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Nature Humaine (amocalypse)
Faits "inexpliqués">Faux dieux Annunakis>De Glozel à Rennes le Château

Première version: 2014-10-27
Dernière version: 2018-10-19

De Glozel à Rennes le Château

Sommaire de la page


Préambule

Rappel des avertissements préalables sur les sources des infos de cette partie.

La France dispose de traces de la civilisation Annunakis dite des mégalithes. Harmonyum fait le lien entre 2 mystères français, Rennes-Le-Chateau et Glozel.

Écriture araméenne à Rennes-le-chateau et à Glozel

Nous avons pris des photos de tes documents et notamment de ce que l'Abbé a rajouté à la peinture noire sur le livre qui se situe au pieds de la statue de Marie Madeleine dans son Eglise. Les photos ne sont pas très bonnes mais il est presque certain que ce n'est pas du tout du copte, mais plutôt une langue syriaque, peut être de l'araméen. Il est difficile de juger de quel langue exactement il est question, car il existe une famille liée à cet alphabet qui sont dérivés d'une même origine, et qui ont abouti à des variantes très proches d'apparence, notamment le grec ancien ou le phénicien. Sachant que de nombreuses pistes convergent vers Marie Madeleine, l'araméen semble une hypothèse tout à fait compatible.

Serait il possible que tu m'envoies des photographies de meilleure qualité afin que je puisse confirmer la piste s'il te plait, peut être qu'avec une meilleure définition je reconnaitrais davantage de lettres ?

Sinon, bizarrement, on retrouve aussi dans ma région une convergence avec Rennes le Château et notamment cette écriture de type araméen.

Il existe dans le Bourbonnais un massif montagneux qui se nomme "Monts de la Madeleine", où des objets insolites découverts par hasard au début du XXème siècle par un agriculteur local sont recouverts d'une écriture également d'origine syriaque très semblable à celle laissée par Saunière.

Au hameau appelé Glozel, sur la commune de Ferrière sur Sichon, sont retrouvés par exemple des tablettes d'argile inscrites identiques aux supports utilisés au Proche et Moyen Orient, et notamment en Irak ( technique utilisée à Sumer puis dans le reste de la région par la suite), ce qui tout à fait étrange.

Il est donc étonnant que sur deux zones assez semblables géographiquement (même relief, sources ferrugineuses et thermales, grottes etc...) on retrouve le même alphabet, en l’occurrence Rennes le Château et Ferrière sur Sichon. L'affaire Glozel n'a jamais été complètement élucidée, et a fait l'objet de vives tensions (c'est le moins qu'on puisse dire). Les datations semblent donner une activité du site qui s'étale d'environ 500 avant JC jusqu'au haut Moyen Age.

Une des hypothèses privilégiées est que le site était un lieu de culte celtique, et que les tablettes sont des objets votifs (avec peut être des souhaits, des prières ou des formules incantatoires même si ces tablettes et objets n'ont pas encore pu être traduits). Aucun objet en métal n'a été trouvé sur le site, seulement des céramiques, des os ou des galets gravés et surtout des tablettes d'argile crues. Ces objets faisaient partie du mobilier de tombes, mais l'origine des squelettes n'a pas été déterminé avec certitude.

Et quand on dit celtique, on pense irrémédiablement à Boudet... Je pense que cette piste n'est pas à exclure non plus, car on sait aujourd'hui que les druides utilisaient un alphabet proche du grec ancien, et donc de l'araméen, alphabets qui partagent la même racine et sont très ressemblant. D'ailleurs, certains historiens de l'antiquité décrivaient les druides celtes comme des "pythagoriciens" et cela se confirme dans la confection de certains objets d'artisanat qui démontrent une connaissance de règles géométriques équivalentes à celles des grecs de l'antiquité.

J'avais donc déjà fait des recherches sur la possible origine du site de Glozel, et c'est pour cela que j'ai immédiatement reconnu le style "araméen" sur le livre de Marie Madeleine.

