Première version: 2014-10-27
Dernière version: 2018-09-26
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Je parle dans des conditions post Nibiru, en sub-tropical voir équatorial, dans un milieu chaud tempéré avec une pluviométrie importante.
- Isolation thermique : le sol c'est 75% de la chaleur perdue. Ici pas de problème,surtout dans le cas de sols humides qui augmentent les pertes thermiques
- insectes et bêtes venimeuses : les branchages et feuilles avec lesquels on s'isole du sol peuvent être remplis de petites bêtes du genre puces ou tiques qui vont nous pourrir la vie pour un long moment, sans parler des serpents, grosses araignées et scorpions.
- rongeurs ou petites bêtes : on est plus haut que ces bebêtes qui peuvent ronger nos provisions ou notre toile.
- si on se perche en altitude, on peut aussi se mettre à l'abri des plus gros prédateurs (mais pas des oiseaux ou des bêtes qui se déplacent dans les branches, même si le fait d'être en aérien sur des cordes ne va pas leur simplifier l'attaque).
Avec de la corde légère genre paracorde, le hamac reste le "tapis de sol" le plus léger que l'on puisse avoir, et il se plie pour ne pas prendre de place dans le sac à dos.
Choisissez le avec des bords qui remontent quelque peu de chaque coté de votre petite personne… pour éviter de tomber en gesticulant ! Il existe deux grandes catégories de hamac de raid : les hamacs en filets et les hamacs en toile.
On élimine les hamacs trop lourds en toile de coton ou avec des lattes de maintien à chaque extrémité (même en carbone elles sont très encombrantes).
D’origine militaire, conçu pour un usage en jungle. Peu large, c’est le plus léger (souvent moins de 180g pour un monoplace) et le plus résistant. Il peut être trouvé en suspente de parachute (des fils parallèles, une sorte de filet de pêche, pas de la toile) qui représente un taux d’usure vraiment moindre et ne demande aucun entretien (mais plus cher).
Il faut juste s’habituer à sentir les câbles dans son dos, bien que cela soit plus confortable que la dureté du sol.
Souvent ce type de hamac ne permet de dormir que dans sa longueur…
Le seul qui ait une résistance correcte pour un réel usage en raid se constitue de toile de parachute. L’entretien est très facile avec de l’eau et du savon. Le confort est plus grand pour environ une cinquantaine de grammes en plus par rapport au hamac en filet. La toile de parachute n’est pas étanche et ainsi évite toute transpiration (contrairement au nylon qui est aussi moins cher mais également moins résistant). De plus, ce type de hamac permet de dormir en diagonale, ce qui est plus confortable pour notre dos.
Pour plus de confort, il en faut un assez large (1,5m de large pour quelqu'un d'un peu lourd) et se mettre en biais plutôt qu'aligné avec la longueur du hamac.
On est tout seul dans un hamac : les hamac 2 places sont juste plus larges et permettent de se mettre plus en biais (pas aligné avec les 2 attaches du hamac) pour pouvoir dormir à plat. A part pour une petite sieste, il serait inconfortable d'être 2 sur la même toile.
Source : http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=comment_bien_monter_son_hamac
Il faut savoir le monter en toute sécurité pour le dormeur et avec efficacité et rapidité.
C'est le poids du hamac + celui des cordes + celui de la masse posée dans le hamac (dormeur+duvet). A moins que ce soit un enfant de moins de 10 kg, le poids du hamac (moins de 400 g) est négligeable par rapport au poids du dormeur (200 kg max en général).
Ce poids se réparti sur les 2 cordes. Pour 70 kg de charge, on aura 35 kg sur chaque corde tenant le hamac. Ces forces sont orientées dans le sens de la corde, vers le hamac, donc quasi horizontale (avec une composante résiduelle vers le bas) au lieu d'être verticale à l'origine. Si les supports ne sont pas assez rigides, ils vont se rapprocher l'un de l'autre.
Attention : Quand vous bougez, il y a les accélérations qui participent à augmenter les efforts appliqués, surtout en bout de course quand la vitesse s'inverse. Les effets de résonnance dans ces balancements peuvent devenir destructeur. Un truc léger ne devra pas servir à s'amuser!
Il ne faut pas que les arbres soient trop souples (trop jeunes et trop fin), sinon ils penchent ou vont s'écarter avec le vent et vont vous faire faire le yoyos.
