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Nature Humaine (amocalypse)
Faits inexpliqués>La présence Extra-Terrestre (ET)>Blue Book

Première version: 2016-02-27
Dernière version: 2018-03-06

Le projet Blue Book

Sommaire de la page


Préambule

Rappel des avertissements préalables sur les sources des infos de cette partie.

Le projet Blue Book est le recensement et la vérification par l'armée américaine de tous les cas d'OVNIs. Ce projet, à l'armée américaine, dispose de plus de moyens que les 2 projets précédents : Signe en 1947 (suite à Roswell?), rebaptisé Grudge en 1949.

Le projet Blue Book est mis en place en 1952, et s'arrêtera en 1969, à la suite de la publication du rapport Condon.

Les 10% de cas inexplicables ne sont pas cités dans la conclusion de ce rapport. Dans le domaine OVNI, nos responsables semblent confondre les mots "inexplicables" et "inexistants" !

Le rapport Condon

Du 14 au 29 mars 1966, 40 personnes, dont 12 policiers en service, font une description très précise de l’observation de claire et remarquablement précise de plusieurs objets métalliques brillants dans le ciel et au ras du sol, dans les marécages près d'Ann Arbor, dans le Michigan.

L’affaire est confiée au projet Blue Book, l’organisme d’enquête sur les ovnis de l’armée de l’air américaine. Une explication parle de gaz des marais. La presse s’empare de l’affaire et ridiculise la conclusion de l'armée. Le public est furieux et des membres du Congrès s’inquiètent. Plusieurs sénateurs exigent qu’une commission privée étudie ce qu’est vraiment le phénomène OVNI, n'ayant plus confiance dans le projet Blue Book de l'armée de l'air Américaine. L’USAF confiera ce rôle à l’Université du Colorado sous la direction du Dr Edward U. Condon.

À la suite des conclusions de l’enquête Condon, l'exemple type de la mauvaise foi, parue en 1969, l’armée de l’air fermera son groupe de recherches, le Blue Book. Mieux vaut étouffer les affaires que tenter de donner une explication foireuse...

Comme rien n’est dit sur les 10 % de cas jugés impossibles à expliquer d’aucune manière par les membres de la commission, les critiques des conclusions du rapport Condon viennent de partout, de tous les milieux, même les plus conservateurs, sous forme d’articles d’hommes de science et d’experts dans des revues spécialisées. Mais l'omerta et le fait que les Ultra-Riches rachètent progressivement toute la presse dans les années 1980 cachera finalement l'ufologie aux yeux du grand public.

J. Allen Hynek

En 1948, J. Allen déclara, à propos des OVNIs, que « ce sujet entier semble ridicule » et qu'il s'agit d'un phénomène de mode qui s'éteindra bientôt.

J. Allen Hynek, fut par la suite conseiller scientifique du projet Blue Book (de 1951 à 1969), et à partir de 1962 entre progressivement en désaccord ouvert avec sa hiérarchie sur les conclusions des enquêtes Blue Book puis sur les conclusions du rapport Condon. 2 choses le font changer d'avis. L'attitude fermée de l'Air Force, qui refuse systématiquement tout argument sans étudier les faits. Il se rends compte que le projet est là pour collecter le maximum de données sur les objets, et ensuite à trouver des mensonges à donner au public pour prouver que ça n'existe pas. La deuxième chose, c'est années après années, la qualité des témoins, des pilotes ou des hauts gradés, astronomes, policiers, etc. qui lui fera comprendre qu'il y a bien quelque chose qui se passe.

Il déclara : « En tant que scientifique, je dois être conscient du passé ; trop souvent, des sujets d'une grande importance scientifique ont été négligés car le nouveau phénomène sortait de la norme scientifique du temps ».

L'opinion de Hynek changea également après qu'il interrogea ses collègues astronomes (dont Clyde Tombaugh, le découvreur de Pluton). Sur 44 astronomes, cinq — c'est-à-dire un peu plus de 11 % — avaient déjà vu des phénomènes aériens qu'ils n'avaient pu expliquer avec la science conventionnelle. La plupart n'avait rien signalé par crainte du ridicule et de répercussions sur leur carrière. Hynek a également noté que cette proportion de 11 % de phénomènes non-identifiés était plus importante que dans les études portant sur les observations faites par la population générale. C'est donc que, contrairement à la croyance entretenue par les sceptiques, les astronomes ne voient non pas moins, mais plus d'OVNI inexplicables. De plus, les astronomes sont normalement plus informés que le grand public sur l'observation céleste, donc leurs observations en sont d'autant plus crédibles.