Peu avant de venir à Rennes, j'ai aussi découvert que selon la tradition orale juive, des populations du Proche Orient auraient migré via les Balkans jusqu'en Germanie dans l'antiquité. Selon ces traditions, les "edomites" se seraient installés en Europe, ce qui explique qu'en hébreux actuel, les nations européennes continuent à être désignées sous le vocable d'"Edom", notamment chez les orthodoxes.

Il existe donc une piste intéressante sur la présence en France dans la haute antiquité de peuples proche orientaux, qui utilisaient un alphabet syriaque ancien très semblable à l'araméen, au grec ancien et au phénicien, c'est à dire un type d'écriture commun (avec de faibles variantes) à toute la zone de la Judée-Palestine. Cette présence semble par contre bien antérieure à l'époque du Christ (-500 selon les datations), mais colle tout de même avec des éléments de l'affaire de Rennes le Château.

Selon la tradition juive, il existe chez les édomites une prépondérance de personnes rousses, à la peau blanche et à la pilosité fournie. Selon la Torah et le Talmud, c'est Esaü (ou Esav en hébreu) qui est fondateur du royaume d'Edom après que Isaac ait choisi Jacob comme son successeur. Or Esav est décrit dans cette même tradition comme un homme roux de grande taille, violent et brutal. On sait aussi que le roi David est également roux, ce qui confirme que génétiquement, la région comporte une composante de type "caucasien roux" relativement courante. J'ai remarqué d'ailleurs que de nombreux Christs dans l'affaire de Rennes le Château sont effectivement représentés avec une chevelure et une barbe rousse, notamment dans la grotte de l’Abbé Rivière à Esperaza. Serait il alors possible que Saunière n'ait pas découvert le tombeau de Jésus, mais celui d'un Roi ou d'un personnage important lié à cette migration "édomite" ou du moins proche orientale en Europe, et sa probable présence en France à en constater par les traces laissées aussi à Glozel ?

Dans ce cadre, il est également possible que les protagonistes de l'affaire de Rennes le Château, Saunière et Boudet en tête, aient interprété une découverte archéologique sous un aspect religieux (ce sont des curés, ne l'oublions pas), dans le contexte d'une connaissance encore très lacunaire de l'histoire à leur époque. On peut facilement imaginer que devant la découverte d'un tombeau comportant un corps (momifié ?) aux cheveux roux et à la peau claire, compte tenu des légendes concernant l'arrivée de la famille de Jésus aux Saintes Maries de la mer, une telle vision aurait pu orienter les curés à croire être en présence du corps du Christ, surtout si en même temps celui-ci était accompagné d'un alphabet proche de l'araméen, la langue utilisée en Palestine à l'époque de Jésus.

Cela pourrait alors expliquer pourquoi l'Abbé Rivière, ayant confessé le secret de Saunière, ait construit lui aussi une grotte, dans laquelle repose un Christ roux aux yeux à moitié ouverts. Si le secret avait concerné Marie Madeleine, je suppose logiquement de Rivière n’aurait pas fait une si forte référence à Jésus mais à sa disciple. C'est un point qui je pense, même en dehors de mes hypothèses, n'est pas assez pris en considération. L'attitude de Rivière après la confession est un révélateur du secret qui lui a été confié, c'est évident. On peut donc très logiquement admettre alors que le secret se fonde sur deux choses clés, la grotte et le corps supposé du Christ (que ce soit lui ou une mauvaise interprétation), pas sur la personne de Marie Madeleine elle même, sinon Rivière l'aurait mis au centre de son ouvrage.

