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Nature Humaine (amocalypse)
Santé>Méditation

Première version: 2014-12-12
Dernière version: 2017-11-25

Méditation

Sommaire de la page


Préambule

La méditation est la base de tout pour ressentir le Qi, pour développer ses pouvoirs psychiques. Il s'agit d'atteindre le calme intérieur pour couper le mental et laisser s'exprimer les niveaux de conscience au dessus du mental lié au physique.

Avertissement

La méditation sur une divinité, un saint ou autre image est une technique utilisée par les religions pour que des centaines de milliers d'adeptes donnent de l'énergie à une égrégore, énergie que les chefs religieux sauront utiliser à vos dépends ou pour eux-mêmes. Evitez ce genre de méditation qui n'apporte rien au niveau spirituel, voir vous prépare à de futures possessions.

Vous connaissez maintenant le but de ces rituels magiques à la même heure partout sur la planète (genre la messe du dimanche) et de manière approfondie lors des conjonctions planétaires (comme le 24 décembre au soir, au moment de la reprise de la croissance du taux vibratoire de la planète 3 jours après le solstice d'hiver, les feux de la saint Jean 3 jours après le solstice d'été, carême, etc.).

Les chefs religieux savent à partir de cette énergie télépathique envoyer des injonctions que nous prenons pour nos propres aspirations.

Le New Age est l'un de ces programmes de manipulation des peuples.

4 types de méditation

Dans tous les cas il s'agit de faire taire le mental (les réflexions de notre intelect, le cerveau gauche). Pour cela, il faut faire concentrer son attention sur des sujets chiants et peu variés, le cerveau gauche analytique se lasse vite et laisse le cerveau droit, l'inconscient, faire le boulot. C'est de l'auto-hypnose, car ce qui rentre en mémoire n'est plus contrôlé par le conscient ou le sub-conscient.

Pleine conscience

On se reconnecte à l'instant présent, on réinvestit son corps et ses sensations, on profite pleinement de son incarnation en ressentant les choses plutôt qu'être perdu dans ses pensées.

La concentration

On prends un sujet quelqconque (un insecte, un point sur une feuille blanche, un jardin zen) et on se concentre à bien analyser le sujet, a en apprécier les détails, les changements de teinte, à essyer de le reproduire en pensée même les yeux fermés.

Observer ses penser

En cas de problème psychologique, de bloquage émotionnel non résolu, d'un conflit de la journée que l'on va analyser, on essaye de faire le vide dans sa tête, on place sa conscience en arrière, et on observe les pensées qui nous viennent. Une fois la pensée analysée, on la laisse partir dans le flot du courant, on regarde celles qui arrivent derrière.

Faire le vide

Le but est de ne plus penser à rien. Ça permet de reposer le cerveau, on est plus en forme ensuite qu'après avoir dormi. Le but est de laisser toutes les pensées s'écouler. Une autre revient, on ne la combat pas, on la laisse partir, et ainsi de suite. Essayer de tenir le plus de minutes comme ça.

Pleine conscience

Définition

D'après John Kabat Zhin :

Diriger son attention d’une certaine manière, c’est-à-dire délibérément, au moment présent, sans jugement de valeur sur l'expérience vécue. L'attention est ainsi, à un moment donné et de façon volontaire, dirigée sur un point choisi, sans jugement et avec bienveillance. Plus précisément : l a pleine conscience est une pratique de l'attention et de l'éveil.

Ce mode de fonctionnement est mis en place volontairement sur un temps donné, que cela soit dans des pratiques formelles (méditations) ou au cours de ses activités quotidiennes (pratique informelle).

Ce mode d'être favorise l'acceptation inconditionnelle de l'expérience du moment (sensations, émotions, pensées, éléments de l'environnement extérieur), en se détachant d'un mode habituel réactif (c’est-à-dire: jugement, évaluation, catégorisation ou évitement de l'expérience) qui est fréquemment à la source de souffrances individuelles (autodépréciation, regrets, inquiétudes, anticipations anxieuses...).

Techniques d'application

Diverses techniques sont mises en pratique et entraînées dans le cadre de cette approche :

-La pratique de la méditation (définie plus loin).

-Des exercices d’attention sur les perceptions internes et externes, les sensations corporelles, les pensées et émotions ;

-La mise en évidence du « pilotage automatique » de l’individu au quotidien, et le développement du mode « être » en parallèle du mode « faire ».

-Le repérage des habitudes cognitives qui alimentent les ruminations mentales, et l'entraînement à l’acceptation du moment présent.

Indicateurs de l'état de pleine conscience

Quelles sont les indications de la Pleine conscience ?

Tout simplement rechercher un mieux-être au quotidien. Certaines indications spécifiques peuvent être également soulignées :

- Gestion du stress, de l'anxiété chronique, de l'insomnie, de la rumination mentale.

- Gestion de l'impulsivité (accès de colère, crises de boulimie),

- Gestion de la douleur chronique,

- Gestion de la détresse face à un mal-être psychologique ou une maladie chronique.

- Amélioration du perfectionnisme excessif.

La pleine conscience implique un engagement en temps de pratique, en ressources attentionnelles et en implication personnelle. Ce n’est pas une « méthode », c’est une véritable hygiène de vie.

Différences entre relaxation et méditation ?

- La relaxation vise explicitement un relâchement, une détente physique, musculaire et émotionnelle . En ce sens, sa pratique est ouvertement orientée vers un objectif que les pratiquants cherchent à

atteindre. Elle peut être utilisée de façon spécifique comme technique thérapeutique face à un malaise spontané (attaque de panique, conflit interpersonnel...). Elle est également souvent associée à une baisse de la vigilance.

