De plus, l'eau trop chaude risque de cuire la peau et celle-ci sera plus fragile lors du plumage.

Pour savoir quand il est à point, tenter de retirer une plume de l'aile, ce sont les plus coriaces. Si elle cède facilement, il est prêt.

Bien enlever toutes les plumes, les plus petites récalcitrantes à la pince à épiler. Certains les passe au chalumeau pour cramer les petites.

La vider

Mettre la poule sur le dos. Couper la peau verticalement (incision en partant du bas de la poitrine jusqu’au sphincter/cloaque, juste perforer la peau puis la couper, sans percer les intestins) pour dégager un bon passage, et enlever les abats à la main (intestins, etc). Gratter jusqu'au coeur et aux poumons. On récupère dans ce qu'on a enlever le foie (bien enlever la vésicule biliaire (poche de fiel) sans la percer, sinon on gâche toute la viande qui aura un goût amer), le coeur et les poumons, de même que le gésier (retirer le reste de nourriture que l’animal vient d'ingurgiter et retirer la peau à l’intérieur du gésier).

Faire une incision en bas du cou pour retirer l’oesophage, les voies respiratoires. Faire ensuite une autre incision en haut du cou pour retirer ces mêmes conduits : il faut tirer très fort pour y parvenir. Couper les pâtes au niveau de la rotule du genou en forçant l’articulation à l’arrière et tournant autour de l’articulation pour la casser, puis couper la peau autour.

Certains mangent la cervelle, mais en général on coupe la tête et on ne la mange pas. Le cou se mange.

Lorsque ça vous parait satisfaisant, rincer à l'eau clair l'intérieur et l'extérieur. Vous pouvez refroidir en laissant reposer dans un bac avec eau froide courante ou à l'air libre en protègeant des moustiques.

la cuire

Déposez simplement votre volaille dans un plat allant au four, avec un filet d’huile d’olive et quelques branches de thym. Enfournez à four chaud (160°C) pour 1heure15 environ (cela dépendra de la taille de votre poule). Arrosez de temps à autres. Les effluves agréables vous avertiront quand votre poule sera prête.

Si c'est une vieille pondeuse, faire un poule au pot qui attendrira la viande.

Pour en savoir plus...

Comment bien installer un poulailler.

Les parcours herbeux et comment les organiser.

Le parc mobile.

Les litières techniques.

Alimentation.

Le blog d'Ysengrain.

Tuer et plumer un poulet.

à suivre...


Retours aux menus supérieurs