Saunière et ses acolytes ont très bien pu être influencés dans leur interprétation de leur trouvaille par les légendes tournant autour de la Sainte Baume et notamment le reliquaire montrant la barque avec un corps entouré de bandelettes, donnant ainsi un rôle majeur à Marie Madeleine en qualité de "gardienne" du corps du Christ. Marie Madeleine n'est plus l'objet central du problème, c'est davantage son rôle qui est mis en avant, et Saunière devient alors son successeur dans ce rôle de gardien. Cela expliquerait alors pourquoi il construit la tour Magdala, orientée vers la grotte et l'aven, car il aurait alors pris à coeur de surveiller le lieu ou repose le corps du Christ, reprenant l'héritage de Marie Madeleine à son compte, comme une mission sacrée. La tour "Madeleine" est là pour garder ce bien précieux, tout comme Marie Madeleine l'aurait fait de son temps.

Le tout serait donc de savoir si c'est bien le corps du Christ qui a été ramené par Marie Madeleine, ou si le corps aux cheveux roux et à la peau blanche caché dans une grotte (probablement dans le réseau dont l'aven Paris est une des fenêtres d'accès) est lié à un autre personnage.

Là encore, si on est logique, il est peu probable que le tombeau du Christ ait été accompagné d'un trésor funéraire. Or il semble qu'ici, nous ayons ces deux éléments : un corps dans un tombeau (d'où l'obsession nouvelle de Rivière et sa construction dans l'Eglise d'Espéraza) et une quantité d'or importante.

Tu as trouvé par exemple les preuves que Saunière fondait des éléments en or, et on peut supposer que cela lui permettait de revendre le métal ainsi obtenu sans révéler l'origine et la forme des objets qu'il avait trouvé (que ce soit des pièces d'or ou du mobilier ouvragé). On peut aussi comprendre que si les protagonistes pensaient être en présence du Christ, ils aient trouvé étrange qu'il soit accompagné dans sa dernière demeure par un tel mobilier et une telle richesse, ce qui est incompatible avec le personnage des Evangiles et l'histoire de Marie Madeleine débarquée en France.

Quel pourrait donc être ce personnage caché dans un grotte avec un immense trésor funéraire si ce n'est pas le Christ ? On peut penser à un Roi Wisigoth : il serait alors logique de penser, vu l'histoire de Rennes, que la dépouille d'un roi goth soit accompagnée d'une grande quantité d'or, notamment liée aux butins amassés à Rome lors du sac de la ville. Ce qui l'est moins, c'est que ce Roi fusse caché dans le réseau souterrain débouchant à la grotte Marie Madeleine en passant par l'aven Paris, alors qu’il aurait été plus logique qu'il soit enseveli sous Rennes elle même. Peut être que cela pourrait expliquer les fouilles de Saunière et ses recherches sous l'Eglise dans un premier temps, recherches qui n'ont peut être pas abouti et l'on fait se réorienter sur la grotte en face. On voit très bien que ses constructions (Grotte artificielle et Tour Magdala) ne se font que suite à ses fouilles dans le réseau de grottes de l'aven Paris, et pas du tout par rapport à ses recherches sur Rennes même.

Seconde incohérence par rapport à l'hypothèse wisigoth, et non des moindres, c'est la présence d'une écriture de type araméen laissée par Saunière en indice sur le livre de Marie Madeleine, un type d'alphabet qui n'a rien à voir a priori avec la culture goth, et donc qui n'a rien à faire sur un tombeau goth (ni même sur le tombeau d'un seigneur de Rennes soit dit en passant).

L'hypothèse la plus logique, si on rassemble tous ces éléments, c'est que Saunière a découvert ou redécouvert la sépulture d'un personnage important originaire du proche orient, et accompagné d'un très riche et imposant mobilier en or, avec des inscriptions en araméen (sur les objets, des parchemins ou le tombeau lui-même). Peu de probabilité que cela soit le Christ (trop de richesses, c'est incompatible avec le personnage) ou un roi Wisigoth (écriture incompatible avec la culture). Compte tenu des découvertes à Glozel mais aussi des traditions orales juives, il est possible que ce personnage soit lié à la migration de peuples de Judée comme les Edomites.