- La méditation ne vise pas l'atteinte d'un objectif particulier (tel qu'un relâchement musculaire par exemple), mais correspond à un mode d'être ouvert à l'expérience du moment, quelle qu'elle soit, sans

chercher à la modifier. Les bénéfices observés en lien avec la pratique ne sont pas recherchés volontairement dans les séances . La méditation correspond à un mode d'éveil, d'attention et de conscience.

Description de la méditation

Méditer c'est s'assoir immobile (ou s'allonger, ou marcher lentement, ou encore pratiquer des exercices de Yoga) et porter son attention sur le moment présent. On se concentre en particulier sur sa

respiration, sans chercher à la modifier. On l'observe et on la suit, c'est tout ; ce n'est pas un exercice sur la respiration; elle ne sert que comme une " ancre" pour revenir au moment présent.

De nombreuses pensées ou émotions surviennent; on les observe sans rien rajouter, sans chercher à analyser... et on revient dès que possible au moment présent avec une grande simplicité, en utilisant sa respiration comme une ancre.

En complément, dans la journée, dans toutes les activités, réserver des moments pour être en "pleine conscience".

Méditer est simple, mais pas facile !

Dès que possible, il faut maitriser sa conscience sur sa présence "ici et maintenant". Nous ne vivons vraiment que dans le présent !

Renforcer son aura protectrice

Les forces pensées (des pensées émises par quelqu'un dans l'histoire et qui sont autour de nous sous forme de nuages noirs) tournent autour de nous en attendant que notrer aura diminue suffisamment pour rentrer dans notre corps (nous rendant malade ou victime de pensées néfastes (formes pensées) tournant en boucle). La méditation, en renforçant l'aura, permet d'éloigner ces forces-pensées, de se retouver soit même sans toutes ces énergies néfastes extérieures à nous-même.

Se reconnecter à son moi supérieur

Source : Havah Aryana, Inuaki - Le reptile en moi.

L'éducation, le double cerveau ajouté par les reptiliens, la chimie dans les vaccins, les médicaments et la malbouffe, le matraquage des médias, les ondes font que l'homme est déconnecté de son moi supérieur, le seul qu'il devrait écouter pour son incarnation en cours.

S'installer confortablement dans un endroit où personne ne risque de nous déranger, peut-être avant de se coucher.

Dire à son corps que, d'une façon naturelle et sans souffrir, toutes ses toxines, qui ne correspondent pas à Gaïa/la matrice, doivent quitter son corps. C'est très utile, on devrait le faire tous les jours.

Ensuite, demander à son moi supérieur de se connecter/relier à soi.

Lorsqu'on parle à son moi supérieur, on va, avec l'aide des forces de pensées, dans un endroit spécial. Par exemple, à côté d'un arbre, au bord de la mer que l'on peut toucher. On peut aller en pensée où on veut. Là où ça nous plaît. Ca peut être un endroit inventé, où l'on retourne régulièrement en méditation, que l'on prends soin de visualiser, de construire, de batir progressivement jusqu'à ce qu'il acquiert une force de réalité.

Aller dans cet endroit, regarder l'eau, puis ce qui l'entoure. Sentir l'odeur de l'endroit, toucher l'eau, la ressentir.

Nommer cet endroit "la place des vérités secrètes", de cette façon, personne ne peut y entrer. Il correspond au centre profond de notre moi, a nous en quelque sorte, où l'on peut toujours se réfugier en cas de problème. Il devient un sanctuaire.

Ensuite il faut essayer de concevoir son moi supérieur. Au début, on est submergé par un amour gigantesque. Si énorme qu'on a l'impression de ne pas pouvoir le contenir dans notre corps. Après cela, on se sent soulagé et en fait.

Une fois cet état atteint, on peut parler à la matrice. Lui demander ce qu'on aimerait (qui ne doit pas léser ou intervenir sur autrui). On ne peut pas guérir sa grand-mère, mais on peut lui demander de quoi elle est malade. - A noter qu'habituellement, il est précisé qu'on ne peut demander pour soit mais que pour les autres -

Poser la question, même mentalement, le moi supérieur sait ce qu'on veut. Faire le vide, la réponse arrive. La réponse ne peut être fournie que par bribes, le cerveau humain étant limité et ne peut emmagasiner trop d'informations.

Si on veut guérir, le cerveau montre d'abord la maladie, ensuite la cause. Ce n'est qu'en résolvant la cause qu'on pourra guérir. Pour cela, il faut vraiment tenir à ce qu'on dit.

La réponse peut arriver sous forme de "film" dans sa tête, de message, de pensée, ou sous forme de rêve.

Si c'est une maladie karmique, il nous le fera savoir. Mais il faut savoir que nous vivons une époque où nous pouvons résoudre tous nos problèmes du passé. Ce qui est important c'est de le vouloir.

On peut en retour éprouver un amour gigantesque envers le moi supérieur.

Trouver ses problèmes psychologiques

Méthode de balancer horizontalement la main devant soit lentement pendant 30 s, en se remettant dans les conditions (images, psychologie, sons, etc.) du choc émotionnel, et au bout de 30 s on est censé voir une image montrant ce qui nous bloque et nous fait du mal depuis tant d'années. le refaire quelques fois si ça ne marche pas la première fois.

Pour déterminer ce qui nous bloque, atteindre la pleine conscience. Commencer à méditer en se focalisant sur l'instant présent, sur sa réspiration, son corps, etc. et regarder sans les combattre ni les juger les pensées qui nous viennent à l'esprit, on devrait voir celles qui font mal et reviennent le plus souvent. On peut le faire 4 min, plusieurs fois pour choper ce qui ne va pas.