Edward J. Ruppelt, le premier chef de Blue Book, déclara à propos de Hynek : « Le Dr. Hynek fut l'un des scientifiques les plus impressionnants que j'aie rencontré en travaillant sur le projet ovni, et j'en ai rencontré un bon nombre. Il évita de faire deux choses que certains d'entre eux faisaient : vous donner la réponse avant de connaître la question ; ou immédiatement commencer à exposer ses réalisations dans le domaine de la science. »

Fin mars 1966, lors de l'observation d'Ann Arbor, dans le Michigan. Hynek ne put trouver aucune explication ; cependant, les officiers de Blue Book lui ordonnèrent d'expliquer à la presse que les témoins avaient vu une émission de gaz des marais, ce qu'il fera consciencieusement, se faisant conspuer au passage par les journalistes et les témoins.

A noter qu'ensuite Hynek sera le mentor de Jacques Vallée et de Claude Poher (qui travaillera ensuite au GEIPAN), et fondera le collège invisible chargé de collecter les observations d'OVNI. La volonté de Vallée de faire passer les OVNI pour des constructions mentales (de même que l'apparition de son personnage dans le film "Rencontre du 3ème type" de Spilberg, une commande du MJ12), et pour Poher l'obstruction du GEIPAN à toute enquête sérieuse me font penser, pour ces 2 derniers, à des infiltrés qui sous couvert de couvrir le sujet ne font en fait que de la désinformation. Cela ne fait pas de Hynek un désinformateur, on sait que souvent des désinformateurs aux dents longues viennent assoir une réputation débutante en se référant auprès d'un vieux maître vieillissant qui ne pourra les désavouer une fois dans sa tombe...

Les 90% de cas explicables et rejetés

Le projet Blue Book a rejeté 90% des témoignages (9 000 sur plus de 12 000), officiellement parce que le témoin avait confondu l'OVNI avec la lune, Vénus ou Jupiter et autres.

22 avril 1966, Beverly, Massachussetts, Ballon de rugby de 5 m de long

Les différents rapports et études sur l'observation

Rapport plus complet de cet événement.

S'il n'y a qu'un seul cas à retenir dans l'ufologie, c'est celui-ci. Il prouve que les OVNIs existent, et prouve aussi que le gouvernement cherche à étouffer l'affaire. Normalement après ce cas on arrête là l'étude des OVNIs pour passer à autre chose.

Cette observation fait partie des 90% de cas explicables par une mauvaise observation, et c'est un enquêteur (Raymond E. Fowler) d'une commission d'enquête de l'état du Masachussets qui en fit l'investigation la plus poussée, les 2 organismes fédéraux ayant essayé par tous les moyens d'enterrer cette affaire.

Je vous laisse juger par vous même de la justesse de l'analyse des soit-disant plus grands scientifiques pour qui ce cas s'explique parfaitement, les témoins ayant tout simplement confondus Jupiter avec un OVNI... A noter que pour une fois cette bonne vieille Vénus n'est pas choisie comme bouc émissaire... C'est du moins ce qu'en conclut le rapport Condon, tandis que le projet Blue Book (l'US Air Force) refusait catégoriquement de répertorier ce cas dérangeant dans ses dossiers.

L'observation détaillée

L'événement s'est déroulé le 22 avril 1966 dans la petite ville de Beverly, au Massachussetts. Un disque planant silencieusement a été observé pendant 45 minutes, excluant toute erreur d'observation des témoins. A noter que c'est moins de 2 semaines après les événements de Ann Arbor, dans le Michigan, où le projet Blue Book de l'USAF s'est déjà ridiculisé en accusant des gaz des marais.

Revenons au cas de Beverly. Il est un peu plus de 21 h et la petite Nancy Modugno (11 ans) se prépare à se mettre au lit, mais une lumière bizarre attire son attention. À environ 15 m de distance, elle observe par la fenêtre un objet en forme de ballon de football de la taille d'une automobile. (Jupiter ?) Il circule à très basse altitude en frôlant le toit des maisons. (Jupiter ?) Elle peut entendre un son qui fait whizzzzzz. (Jupiter ?) Elle remarque sur son pourtour des lumières bleues, vertes, rouges et blanches. Très énervée, elle a juste le temps de noter que l'objet commence à se poser derrière les arbres dans le champ vague situé à l'arrière de la Beverly High School. (Jupiter ?)