Une dernière hypothèse, liée encore aux traditions orales juives, peut aussi nous donner une piste, certes plus exotique, notamment par rapport à la véritable histoire d'Asmodée. Selon ces légendes, Asmodée aurait été le roi d'Edom au temps de Salomon. Si on regarde au delà du mythe, on s'aperçoit alors que la description de ce peuple est la suivante : ce sont des personnes de grande taille, rousses, qui ont établi leur habitat dans des réseaux de grottes reculées et qui accumulent volontiers de grandes quantité d'or (d'où le lien entre Asmodée leur roi et les trésors enfouis). Dans cette épopée d'origine racontant les relations entre Salomon et de ce peuple de géants, Asmodée n'est pas emprisonné sous le Temple comme le content les traditions plus tardives, mais s'enfuit avec les siens et on ne retrouve plus aucun trace d'eux par la suite.

Cette idée d'un peuple de grande taille en Palestine se retrouve déjà avec l'arrivée de Moïse après la fuite d'Egypte, puisque les éclaireurs qu'il envoie en terre promise reviennent en décrivant des peuples farouches et de très grande taille habitant la région convoitée. Plus tard, c'est David, père de Salomon, qui est confronté au géant Goliath. La Génèse parle aussi d'une période de l'histoire où vivait des géants (avant le Déluge) et la tradition rabbinique continue de rapporter cela en référence au peuple des "Réphaïm" (littéralement géant en hébreu). Il est aussi possible que ce peuple ne soit que le reliquat d'une ancienne culture dite "cyclopéenne", ayant laissé des traces nombreuses tout autour de la Méditerrannée : tumulus, menhirs, cromlechs sont plus anciens que la présence celte. On retrouve des constructions cyclopéennes aussi en Sardaigne, en Italie, à Maltes et en Grèce (Mycène), au Liban (plateforme de Baalbek) et à Jérusalem (fondations cyclopéennes antérieures au mur des lamentation et identiques à celles de Baalbek) toutes antérieures à la présence des hébreux ou des celtes dans ces régions. Sachant qu'Asmodée, dans la légende qui le lie au Roi Salomon, porte un bijou en forme de cercle noir sur le front, on peut tout à fait imaginer d'où vient la légende des cyclopes constructeurs (d'où le terme "cyclopéen" tiré des légendes grecques).

Il est donc fortement envisageable qu'il ait subsisté un peuple de grande taille au Proche Orient mais présent auparavant dans tout le bassin méditerranéen, et plus particulièrement dans la région désolée au sud de la Palestine sur le territoire d'Edom. Que ce peuple ait migré vers les Balkans puis vers l'Europe suite aux rapports conflictuels qu'ils entretenaient avec les royaumes concurrents, et notamment les hébreux (Moïse, David et Salomon). Que ce peuple ait utilisé un alphabet commun aux peuples de la région à cette époque (proto araméen). Selon la tradition juive, ces édomites se seraient installés en Europe, et pourquoi pas en France et aurait ainsi privilégié des zones d'installation comportant de nombreuses grottes et des sources thermales en moyenne altitude.

Proche de Glozel, on trouve par exemple de mystérieux souterrains artificiels creusés en forme de Phi grec, et dont l'origine et la fonction n'ont jusqu'à présent jamais été expliqués (on en retrouve rien à l’intérieur). Leur grand nombre et leur localisation très limitée à une zone très précise (communes d'Arfeuille et de Laprugne) pourrait faire penser à une petite agglomération troglodyte, et cela autour de sources hydrothermales et ferrugineuses (Ferrière sur Sichon), compensant ainsi la relative rareté des grottes naturelles (présentes mais moins abondantes que dans le Razès). Note aussi que lors des fouilles à Glozel, on a retrouvé des empreintes de main de très grande taille imprimées dans l'argile, ce qui confirme le caractère "géant" de cette population.