S'endormir en une minute avec la méthode 4-7-8

Pour remédier à cet état anxieux et s’endormir très rapidement, Andrew Weil, chercheur à l'Université de l'Arizona, a développé un exercice de respiration profonde. Le spécialiste affirme même qu’avec un peu d’entrainement et la juste concentration, une personne peut s'endormir en une minute seulement et ce, même dans une période de stress intense. La méthode, intitulée "4-7-8", permet de se vider l’esprit, retrouver son calme et détendre les muscles et ce, en quelques étapes relativement simples. La méthode 4-7-8 Pour ce faire, il convient tout d’abord de placer le bout de la langue contre le palais, juste derrière les incisives supérieures. La langue devra rester dans cette position durant l’intégralité de l’exercice. Celui-ci fonctionne de la manière suivante : 1. Expirez tout l’air contenu dans vos poumons par la bouche 2. Fermez la bouche et inspirez doucement par le nez en comptant mentalement jusqu'à 4 3. Retenez votre respiration en comptant mentalement jusqu'à 7 4. Expirez de nouveau l'air par la bouche bruyamment en comptant mentalement jusqu'à 8 Le cycle constitué de la deuxième, troisième et quatrième étape doit être effectué quatre fois. En d’autre termes, il faudra à quatre reprises inspirez 4 secondes, retenir sa respiration 7 secondes, et expirez durant 8 secondes. Bien sur, il ne s’agit pas d’une solution immédiate. La méthode demande un peu d’entrainement mais s'avère particulièrement efficace. "Ce n'est pas une méthode que l'on fait une fois et que l'on réussit du premier coup. Elle requiert un minimum d'exercice mais est d'une simplicité enfantine" et peut être réalisée dans toutes les positions, explique Andrew Weil. Constance et continuité Selon l’expert, celle-ci fonctionne car elle favorise une meilleur oxygénation. "Respirer profondément a un impact physiologique mais aussi psychologique, sur le processus de la pensée, en ce compris votre humeur. En se concentrant de manière très simple sur votre respiration, vous pouvez réussir à vous détendre". Andrew Weil recommande constance et continuité pour pouvoir prétendre à de bons résultats. Il précise : "Vous devez faire cet exercice deux fois par jour religieusement. Il deviendra une merveilleuse façon de vous aider à vous endormir. Vous pouvez le faire plus souvent dans la journée". "Après environ quatre à six semaines, vous verrez de magnifiques changements dans votre corps", conclut le spécialiste.

Article de Claude Tracks

Trouvé sur la page de Claude Tracks

Il résume bien les étapes de la maditation : faire le vide ou se concentrer sur un sens pour arrêter le mental et le reposer, puis ensuite l'introspection pour aller au bout de chaque pensée, les décortiquer une à une, se reprogrammer en permanence.

LA MEDITATION

Quel est le rapport entre la méditation et les dauphins?

John Lilly déclare que les dauphins méditent 90% de leur temps. En effet, si on fait un EEG (électroencéphalogramme, instrument permettant d’étudier les impulsions électriques émanant du cerveau) à un dauphin, on se rend compte qu’il émet des ondes d’une longueur d’onde similaire à celle d’un être expérimenté en pleine méditation. C’est cette même activité cérébrale que l’on retrouve chez toute personne lorsqu’elle rêve.

D’autre part, les humains qui se préparent en méditant à une rencontre avec les dauphins semblent avoir avec eux un meilleur contact que ceux qui sont enfermés dans leur tête.

“Et, lorsque des êtres humains parlent de méditation, se sentant en communion avec la nature, ressentant un certain calme intérieur, c’est parce qu’ils sont alors à l’écoute de l’intelligence du coeur. Cette intelligence possède un rayonnement qui est éminemment sensibilisé par des entités comme les dauphins. Il est reconnu que des êtres qui ont cette sensibilité, se lient non seulement d’amitié avec les dauphins, mais que les dauphins le sentent et les accompagnent dans leurs exercices.”

Robert Linssen,

Interview personnelle, Janvier 1996.

“Il me semble impossible de parler de la méditation sans parler du principe de ralentir. Ce concept est très important (…) Pourquoi ralentir pour la personne qui ne s’intéresse pas à la psychologie ou à la spiritualité? (...) Nous vivons dans un monde bombardé sans cesse par des idées, des images, des informations, et il est difficile pour nous de savoir qui nous sommes... La méditation est une manière de réduire le stress, de se relaxer, mais aussi, cela nous rend plus conscients de qui nous sommes et de comment arriver à atteindre nos objectifs. Pour en parler simplement, d’une manière pratique, la méditation pourrait être juste de s’observer respirer. Il y aura beaucoup de moments où nous serons distraits, et il suffira de revenir à notre respiration. Et chaque fois que nous nous reconcentrons, nous

expérimentons le fait de se recentrer sur soi-même, et le fait d’être relativement libre de toute distraction. (...) Quiconque pénètre dans ce calme commence à prendre du plaisir, en se posant des questions à son propre sujet, à propos de sa place dans le monde. Cela va l’amener à se poser les grandes questions fondamentales (à savoir qui sommes nous, d’où venons nous et où allons nous?). (...) À ce niveau, la méditation est un acte politique subversif qui permet de changer la planète. (...) Si nous ne sommes pas calmes et fonctionnons avec tous ces bruits intérieurs, nous serons dans un processus constant de réaction, copiant, survivant, plutôt que de nous engager profondément et créativement dans un travail de transformation.”

Ron Rabin, Psychothérapeute spécialisé dans les thérapies par les rêves,

Interview personnelle, Août 1995.