Les forces se transforment en grande partie en moment de rotation au pied des supports, et des bâtons de randonnée attachés en haut, suffisamment résistant en horizontal grâce à un haubannage, devraient suffire. Mais il faut des sardines costaud au bout pour qu'elles ne s'arrachent pas avec les 35 kg qui tirent en horizontal. A tester avec une balance pour voir le poids au pied du baton.
C'est possible, mais les bâtons télescopiques semblent un peu légers (ils se plient s'ils sont penchés en arrière pour prendre un peu de la compression).
IL y a plusieurs supports possibles (vu sur cette page) :
Une nacelle
Un trépied (2 batons bois en légère compression, un hauban et sa sardine de fixation dans le sol reprenant tous les efforts horizontaux).
2 bâtons de randonnée, replié chaque brin des bâtons à moitié, attaché les deux batons ensembles avec le surplus de corde du hamac, au niveau du blocage du bas. 2 haubans (cordes en jaune sur la photo), le plus long possible donc les plus horizontaux possibles pour diminuer les efforts sur les bâtons, 2 sardines pour chaque hauban (soit 4 sardines au total, pour éviter l'arrachement).
Un hamac glisse rarement au niveau de ses attaches car la tension produite par notre propre poids l'en empêche. Cependant, dans certain cas, si l'on bouge beaucoup la fixation doit être prise au sérieux. Il serait dommage d'arrêter une rando à cause d'une chute de hamac !
Montage du hamac : Le plus souvent utilisé en forêt, voici la méthode la plus courante…
Les deux points d'appuis doivent être idéalement espacés de 2,5 m à 4 m. Cependant, une longueur plus grande n'est pas un réel problème si l'on maîtrise ses noeuds (voir plus loin).
Entre 2 arbres c'est pas mal.
Assurez-vous que le hamac soit de la même hauteur de chaque coté. Le mieux est qu’il se situe entre 0,8 m et 1,5 m du sol.
Ne pas tendre le hamac, le suspendre de telle sorte que les attaches fassent idéalement un angle de 30 degrés avec l'horizontal quand il est à vide. Le hamac a alors une forme de banane, ce qui permet, en se couchant en biais, de se trouver à plat.
Le Tarp est la bâche que l'on place au dessus du hamac pour protéger de la pluie. Certains hamac jungle américain on cette bâche directement intégrée au hamac.
Le mieux est que la corde de tarp soit à environ 20cm du hamac tendu.
Rajouter les "gouttières" (ficelles en bleu ci-dessous) sur les cordes tarp et cordes hamac, des petites ficelles qui vont empêcher l'eau de couler le long des cordes jusqu'à vous.
Tarp (bâche en violet ci-dessous) plié sur la corde en forme de toit. Il doit être tendu en bas pour résister au vent et ne pas toucher le hamac. Des tendeurs remplaceront avantageusement la ficelles pour le maintenir au sol (réglages de tension plus faciles) mais même avec des crochets en plastique ils seront plus lourds.
Vue du hamac comme si le Tarp était transparent : Il faut que les deux pans du tarp descendent au moins 20cm en dessous du hamac après que vous soyez dedans pour éviter le vent et ainsi garder de l'air chaud prisonnier de la bâche.
Vue côté arbre :
On peut bien sûr, en cas de pluie, commencer à monter le tarp en premier pour ensuite régler le hamac au sec.
De même, monter une corde de Tarp puis poser le tarp dessus pose des problèmes d'usure de la bâche qui frotte sur la corde de Tarp. Il est possible d'attacher directement les bords du tarps à l'arbre, ou encore d'avoir un Tarp avec des anneaux au dessus qui coulissent sur la corde. Mais dans les 2 cas on ne peut plus étendre de linges sur la corde de Tarp, il faudra tirer une troisième corde à linge entre le tarp et le hamac.
La rigidité de la gouttière n'est pas critique, si le tarp s'enfonce vers son centre au niveau de la faitière suite à une faible tension, la condensation ne va pas goûter vers le dormeur mais va suivre la pente sur les côtés du tarp (les 2 pentes du toit).
Une “corde à linge” tendue sous le tarp peut également servir à accrocher des objets utiles une lampe, un couteau… que vous aurez sous la main en cas de problème, et qui seront à l'abri de l'eau. On peut aussi se servir de la corde de Tarp pour étendre et faire sécher du linge.