Ce parallèle, surtout avec la présence d'un alphabet très ancien issu du Proche Orient et rapporté par Saunière lui même, pourrait relier Ferrière sur Sichon (Glozel) avec Rennes le Château. Rajoutons à cela la tradition juive toujours considérée aujourd'hui comme authentique par les rabbins actuels attestant la migration de peuples habitant Edom vers l'Europe, peuples qui du temps de Salomon étaient considérés comme d'habiles tailleurs de pierres (constructions cyclopéennes ) aux habitudes troglodytes, et on a peut être là une solution globalement homogène.

Ma thèse est donc la suivante :

1 - Une population résiduelle d'hommes de grande taille à la peau blanche et aux cheveux roux, aux habitudes troglodytes sont repoussés par l’établissement et le développement du Royaume d'Israel à partir de -1500. Ce peuple est avéré à plusieurs reprises dans les récits bibliques (Genèse, éclaireurs de Moïse en Palestine, Goliath contre David, légende d'Esaü, peuple d'Edom et leur Roi géant Asmodée). Ils migrent via les balkans (peut être en plusieurs vagues) et s'installent en Europe, et notamment en France, sur des zones comparables à celles qu'ils ont quitté, c'est à dire en moyenne montagne, comportant des sources thermales et des habitats rupestres. Ils possèdent une certaine maitrise de la taille de la pierre (ils creusent des souterrains annulaires ou montent des forteresses cyclopéennes, mais construisent surtout le premier temple à Jérusalem pour le compte de Salomon). Ils enterrent leurs morts dans des sépultures souterraines avec un riche mobilier, et la légende retient d'eux qu'ils sont gardiens d'importants trésors en or (intérêt cultuel pour l'or probablement). Ils utilisent un alphabet assez primitif propre à la région du Proche Orient de l'époque, et partagé sous des formes très proches par les différentes nations de la région, Araméens, Phéniciens, Hébreux, Nabatéens, Grecs anciens.

2 - Le berger Paris trouve par hasard un passage qui le mène vers la sépulture d'un roi édomite dont le corps repose dans un cercueil brut taillé dans la roche, une technique qu'on retrouve aussi dans les fauteuils du Diable et typique des constructions dites cyclopéennes. Le corps est relativement bien conservé par une technique de momification très répandue au Proche Orient (Egypte notamment mais pas seulement). Le corps est massif (environ 2 mètres), la peau blanche et il porte une barbe et des cheveux roux. Tout autour, est disposé un vaste mobilier funéraire comportant des inscriptions en araméen ancien, notamment des objets en or. Certains objets comportent aussi des étoiles à 6 branches, puisque ce symbole est avant tout celui d'Asmodée, un roi édomite soumis par Salomon, on peut donc supposer qu'il est d'abord attaché à la culture de ce peuple et non aux hébreux. Le berger est condamné pour vol mais les seigneurs de Rennes mettent tout de même la main sur la sépulture. Ils n'osent se servir pensant être en présence de la sépulture de Jésus, une interprétation erronée mais logique dans le contexte des légendes et des connaissances de leur époque : arrivée légendaire mais hypothétique de Marie Madeleine avec le corps du Christ, présence d'une écriture ressemblant à l'araméen, étoiles à 6 branches dites "sceau de Salomon" (reprise dans les armoiries des Hautpouls) sur le mobilier de la tombe.

3 - Les seigneurs de Rennes gardent le secret, car ils ont peur des conséquences de cette découverte, notamment le fait que Jésus ne serait finalement pas ressuscité, alors que la résurrection est le pilier de la religion chrétienne. Ils se transmettent ce rôle de gardiens mais sont contraints de révéler leur secret à la mort de Marie de Nègre d'Ables. Le secret est confié à L'abbé Bigou qui laisse des indices sur l'emplacement de la sépulture, mais aussi sur différentes caches ou il dépose à plus tard les divers dons faits par Marie de Nègre d'Ables.