“La méditation véritable consiste essentiellement en une prise de conscience totale du fonctionnement de la pensée, de ses limites, de son rôle, de ses conditionnements, de son origine. L’être humain découvre alors que son esprit, tel qu’il le connaît et tel qu’il fonctionne, n’est que conditionnement, réactions mécaniques, mais complexes, de mémoires. En cette découverte réside l’éveil intérieur, révélateur de lucidité impersonnelle et d’insondable félicité.”

Robert Linssen. "La méditation véritable".

“Méditer, c’est se vider du connu. Le connu est l’action de la volonté et la volonté en actes est le prolongement du connu, de sorte que l’action de la volonté ne peut jamais vider l’esprit... Un esprit "vide" prend naissance lorsque la pensée devient consciente de ses actes. La méditation est l’innocence du présent; elle est toujours seule.”

Krisnamurti, "La révolution du silence".

“Le repos, trésor si précieux qu’on en faisait jadis le partage des dieux.”

La Fontaine.

“Entre un mental très concentré et un mental non-concentré, quelle est la différence? C’est la même qu’entre une lampe de poche et un laser. Avec la lampe de poche, on voit de la lumière, mais c’est de la lumière non-organisée, qui va dans toutes les directions. Le laser, c’est une lumière monochromatique qui va dans le même sens et, de ce fait-là, elle acquière des propriétés qu’elle n’aurait pas autrement. Si on avait dit, il y a un siècle, qu’avec de la lumière on pourrait faire un trou dans les coffres-forts, tout le monde aurait rigolé.

Or, aujourd’hui, avec le laser, c’est possible. Il en va de même pour la méditation.”

André van Lysebeth, Professeur de yoga,

Interview personnelle.

“General Motors, McDonnel Douglas ou IBM frappés d’ésotérisme? Ces compagnies paient à leurs salariés des formations à la méditation transcendantale pour leur apprendre à déstresser. Mais aussi en guise de médecine préventive, pour diminuer les risques de maladies cardiovasculaires. Pratiquée par 1 million de personnes aux États-Unis, largement répandue au Japon, remboursée par la Sécurité Sociale en Grande-Bretagne (…), cette méthode de relaxation (…) permettrait en quinze minutes quotidiennes d’atteindre une détente profonde bénéfique pour le moral et, à en croire des études scientifiques, pour la

santé. La méthode a des effets positifs sur le stress et donc, sur l’hypertension, sur l’anxiété chronique et sur les addictions, comme l’alcool, le tabac, les médicaments ou les drogues (…).”

Magazine l’Expansion, 8 Janvier 1998, N° 564.

En 1880, les moines chrétiens du mont Athos, en Grèce, pratiquaient la méditation et l’hypnose. Durant l’Inquisition, ceux qui pratiquaient "la méditation véritable" étaient considérés comme hérétiques et brûlés vifs. S’ils reconnaissaient qu’ils avaient fait un pacte avec le Diable, leurs juges étaient plus cléments. Ils leur tranchaient la gorge ou leur coupaient la tête. Aujourd’hui, la pression sociale, le jugement des "autres", a remplacé l’Inquisition. La "méditation" a souvent acquis une connotation douteuse, éloignée de sa réelle nature. Les individus qui respectent les normes en vigueur ne méditent pas, du moins, pas consciemment et profondément comme nous allons le voir. Ils posent souvent un regard amusé sur "cette chose étrange venue d’ailleurs". Certains traitent ceux qui pratiquent la méditation de doux rêveurs, d’autres les voient comme des "gourous potentiellement dangereux".

“Mais qu’est-ce que la méditation? N’est-ce pas quelque chose qui aurait à voir avec les sectes ou les religions?”

Tel était mon point de vue, il y a à peine quelques années. Non seulement la méditation (comme décrite dans ces pages) ne fait pas partie du programme des sectes et des religions, mais au contraire, il s’agit d’un outil qu’elles ont toujours combattu.

La méditation est l’un des outils les plus subversifs qui existent. Les membres des milieux à vocation alternative feraient bien de s’en rendre compte.

Je n’ai pas la prétention de vous donner la technique parfaite de méditation. Elle n’existe pas car nous sommes tous différents.

Ce qui compte, c’est que vous trouviez votre technique, par vous-même. À cette fin, je voudrais vous expliquer les effets que produisent "la méditation classique" et "la méditation approfondie". Une fois ces informations intégrées, vous serez libre de méditer ou pas, et si vous vous lancez dans cette aventure fantastique, vous serez capable de choisir, voire de créer votre propre système de méditation.

Si je me limitais à vous donner une technique sans vous en expliquer les tenants et les aboutissants, je vous demanderais de suivre un dogme. Bien au contraire, ce que je vous propose, c’est la liberté. La liberté de pouvoir choisir. Mais pour cela, il faut d’abord apprendre. Sinon, vous n’êtes que libre de choisir entre ce que vous connaissez et ce que vous connaissez, ce qui n’est absolument pas la liberté. Je vous rappelle cette phrase de Bob Marley: “Emancipate yourself

from mental slavery, no one than yourself can free up your mind.”,

“Émancipez-vous de l’esclavage de la pensée. Personne d’autre que vous ne peut libérer votre esprit.”

Je trouve qu’il est fondamental d’intégrer et de garder à l’esprit ce qui suit. Bien sûr, afin de vraiment comprendre, un minimum de pratique est nécessaire, afin de "vivre" ce que je dis. Et vous ne pourrez découvrir de quoi je parle qu’en essayant avec une certaine persévérance.