(flèche bleue) Distance entre bas du hamac et bas du tarp : 20 cm en charge soit environ 50 cm lorsque le hamac est tendu vide.
(flèche noire) Distance entre haut du hamac et le sol : 1m en charge soit 1,2 m avant de monter à bord.
(flèche jaune) Distance entre haut du hamac et haut du tarp : 20 cm à vide.
Angle entre les 2 pans du Tarp (voir image côté arbre) : 45 à 50° est un peu juste pour passer dessous et s'installer mais utile en cas de grand vent. Sinon, une légère pente suffit habituellement (angle supérieur à 90°).
On peut se servir d'un arbre, d'un montant de voiture, d'un rocher, d'un poteau, de branches plantées dans le sol, de sardines plantées dans un sol concave, de chevilles sur un mur, etc.
Bien que cela soit rare, il arrive que les poteaux utilisés soient trop lisses… Dans ce cas la méthode la plus simple est de faire un collier de cordes très serrées et tournées plusieurs fois autour du poteau sous le lien du hamac. Si cela ne suffit pas, on glisse un bâton sous la fixation, ou encore tourner une corde sous la fixation du hamac puis de la relier à un élément plus haut
Quand le hamac ou le Tarp bouge (mouvements du corps, vent), c'est la corde qui frotte contre le support. Sur les écorces rugueuses, elle risque de vite s'user, sans parler de l'usure du support (écorce fine sur les hêtres, on n'est pas là pour les blesser non plus). C'est pourquoi il est préférable de la protéger en intercalant entre la corde et le support des protection comme des feuilles de magazine, des plastiques permettant de répartir sur une plus grande surface la pression exercée par la corde. On peut aussi mettre des gaines plastique de protection électrique, tuyaux d'arrosage fin, etc. graissées à l'intérieur.
Beaucoup mettent des sangles autour de l'arbre, pour avoir plus de surface donc moins de pression.
Le plus souvent, le hamac tombe parce que les noeuds étaient mal réalisés ou non adaptés… Je vous conseille donc de les essayer et de les reproduire plusieurs fois chez vous pour les maîtriser avant de les utiliser sur le terrain. Tout comme l'utilisation du hamac mérite un temps d'adaptation dans son jardin !
Utilisé dans la vie courante, il présente le grand mérite de se réaliser rapidement, et d'être solide à défaut de s'avérer facile à défaire. Il faut doubler le cordage à l'endroit choisi (par exemple en pliant la corde en 2) et replier la ganse formée (la pliure) pour obtenir une demi-clé ou un noeud simple.
Le noeud de plein poing est le plus utilisé parmi les adhérents au club des admirateurs du hamac… (!) La plus part des hamacs ont un crochet (anneau ouvert ou mousqueton) à chaque bout. Pour ce genre de hamac : prenez une corde, pliez-là en deux et faites ce noeud tous les 10cm. Ainsi, vous prendrez cette « corde outil » en la tournant autour de l'arbre sur lequel vous avez dévolue l'idée de votre petit gîte temporaire. L'anneau au bout de la corde servira à y passer le reste. Vous obtenez donc une double corde à noeuds tournée autour d'un arbre (ou autre) la longueur de la corde qui reste présente des espaces de 10cm séparés pas des noeuds. Il suffit donc d'accrocher votre crochet de hamac dans un de ces espaces. Ce système présente une grande maniabilité et une fixation très fiable.
Le noeud le plus utilisé à notre époque, de par sa grande facilité à se défaire ensuite, et sa bonne résistance. A l'origine, il servait à fabriquer une sorte de chaise dans laquelle s'asseyait un marin que l'on hissait ensuite en haut du mat.
méthode mnémotechnique : Le serpent sort du puit, fait le tour de l'arbre et rentre de nouveau dans le puit.
Celui-ci est à utiliser si votre hamac se termine par un anneau (non ouvrable). Une corde tournée deux fois autour de votre poteau, et un noeud de chaise sur l'anneau à chaque extrémité de la corde. Si vos poteaux sont très espacés, tournez les deux cordes ensembles jusqu'au point d'arrimage (c'est valable pour tous les types de fixation).
Le noeud de chaise a un gros avantage : même après l'avoir très fortement serré (après une nuit dans votre hamac), il se défait très facilement.