4 - Ces indices, notamment un ou plusieurs parchemins en latin cachés dans l'Eglise de Rennes le Château, sont découverts par hasard par Saunière lors de travaux de réfection. Ces instructions sont partiellement décodées par l'Abbé (avec l'aide d'experts) et l'orientent vers différentes caches, notamment des caches de pièces d'or et de bijoux laissés en garde à Bigou en cas de besoin par Marie Nègre d'Ables, mais aussi l’emplacement d'autres instructions ou/et des références à un tombeau secret et son trésor (peut être n'est il pas encore au courant de sa véritable nature). Il cherche alors ces autres éléments dans le caveau des seigneurs de Rennes. Soit par dépit soit grâce à ces nouveaux éléments, sa recherche l'oriente ensuite dans un second temps vers la grotte Marie Madeleine et l'aven Paris, puisque c'est grâce au berger que les seigneurs ont découvert la sépulture.

5 - Saunière découvre alors UN tombeau (et pas plusieurs, comme on le voit dans son journal, ce qui exclut que cette note fasse référence à la crypte de l'Eglise comportant probablement plusieurs tombeaux). Il comprend alors la portée de sa découverte. Il construit la grotte dans les jardins et arrange la décoration de l'Eglise. Il se sent dépositaire de la mission de Marie Madeleine, gardienne selon la légende du corps du Christ ramené de Palestine. Pour remplir ce rôle sacré, il construit la tour Magdala qui lui permet de veiller sur le tombeau en continu. Saunière s’identifie fortement à Marie Madeleine et la prend pour modèle en qualité de gardienne du corps du Christ.

6 - Autres hypothèses complémentaires : La fortune de Saunière provient peut être uniquement des caches d'or laissées à Bigou par Marie de Nègre d'Ables afin que l'abbé puisse remplir ce rôle de gardien dévolu aux précédemment seigneurs. Celui-ci ne pourra utiliser ces ressources à cause de sa fuite en Espagne, et les cache à divers endroits, laissant du même coup une série d'instructions à ses successeurs au cas où ils ne puissent revenir (ce qui fut la cas). La présence d'un riche mobilier funéraire en or dans le tombeau est attesté par les trouvailles du berger Paris, mais il n'est pas certain que Saunière ait touché à ce trésor pour des raisons religieuses. Il a peut être seulement fondu/offert les pièces et bijoux laissés par Marie de Nègre d'Ables à Bigou sans toucher au trésor du tombeau.

La construction de la villa Béthanie ne sert pas à satisfaire les besoins de Saunière, puisqu'il n'y loge pas, mais à recevoir des personnalités. Peut être peut on imaginer que le secret s'est ébruité (via l'Evêque de Carcassonne, son protecteur et mentor depuis la découverte des parchemins dans l'Eglise), et que la villa n'est qu'un moyen de recevoir ces visiteurs de marque venus voir le "secret", et non les accueillir pour des séjours de loisir. Sur les quelques personnalités connues ayant séjourné à Rennes, combien d'autres ont pu passer par là sous de fausses identités sans s'y attarder par besoin de discrétion.

Les demandes de messe sont alors un moyen ingénieux pour rémunérer/financer Saunière sans impliquer/nommer les visiteurs de marque venu voir la sépulture. Saunière prend probablement de multiples précautions lors de ces visites pour que ces invités ne connaissent pas l'emplacement exact du lieu où ils les emmènent.

7 - L'abbé Rivière apprend par les confessions de Saunière que celui-ci est devenu le gardien de la sépulture de Jésus qu'il a découvert dans une grotte, donnant ainsi témoignage que Jésus n'est pas ressuscité, ce qui bouleverse Rivière et l'obsèdera au point de construire une grotte dans son Eglise d'Esperaza contenant un Christ roux gisant aux yeux à moitié fermés.