Mais une fois que vous aurez vraiment ressenti ce qu’est la méditation. Une fois qu’elle vous aura permis d’approfondir votre connaissance intérieure, vous serez libre de la pratiquer régulièrement ou pas. À cette fin, n’hésitez pas à aller relire la théorie sur la manière dont notre activité énergétique cérébrale nous donne accès à des mémoires plus ou moins profondes.

Ce que j’appelle la "méditation classique", c’est entre autres le fait de se concentrer sur un de ses sens, afin de reposer la partie logique de son cerveau. Nous fonctionnons alors avec notre instinct, avec les conséquences que nous connaissons. Nous méditons tous de cette manière, tous les jours, sans le savoir, et nombreuses sont les personnes (surtout celles vivant dans la nature) qui n’ont pas besoin de "méditations formelles", car elles sont assez équilibrées. Certains relaxent leur mental en jouant de la musique, en peignant, en sculptant, ou encore en jardinant. D’autres le font en faisant l’amour, en pratiquant un sport, ou en regardant un tableau.

Nous avons chacun nos petits trucs. Si on ne relâchait pas notre mental de temps en temps, on “deviendrait fou”. J’utilise les guillemets, car c’est un peu ce qui est en train d’arriver à la plupart des habitants de notre planète. Ils ne relâchent pas assez leur mental et tout devient de plus en plus fou. Quand on repose la partie mentale de son cerveau, elle se relaxe comme un muscle pour fonctionner mieux ensuite. Mais attention, il ne suffit pas de pratiquer l’une des activités énoncées ci-dessus pour calmer son organe mental. Il faut le faire avec concentration.

Beaucoup de personnes pensent en faisant l’amour, en peignant ou en jardinant. Cela n’est bien sûr pas mauvais en soi, si on s’en sert pour se vider de pensées obsédantes et qu’ensuite, on relaxe son mental comme expliqué ci-dessous. Ceux qui ne pratiquent pas une activité relaxante pour le mental ont besoin de beaucoup plus dormir. De cette manière, ils relaxent leur organe mental et se connectent à l’énergie en dormant. Le fait "d’être dans la lune" est une attitude méditative mal connue et peu respectée.

Depuis ma plus tendre enfance, chaque fois que je suis "dans la lune", mes semblables se sentent obligés de me sortir de cet état fantastique. Ils me disent: “Hé, ho, réveille-toi, tu es dans la lune!”. Ce phénomène est une espèce de système de sécurité qui se met en route automatiquement lorsque nous avons besoin de calmer notre organe mental. Nous sommes alors soudainement attirés par un point précis, qui nous attire et nous hypnotise. La sensation est très agréable, et gare à celui qui me coupe de cet état. J’ai toujours des difficultés à ne pas lui en vouloir. Afin que cela n’arrive plus, j’explique à cette personne tout ce que je viens de dire. Je revendique le droit d’être dans la lune. Et ce, autant pour les enfants que pour les adultes.

Il en est de même lorsque l’on pense.

Nous n’avons effectivement pas l’habitude de dire: “Attends, ne m’interromps pas, j’étais en train de penser...”. Pourtant, c’est un réflexe qu’il faudrait avoir, comme d’ailleurs, celui d’apprendre à voir si quelqu’un est en train de penser. S’aménager des moments pour penser est fondamental si on ne veut pas penser sans cesse et, de ce fait, ne pas profiter pleinement de ce que l’on est en train de faire dans le moment présent. Pour arriver à cela, aménageons-nous des moments pour penser... Allons au bout de chaque pensée afin qu’elle ne vienne plus nous

encombrer. Selon le dictionnaire, l’une des définitions de "méditer" est "approfondir".

Approfondir chaque pensée pour qu’elle ne vienne plus "tourner" dans notre tête.

Il est important ici de préciser que le but de cette démarche n’est pas d’arrêter de penser. La pensée est un outil fantastique qui nous permet d’accéder à l’état "d’être humain". Le but est de penser un peu moins, afin de penser beaucoup plus juste.

D’ailleurs, "méditer" vient du latin "meditari", qui signifie entre autres "se préparer à quelque chose". Se préparer à vivre le moment présent. Se préparer à penser. La méditation classique est aujourd’hui enseignée dans des universités comme Harvard, dans des sections aussi diverses que le droit ou le business.

Quant à la méditation approfondie, elle est beaucoup moins répandue. C’est tout à fait normal, vu la logique de notre monde actuel. Bien que la méditation classique nous apprenne à mieux "voir" et "sentir" le monde tel qu’il est, c’est dans la méditation approfondie ou "méditation véritable" que réside l’aspect le plus subversif de toute la démarche. Je dis "subversif" car il s’agit de l’une des clefs qui nous libérera de notre esclavage mental, dont nous n’avons souvent pas conscience. "Subversif" veut dire "susceptible de déstabiliser les institutions,

l’ordre établi". Comprendre le fonctionnement de notre corps et de notre esprit est l'un des buts de ce que certains appellent la méditation véritable, qui est en quelque sorte l’étape qui suit "la méditation classique". Certains ne seront pas d’accord avec moi.

Ils diront que la méditation est tout le contraire, qu’elle sert à se vider l’esprit. C’est en partie vrai. Mais il ne s’agit que d’une étape intermédiaire entre "l’approfondissement de nos pensées" et "l’auto-apprentissage de notre propre fonctionnement." Je maintiens que le but de la méditation véritable (comme le décrit si bien Robert Linssen dans son livre La méditation véritable, que je vous conseille fortement) est de saisir l’essence même de notre être.

Apprendre à se voir penser n’est qu’une première étape.