Solide et efficace pour s'amarrer. Réalisez 5 ou 6 tours d'une double ganse avec le courant (côté de la corde qui bouge), puis passer l'extrémité de ce dernier dans la ganse du haut. Tirer fermement.
Il est plus rare que votre hamac se termine par une corde… Cependant, si cela est le cas, le noeud ci-dessus est le plus fiable pour le tenir à l'arbre. Effectivement, le noeud de pendu se sert avec la tension et ne glisse pas ni avec le mouvement ni avec le poids comme pourrait le faire un noeud coulant ordinaire. A faire avec la suspente du hamac autour de l'arbre évidement.
En cas d'éloignement important de vos points d'accrochage fixe, il vous faudra rabouter (attacher une corde à la corde existante pour la rallonger).
Faites un noeud simple avec le cordage jaune autour du cordage marron, puis réalisez l'opération inverse.
Ensuite, tirez sur les dormants et les noeuds se positionneront l'un contre l'autre. Cette association s'avère presque impossible à défaire.
Ce noeud est le plus efficace pour maintenir deux cordes ensembles et ne craint ni mouvement, ni tension… Il fonctionne même avec 2 cordes de calibres différents. Par contre, une fois serré, ce noeud est très difficile à défaire.
Si les fixations peuvent avoir des hauteurs différentes, il faut que les poignées (les anneaux où les cordes du hamac se rejoignent) soient à la même hauteur. Régler la longueur des cordes de fixation pour ça.
Si on ressent du froid dans le dos, le plus simple est de glisser une couverture de survie entre soi et le hamac.
matelas de sol a l'intérieur ou un under quilt (duvet isolant sous le hamac, protégeant par le dessus, car le poids du corps appui sur le duvet de couchage et il n'y a quasi pas d'isolation par le dessous, d'où la nécessité généralement de rajouter un tapis de sol.
on pourrait envisager un duvet qui entoure le hamac, l'isolation étant bonne dessus et dessous.
Voir le post "hamac et chaussette de hamac" pour ceux qui enfile le hamac dans le duvet (c'est au niveau de l'étanchéité de la tête qu'il faut bien travailler).
Source : http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=2746
Il est possible de ne tendre qu'une drisse (corde) entre 2 arbres, et d'accrocher ensuite le hamac sur cette drisse, via des noeuds en 8 double ou en noeud de chaise double (plus faciles à régler) sur la drisse. Espacés de 3 m, le hamac sera tendu, de 2 m, le hamac sera en banane. La drisse fait office de faitière pour poser le tarp dessus.
L'avantage est qu'on le règle une fois pour toute, et qu'ensuite on n'y revienne plus.
Inconvénient, le hamac est proche de la faitière, on n'est qu'allongé dans le hamac. Il y a d'autres problèmes de tension et d'usure qui font que ce montage n'est pas recommandé, il faut que le tarp soit indépendant du hamac et que ce dernier soit attaché sur des poteaux et non sur une corde (confort notamment).
source : http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=647
Le point tout à gauche avec un "taut line hitch" est placé d'autant plus bas que les conditions sont mauvaises. Le point tout à droite est également un noeud "taut line hitch", càd un noeud coulissant bien plus pratique et vite fait que les gadgets en plastiques qui sont vites perdus. Les pointds latéraux sont utiles pour tendre la toile vers l'extérieur évitant ainsi qu'ils battent au vent et créent plus de volume sous le tarp. Les autres points sont de suspension et d'enroulement autour de l'arbre. Voilà.
La raison de l'utilité de maîtriser les noeud avec un tarp vient du fait qu'on le montera de 1001 manières, vous n'aurez donc pas "à poste" toutes les ficelles aux bons endroits et aux bonnes longueurs. Quelques noeuds sont essentiels pour un tarp, à mon avis, issus de mon expérience de voile:
- Noeud chaise pour relier un cordage sur une bouclette du tarp
- Noeud de cabestan avec demi clés pour l'assurage en cas de forts vents sur un tronc par exemple
- Noeud coulissant et pas coulant... pour relier un point d'amure de la tarp sur une sardine et la retendre le case échéant avec simplicité
- Noeud d'écoute simple pour relier un coin de tarp dont la boucle à cassé ou pour créer un point d'amure on il n'y a pas de bouclette
- Noeud d'écoute simple ou double pour relier deux cordages de différentes épaisseurs
- Le noeud plat pour rallonger deux ficelles de même diamètre
Je rappelle que les caractéristiques majeurs des noeuds marins sont qu'ils sont sûres, faciles à faire et à défaire. En hiver il est primordial de prévoir des cordage plus épais car les doigts sont engourdis par le froid et le ficelles peuvent givrer les rendant difficiles à défaire.