8 - Diverses hypothèses ont été avancées par les "initiés" à ce secret (Boudet, Saunière etc...) pour concilier le dogme catholique avec cette découverte d'un corps : la thèse d'un jumeau du Christ, seule explication pouvant faire cohabiter un Christ vivant et un Christ en tombeau a du leur paraitre une solution satisfaisante. Selon cette interprétation, l'un aurait peut être ressuscité et l'autre non. La présence dans la barque du reliquaire de Sainte Baume, d'un Christ vivant à côté d'un corps entouré de bandelettes a pu confirmer ou influencer leur démarche intellectuelle. Rivière n'avait il pas mis un christ vivant au dessus de sa grotte où git aussi un Christ mort ? Ou encore ne voit-on pas la présence d'un enfant aussi bien dans le bras de Joseph que de Marie dans l'Eglise de Rennes le Château ? Dans tous les cas, concilier le dogme officiel avec l'existence d'un christ mort dans un tombeau a du bouleverser les curés dans leurs croyances et leurs questionnements.

Les monts de Blonds en Limousin

Blond, un petit village limousin à 30 kilomètres d'Oradour sur Glane.

Les monts de Blond – petit massif granitique à l’ouest de Limoges –, évoquent les recoins les plus mystérieux de la Bretagne intérieure. Plusieurs mégalithes dans cette « montagne » secrète, bulle de nature fourmillant de légendes. L’endroit ne culmine qu’à 515 mètres, mais l’altitude a joué plus d’un tour aux aviateurs, surpris par le relief un jour de brume. Plusieurs avions s’y sont écrasés avant qu'un radar d’aviation civile ne soit installé au milieu des années 1990. Une sorte de triangle des Bermudes.

Les habitants de Bellac, cité médiévale faisant office de porte d’entrée des monts de Blond, ne s’y risquaient jusqu'à récemment : les monts étaient jadis le “pays des sorciers”. Mille légendes qui courent sur les monts de Blond. Ce chien mystérieux qu’on apercevrait à l’orée du bois. Cette femme décapitée qui hanterait les berges de la Glane. La statue de la Vierge, perchée en haut de l’édifice, qui tournerait la tête pour suivre le mouvement des visiteurs. En suivant le sentier des mégalithes, on tombe sur la chapelle du Bois-du-Rat, l’une des dernières églises-granges de la région. Les paysans y venaient pour obtenir la guérison de certains animaux.

Très longtemps, ce territoire a été sans véritable voie de communication, très enclavé. On y a longtemps vécu dans une certaine autarcie et des traditions y ont perduré plus longtemps qu’ailleurs…

Les nombreuses vallées et les multiples étangs cachent encore leurs sombres légendes. Il y a quelque chose qui rappelle l’ambiance mystérieuse de Brocéliande ou des monts d’Arrée, hauts lieux de la Bretagne intérieure.

Le chaos rocheux de Puychaud marque la ligne de partage des langues d'Oc et d'Oïl. On y trouve des Dolmens, comme celui de la Borderie, à Berneuil près du village de Blond.

dolmen de la Borderie

On y trouve aussi la pierre branlante de Boscartus, 120 tonnes posées en équilibre comme par magie sur une autre pierre. La « pierre à sacrifices », près du bourg de Ceinturat (bloc de granit qui porte à son sommet des creux en forme de corps humains sacrifiés). Plus loin, près de l’étang de Fromental, une insolite pierre en forme de gigantesque cèpe. Le dolmen de Rouffignac ou les Rochers des fées, à Cieux, qui servirent d’abri au néolithique, puis de nécropole. La « pierre à cupules », à l’entrée du village d’Arnac, est un menhir qui porte d’étranges signes de croix gravées. Ce mégalithe a été objet de vénération jusqu’au 10e siècle au moins. Une religion païenne – survivance de l’époque des druides – qui était vue d’un mauvais oeil par l’Église. Celle-ci a fait détruire nombre de dolmens ou les a christianisés en gravant ce genre de croix. Le menhir de Ceinturat, classé monument historique, impressionnant, est le plus grand du Limousin : 5,10 mètres de haut.

à suivre...


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