Nous pouvons ensuite comprendre de l’intérieur comment apparaissent et disparaissent nos émotions, comment nous nous conditionnons. Cela nous permet aussi d’approfondir notre connaissance sur la manière dont nous sommes interconnecté avec toutes choses.

On apprend ainsi à mieux se connaître, ce qui amène inévitablement à une profonde remise en question. C’est peut-être précisément à cause de ce dernier point que beaucoup de personnes se limitent à la méditation classique. C’est fou toutes les excuses que l’ego s’inventepour ne pas se remettre en question. C’est tout seul que j’ai fait mes premiers pas dans "l’art de me voir fonctionner de l’intérieur". Je n’avais pratiquement rien lu ou entendu sur le sujet. J’étais juste arrivé à un moment de mon existence où j’en avais assez de penser. Par la suite, je me suis enrichi des points de vue des autres, mais sans jamais les accepter tels quels. Je leur faisais subir une remise en question profonde et méticuleuse. Pour cela, je les testais dans mon laboratoire intérieur. Je continue à faire de même aujourd’hui car, à ce petit jeu-là, plus on découvre, plus on se rend compte que l’on a de choses à découvrir. Cela peut paraître décourageant, mais c’est tout le contraire. Au début du chemin de la découverte de soi, il y a beaucoup de questions et peu de réponses. Lorsque l’on apprend, lorsqu’on gravit les échelons de la connaissance, c’est tout le contraire. Il y a de plus en plus de réponses et de moins en moins de questions. C’est pour cela que je trouve qu’il ne faut pas s’attacher et devenir dépendant d’une technique quelconque. Personnellement, j’essaye un maximum de choses. Tout ce que je ne connais pas m’attire.

Par exemple, j’adore le yoga ou la méditation. Ces deux "arts" m’ont fait vivre de réels moments d’extase. Pourtant, je ne les pratique presque plus car je ne cesse de découvrir d’autres moyens, d’autres modes de vie et d’autres techniques mentales. Je me sens de plus en plus libre et ivre de bonheur. Un bonheur intérieur que rien ni personne ne peut m’enlever. Il faut vraiment être très vigilant afin de ne pas quitter une prison mentale pour une autre. Je vous invite à faire de même. Peu de choses sont aussi enivrantes que le voyage intérieur.

Néanmoins, voici comment je pratique la méditation.

Paradoxe, paradoxe, quand tu me tiens !

Je m’isole dans un coin tranquille. J’évite les endroits dans lesquels je dors ou je travaille. Un espace rempli d’une énergie apaisante et neutre est idéal. J’évite au maximum la proximité de tout matériel électrique. Si je dois mettre des vêtements, je les choisis les plus larges et confortables possibles.

Je m’installe dans une position dans laquelle je peux être détendu. Il est important d’avoir la colonne vertébrale la plus droite possible. Souvent, je commence à m’installer en position de lotus. Mais plus ou moins rapidement, dès que j’en ai assez, je me couche sur le dos, ou je prends une autre position qui me plaît. Ce qui compte, c’est que chacun trouve sa position idéale afin d’être le plus décontracté possible. Je me concentre ensuite sur ma respiration.

Je suis littéralement le cheminement de mon souffle à l’intérieur de mon corps. À la fin de chaque inspiration et de chaque expiration, je décontracte mon corps de bas en haut.

Cependant, je n’arrive pas longtemps à rester concentré. Des pensées non-résolues viennent troubler ma concentration, sans parfois même que je m’en rende compte. Ma technique est d’aller au bout de chaque pensée. Par exemple, je déciderai une fois pour toutes de ce que je vais dire à ma petite amie lorsque je la reverrai. Je peux même m’aider d’un papier afin que cela ne puisse quitter ma mémoire.

Ensuite, je me reconcentre sur le cheminement de ma respiration. Dans le yoga, on pratique une respiration "profonde". L’inspiration commence dans le bas du ventre, ensuite, l’air remplit la cage thoracique pour terminer dans les poumons. À chaque expiration, je vide l’air en commençant aussi par le bas, comme dans l’inspiration. J’expire ensuite l’air de mon ventre, et finalement, de mes poumons.Je réalise que c’est quand mes poumons sont pleins que je "mange mon air".

Pour plus d’informations concernant la respiration, lisez Pranayama d’André van Lysebeth.

Mais bien vite, une autre pensée va se présenter. Par exemple, une idée à mettre dans le livre que vous avez entre les mains. Je l’inscris afin qu’elle ne vienne plus me troubler, et ensuite, je la laisse partir tel un petit nuage blanc que je visualise.

En persévérant dans cette voie, de moins en moins de pensées obsédantes se présenteront à moi. Si certaines reviennent, j’expliquerai gentiment à mon ego que j’y ai déjà réfléchi, et que je peux la laisser partir. Si cela ne suffit pas, je me requestionne à son sujet. Je me demande

pourquoi cette pensée ressurgit. Mais surtout, j’évite de la repousser avec force. Cela ne sert à rien. Si je rejette une pensée ou une émotion avec une force X, elle me reviendra tel un boomerang avec une force X+1. Par "X+1", je veux dire que cette pensée ou cette émotion me reviendra toujours d’une manière plus intense que la fois précédente.

En agissant de la sorte, la quantité des pensées non-résolues qui font la file afin d’être "traitées" diminue rapidement.

Avez-vous déjà remarqué que la majorité des pensées qui nous encombrent toute la journée sont presque toujours les mêmes? Bien sûr, d’autres pensées se présentent devant l’écran de ma conscience. Mais je découvre alors avec plaisir que ce sont d’autres pensées. Je peux alors penser à autre chose. Me poser de nouvelles questions. J’explore ainsi de nouveaux domaines et j’accélère mon évolution. Petit à petit, le temps entre deux pensées s’agrandit.