Elle se rue dans le vivoir, au rez-de-chaussée, et tente d'expliquer à son père ce qu'elle vient de voir. Rien à faire. La télé l'emporte. Après quelques courts instants, le téléviseur s'éteint de lui-même et, au même moment, sa mère, Claire Modugno, ainsi que deux de ses amies, Barbara Smith et Brenda Maria, font irruption dans la maison pour commander de la pizza.

La petite Nancy devient hystérique : personne ne la prend au sérieux et elle est furieuse ! C'est alors que sa mère se souvient d'avoir vu des lumières clignotantes dans le champ derrière l'école, tout juste avant d'entrer dans la maison. (Jupiter ?) « Allez, les filles, on va aller voir. C'est sûrement un avion qui a dû se poser là, en difficulté peut-être. » On ignore pourquoi le mari est demeuré sur place. Sans doute un compte à régler avec le téléviseur ! Barbara Smith et Brenda Maria accompagnent Claire et descendent une petite colline qui les mène au champ. Pas d'avion, rien au sol. Mais dans le ciel, il y a quelque chose d'anormal : trois formes ovales effectuent des manœuvres plutôt bizarres, et les amies observent les mêmes lumières clignotantes sur le pourtour des objets. (Jupiter ?) Deux d'entre eux sont assez élevés dans le ciel, mais le troisième n'est pas beaucoup plus haut que l'école. (Jupiter ?) Elles décident de traverser le champ et de s'approcher. Chemin faisant, Brenda décide de faire des signes en agitant les bras. L'objet, qui effectuait des cercles au-dessus de Beverly High School, s'arrête aussitôt, puis se dirige vers elles. (Jupiter ?)

Ce n'est plus drôle ! Les trois femmes sont terrifiées, et elles le confieront à l'enquêteur plus tard. Barbara Smith dira à l'ufologue Fowler : « J'ai commencé à courir et là Brenda nous a dit : "Regardez, il est au-dessus de nous." C'était rond, comme le fond d'une assiette, c'était solide, blanc grisâtre, comme un champignon géant, et je me suis dit : "Cette chose va descendre sur moi." » (Jupiter ?) Frappées de terreur, Barbara et Claire courent vers le haut de la colline, laissant Brenda toute seule dans le champ, avec l'objet à seulement quelques mètres au-dessus de sa tête. Elle a raconté : « Il devenait de plus en plus grand en descendant. Il y avait ces lumières clignotantes autour, très brillantes, et qui tournaient autour. Je me suis dit : "Ça y est, il va m'écraser." » (Jupiter ?) Les deux autres femmes l'appellent, et Brenda finit par courir et les rejoindre. L'une d'elles mouille son pantalon tant elle est effrayée. (Jupiter a cet effet sur les gens ?) Pendant ce temps, l'objet n'insiste pas et retourne au-dessus de l'école. Pourquoi ? Personne ne le sait, pas plus que pecrsonne ne sait ce que ces trois objets faisaient à Beverly. Rendues à la maison, elles appellent les voisins. En ressortant, elles constatent qu'une voisine et un voisin sont déjà à l'extérieur. Ce dernier a alerté les policiers. (On appelle la police dans cette ville chaque fois que Jupiter est visible ?) À leur arrivée, les agents voient bien qu'une dizaine de personnes sont attroupées et portent leur regard vers l'école. Par contre, dès qu'ils mettent le pied en dehors de leur véhicule, l'objet s'élève et se confond avec les étoiles. Ils rient !

C'est alors que l'étoile vire au rouge et se laisse littéralement tomber à quelques mètres au-dessus de l'école. Les policiers ne rient plus. L'un d'eux, l'officier Mahan, déclare : « On aurait dit une grande soucoupe avec trois lumières – rouge, verte et bleue – mais aucun son ; il planait et les lumières clignotaient. » Son collègue, l'officier Bossie, ajoute : « Il est demeuré stationnaire, puis il s'est déplacé. Des gens se sont baissés, effrayés. » (On se planque sous la voiture, dans ce village, chaque fois que Jupiter se montre ?) En remontant dans leur véhicule, ils demandent de l'aide et se dirigent vers l'objet, dans la cour de l'école. Certaines lumières sont incrustées dans des indentations de l'objet. (Toujours Jupiter ?) Plus les policiers se rapprochent, plus l'objet s'éloigne, alors que des avions et des hélicoptères font leur entrée. Les deux autres objets n'ont jamais été revus. Fowler ira beaucoup plus loin dans son rapport d'enquête, fournissant l'identité des témoins, donnant les noms de rues, les distances, les angles d'observation du sol vers le ciel ; et il effectuera un lien avec vingt-deux observations survenues dans ce secteur durant la même période du mois d'avril 1966.