À chaque expiration, je peux me décontracter de plus en plus, et bien souvent, découvrir des tensions dans mon corps que je n’avais jamais senties auparavant. Relâcher ces tensions me permet de récupérer de l’énergie.

En plus des bienfaits énergétiques et reposants de la méditation relaxation, vous expérimenterez que, soudainement, l’essentiel de votre vie peut apparaître sous vos yeux. Peut-être allez-vous découvrir que vous devez changer de métier, ou que vous n’êtes pas un aussi bon père que vous le pensez. Peut-être aussi réaliserez-vous que vous vous plaignez pour rien, car votre vie est géniale, et que vous êtes entouré de gens qui vous aiment

et que vous aimez. C’est dans l’espace entre deux pensées que vous pénétrerez dans le royaume de la méditation véritable. Vous serez tellement présent et connecté à votre instinct, que vous sentirez à quel point vos émotions influencent votre vision de la réalité. Petit à petit, vous mettrez en évidence des patterns comportementaux dont vous étiez la victime inconsciente. Et un beau jour, vous trouverez les sources de ce pattern.

Au début, cela prendra peut-être un peu de temps. Mais une fois que vous aurez compris, ou plutôt, senti certains mécanismes de base, vos découvertes s’enchaîneront.

Vous aussi, vous rentrerez dans de nouveaux domaines de connaissance, dans de nouvelles dimensions, dans lesquels vous rencontrerez de moins en moins de questions et de plus en plus de réponses. La méditation quotidienne diminue considérablement vos chances de tomber malade ou de faire des maladies nerveuses. Elle favorise l’étude, diminue la quantité de sommeil nécessaire, ainsi que vos besoins alimentaires.

Méditer avant de se coucher procure un sommeil beaucoup plus réparateur. Je rajouterai encore un mot au sujet de la position.

Je vous ai dis qu’il n’était pas forcé de prendre la position du lotus. C’est vrai. Néanmoins, il s’agit d’une position très efficace, pour peu que l’on arrive à la prendre d’une manière détendue. Elle permet en effet au souffle et à l’énergie de nous pénétrer d’une manière optimale.

La majorité de ce qui va suivre a déjà été traitée précédemment.

J’y rajouterai cependant quelques détails qui ont toute leur importance.

Ce n’est qu’entre deux pensées que l’on est présent.

Lorsque nous vivons réellement le moment présent, ne fût-ce qu’une seconde, lorsque nous prenons conscience de l’instant, deux phénomènes importants se produisent.

1. Nous captons l’énergie vitale d’une manière optimale.

Nous produisons alors plus d’ondes lentes que dans un état de veille et d’activité.

Si on branche un EEG sur une personne en train de méditer, nous découvrirons beaucoup plus d’ondes Thêta et Delta. Les ondes Delta sont encore plus lentes que les Thêta. Ces dernières aident le corps à s’auto-guérir. Nous produisons beaucoup d’ondes Delta et Thêta lorsque nous dormons. Mais, contrairement à ce que vous aurez peut-être conclu dans les chapitres précédents, je vous précise ici que l’état méditatif déclenche une activité "électrique" cérébrale intense. Notre cerveau travaille sur toutes les longueurs d’onde à la fois, d’une manière plus intense. Nous avons en fait notre organe mental et notre instinct qui sont plus efficaces. Je n’ai pas insisté sur ce point auparavant, afin de ne pas vous embrouiller.

Il en résulte un état d’extase relatif, et nous réalisons que nous ne faisons qu’un avec le monde extérieur. Nous sommes aussi plus apte à capter l’énergie des autres, à sentir leur émotion via le canal de l’énergie.

2. Nous sommes dans un état où nous pouvons plus facilement nous reprogrammer.

L’état méditatif est excellent pour prendre de nouvelles résolutions dans la vie, pour assimiler de nouvelles matières, ou pour se reconditionner. Par exemple, certaines personnes font de la méditation relaxation en écoutant des K 7 pour apprendre une autre langue.

Prier, pour certains, peut être un moyen de rentrer dans ce même état. Cela dépend de la manière dont on prie. L’enseignement de la plupart des religions ou de certaines sectes est à l’opposé de tout ce que nous venons d’apprendre. Ils font répéter à leurs adeptes des paroles, des prières afin de les empêcher de faire le vide. Cela met leurs disciples sous une espèce d’hypnose. Cet état peut être agréable, voire même enrichissant dans certaines circonstances. Cela dépend de la matière avec laquelle on se conditionne. Par "matière", je veux dire les idées, les concepts que l’on tente d’imprimer en soi. J’utilise parfois moi-même cette technique. Je me répète inlassablement la même chose, et je finis par m’en convaincre. Comme nos pensées créent le monde, j’influence ainsi ma réalité. Mais dans ce cas là, c’est moi qui décide de ce que je veux me mettre en tête. Et je ne laisserai jamais personne le faire à ma place.

Beaucoup de soi-disant "maîtres" utilisent cette technique pour que leurs "fidèles" s’accrochent et deviennent dépendants d’eux. La méditation permet de réaliser à quel point nous sommes la plupart du temps enfermé dans nos pensées. Une des grandes carences de notre éducation "civilisée" est qu’on ne nous a pas appris à nous aménager des moments pour penser. Nous pensons donc au volant de notre voiture, en faisant l’amour, en mangeant. Nous ne faisons ainsi l’amour qu’à moitié, pendant que de l’autre moitié, nous pensons. Les religions nous ont encore bien eus. De cette manière, nous pensons rarement à 100%.

“Quand tu manges, mange. Quand tu fais l’amour, fais l’amour. Quand tu penses, pense.”

Wim Wenders. "So far away… So close." Film.

Mais alors, pourquoi la méditation est-elle donc quasi inexistante dans notre culture moderne?

Pourtant, c’est fondamental. Nos pensées dirigent nos actes et créent le monde dans lequel nous vivons. Pourquoi n’y a-t-il pas dans notre culture un quelconque moyen de réguler nos pensées? Bien sûr, il y a les médicaments. Mais ils n’arrangent rien.

Bien au contraire. J’aime beaucoup l’histoire du garagiste qui nous en dit long sur le sujet. Imaginez que vous emmeniez votre voiture au garage. La lumière rouge qui indique la surchauffe clignote tout le temps. Le garagiste enlève alors l’ampoule rouge et vous dit que tout va bien.C’est comme cela que la plupart des médecins règlent les problèmes d’angoisse et les maladies de leurs patients. Bien sûr, vous me direz que dans certaines exceptions… Mais ces cas se comptent aujourd’hui par dizaine de millions. Ce ne sont plus des exceptions. C’est devenu la règle. Je me suis déjà éloigné de trois personnes très chères tant je ne supportais plus de les voir prendre leur anti-anxiogène ou autre P… Je n’arrivais plus à les fréquenter sans leur faire la morale. Alors j’ai préféré ne plus les voir afin de respecter leur choix de faire confiance à leur médecin. Je n’ai même pas le droit de citer le nom de ces médicaments. Et vive la liberté d’expression!!! Ces amis se portent en apparence assez bien, mais ils n’évoluent pratiquement plus. Un jour, je me baladais la nuit dans un bois avec une amie qui fait partie de ces personnes. Elle m’a raconté que si quelqu’un surgissait d’un buisson un couteau à la main, elle ne pourrait physiquement pas ressentir de la peur. Vous vous rendez compte de l’impact sur le développement psychologique!

Ce n’est pas à moi de juger les médecins qui se rendent complices de telle pratique. L’immense majorité des médecins sont des personnes qui désirent vraiment aider leur prochain. La vocation de docteur est l’une des plus nobles au monde. Eux aussi sont les victimes de cette volonté d’obscurantisme. Et puis, leurs patients sont aussi responsables qu’eux d’accepter cet état de choses.

Moi, je vous dis que chaque peur, chaque angoisse, chaque maladie est là pour nous montrer quelque chose. Fermer les yeux n’arrangera rien.

La méditation est un outil fascinant de connaissance intérieure. Elle peut nous éviter la plupart des maladies physiques et psychologiques. Et puis, cela arrangerait les déficits de la Sécurité Sociale. Bien sûr, les firmes de l’industrie pharmaceutique ne seraient plus aussi riches. Je pense que ce n’est pas par "oubli" que cette matière ne se trouve pas dans les livres scolaires. Il s’agit en partie des restes de l’influence des religions. Peut-être que les loges secrètes sont aussi responsables de cette volonté d’obscurantisme. Je ne sais pas.

À vous de voir. Mais que cet état des choses ait été planifié ou non ne change pas l’état actuel des choses. Notre culture n’aime pas les remises en question. On veut nous faire croire qu’on nous apprend à penser dans les écoles et dans les universités, mais ce sont ces tonnes de matières, bien souvent inutiles, qui nous cachent l’essentiel. Notre culture ne veut pas que nous pensions, et encore moins que nous remettions le système en question. Notre intelligence "moderne" veut que nous consommions, que nous produisions (dans la compétition), et que nous fermions notre gueule. Maintenant, à vous de choisir…

Et si vous ne voulez pas remettre la pensée unique en question, c’est votre droit…

Mais à partir d’aujourd’hui, vous savez… Vous avez maintenant le choix. Choisissez ce que vous voulez… mais choisissez consciemment.

Pour terminer ce chapitre, encore un extrait du livre "Le Secret Défense" d’Edward Mielnik. J’espère de tout mon coeur que vous comprendrez que maintenant, c’est à vous de jouer. Que chacun d’entre vous peut dès cet instant penser par lui-même.

“Ce n’est ni dans les doctrines savantes, ni dans les livres de médecine, ni dans la méditation qui abasourdit le corps et l’esprit, que nous apprendrons à nous connaître nous-mêmes. L’outil principal de la connaissance est l’observation et le calme qui en résulte – le silence du corps et de l’esprit. Simplement en inspirant plusieurs fois de suite, profondément, on arrive à calmer son corps, à arrêter ses pensées dans le cerveau et à neutraliser son chahut. Quand on observe, on ne s’identifie pas à son propre corps, à ses points de vue arrêtés et à ses habitudes.

Philosophie de vie

Sept logiques à appliquer pour vivre en paix

Inspiré du livre de Nicole CHAREST - Petites douceurs pour le coeur- tome II.

  1. Fais la paix avec ton passé afin qu'il ne ruine pas le présent.
  2. Tu ne peux pas changer la façon dont les autres te perçoivent, c'est leur problème, ça ne te regarde pas.
  3. Fais preuve de gratitude, et tout viendra à toi.
  4. Personne n'est en charge de ton bonheur, excepté toi.
  5. Ne compares pas ta vie à celle des autres. Tu n'as aucune idée de quoi leur voyage est fait, ni ce que la vie leur réserve.
  6. Cesses de penser de trop, tu n'as pas besoin de connaitre toutes les réponses, et c'est normal de n'avoir pas toutes les réponses.
  7. Souris, tu n'a pas à gérer tous les problèmes du monde.

à suivre...


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