La conclusion bidon de Condon

La commission Condon a conclu par ceci – lisez bien la dernière phrase :

Trois femmes adultes se sont rendues sur le terrain de sport d'un lycée pour vérifier l'identité d'une lumière brillante qui avait effrayé une fille de 11 ans devant sa maison voisine, et ont rapporté avoir vu trois lumières manœuvrant dans le ciel au-dessus de l'école, volant silencieusement vers elles et venant directement au-dessus de l'une d'elles, à 20-30 pi (6-9 m). Il a été décrit comme un disque massif flottant, de la taille d'une automobile. Deux policiers qui ont répondu à un message téléphonique selon lequel un ovni était observé ont constaté qu'un objet extraordinaire volait au-dessus du lycée. L'objet n'a pas été identifié. La majeure partie de l'observation, cependant, était apparemment une observation de la planète Jupiter.

Chacun sait que de façon régulière Jupiter descend tellement proche de la Terre qu'elle est de la taille d'une automobile, qu'elle survole les écoles, terrifie les témoins, qui font pipi dans leur culotte, et force les policiers à demander l'aide de l'armée de l'air... On réclame constamment des preuves aux ufologues, sur la base d'une rigueur scientifique. Mais les sceptiques ne sont obligés d'avoir cette rigueur scientifique : « apparemment une observation de la planète Jupiter », sans compter le " La majeure partie de l'observation ", car pour ces scientifiques hors normes si on explique 1 % de l'observation ça prouve que le reste de l'observation est du même acabit...

Raymond E. Fowler vint faire une enquête supplémentaire. Aux 9 témoins officiels, il en trouva 22 de plus dont le témoignage corroborait la description des faits déjà données par les témoins principaux. Il montra aussi que Jupiter différait de 50° de l'endroit d'observation principal (gros écart...). Réception télé brouillée pendant toute l'observation. 31 témoins (les 3 pilotes de l'armée n'ont pas été entendus, étant sous le sceau du secret défense et ayant interdiction de parler).

Voilà un des cas rejetés par l'étude officielles des OVNIs, faisant partie des 90% cas d'observations d'OVNIs qui rentre dans la case "expliqué par la folie des témoins, l'hallucination collective, météore, Lune, Vénus ou Jupiter"... Si vous croyez en la justesse de cette conclusion officielle, inutile de poursuivre la lecture de ce site :) !

Pour en savoir plus...

Ce témoignage est relaté dans le livre Ce dont je n'ai jamais parlé - Ovnis, extraterrrestres, univers parallèle de Jean Casault aux éditions Québécor.

Il est aussi analysé superficiellement dans le rapport Condon, les deux pour se défausser de l'étude de ce cas qui irait à l'encontre des conclusions recherchées.

Un résumé plus complet de l'affaire de Beverly en 1966.

Les objets volants non identifiés - mythe ou réalité?, J. Allen Hynek aux Editions J'ai Lu, l'Aventure Mystérieuse. Chapitre 8, page 150.

L'étude la plus complète a été réalisée par Raymond Fowler, dans un rapport de 68 pages (rapport d'OVNI n°66-26 A/B, N.I.C.A.P., commission d'enquête du Masachussets.

Pour en savoir plus...

Un résumé plus complet de l'affaire de Beverly en 1966.

Les événements de Ann Arbor, dans le Michigan, en 1966.

Un reportage de Paris Match de 2015, reprenant la divulgation des milliers d'enquête du projet Blue Book. Le journaliste relate comment J. Allen Hynek est passé du sceptique le plus convaincu à l'ufologue qu'il est devenu, regrettant d'avoir menti au public avec l'histoire du gaz des marais, disant qu'on l'avait sommé de trouver une explication rationnelle là où il n'y en avait pas. L'article reprend la vidéo du survol de Washington de 1952, sans que l'armée ne puisse rien faire pour protéger la maison blanche.

Les objets volants non identifiés - mythe ou réalité?, J. Allen Hynek aux Editions J'ai Lu, l'Aventure Mystérieuse.

OVNIs, Enlèvements extra-terrestres, univers parallèles - 1 - Certitude ou fiction ? de Jean Casault aux éditions Québécor.

Ce dont je n'ai jamais parlé - Ovnis, extraterrrestres, univers parallèle de Jean Casault aux éditions Québécor.


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