Au mois d'avril, les fines cordelettes à section carrées d'origine de mon vieux tarp cave1 étaient givrées et trop fines pour êtres défaits facilement, par contre j'avais changé les points principaux en les équipants de cordage Hilleberg (rouge/blanc), qui sont plus gros, visible la nuit et ont une surface bien profilée évitant que les noeuds glissent et faciles à défaire même avec les doigts engourdis.
Je rappelle qu'un tarp résiste au vent tant qu'il est bien orienté et qu'il faut pouvoir réagir rapidement pour changer quoi que cela soit. Des bons cordages, la capacité de faire et défaire les noeuds dans le noir par automatisme est important. Pendant la nuit le sac doit être prêt, rien ne doit trainer de sorte à pouvoir vite partir ou changer de configuration.
Il ne faut pas être économe sur le cordage, il en faut en réserve, d'après les conseils de ce livre. Pour ma part j'ai quelques mètres en rab et facile d'accès pour assurer un point supllémentaire au besoin, et c'est arrivé pendant ma deuxième nuit sur GR5...
un noeud de chaise tient très bien tant qu'il est sous tension permanente, quel que soit le type de cordage. Si la corde subit une succession de tractions et relachements, attention sur certains types de cordes il est indispensable de le bloquer par un noeud d'arrêt (simple ou mieux, double).
pour attacher les ficelles je trouve que le cabestan est trés pratique. Il est fait en 2 secondes et il tient trés bien.
il ne faut pas confondre noeud marin utilisé sur une tarp et un noeud marin utilisé pour l'escalade
Depuis que j'utilise le noeud de chaise il ne s'est jamais défait. Pour qu'il se défasse il faut que la corde soit relativement lourde et que le relachement provoque une poussée vers l'intéreur du noeud. Pour que cela soit possible il faut que la longueur soit assez courte ou qu'il aie un grand battement pour arriver au même résultat. Tu n'arriveras pas a recréer des conditions ou il va se défaire sur un tarp avec les cordgae hypra fins qu'on utilise. De plus les cordages sont en tension avec une tarp silnylon bien montée. Un noeud 8 tressé pour une attache de tarp me paraît inutile sur des cordages si fins il n'est pas facile à défaire dans ces conditions, surtout avec des doigts engourdis.
Avec une tarp, on se retrouve à la monter de pleins de manières et dans des conditions forts différentes, c'est pourquoi c'est pas pratique d'utiliser des coulissants métal ou plastique car la logueure n'est jamais la bonne alors qu'un noeud coulissant peut se faire n'importe ou et rapidement sans faire de noeud d'arrêt sur le taquet qui sera difficile à défaire.
1) Pour de longs séjours en camp de base (par exemple station de recherche scientifique en Amazonie), un hamac coton avec une bonne moustiquaire et sous carbet est idéal, mais il faut avoir en plus un hamac nylon pour la sieste et la lecture (là nous sommes loin de la problématique MUL). Sinon, au bout de six semaines au plus, on a intérêt à le laver ou à dormir avec une pince à linge sur le nez...
2) Pour des raids (une à trois semaines) en Amazonie ou autre forêt tropicale (Afrique, Asie par ex..), j'ai testé les hamacs intégrés avec moustiquaire et bache (type armée brésilienne). Chers, fragiles (déchirure moustiquaire à la moindre erreur de montage) et inconfortables. Je préfère de loin un hamac nylon avec moustiquaire légère adaptée, et bache rectangulaire tendue HAUT au-dessus du hamac (en forêt tropicale , la pluie n'est pratiquement jamais chassée horizontalement par le vent, et si la bache est trop proche, on étouffe.
Contairement à toute attente, un hamac nylon n'est pas désagréable - un paréo utilisé en sac de couchage ouvert est néanmoins un plus.
3) En zones tempérées, je veux bien qu'on puisse rapprocher un peu la faitière portant la bache du hamac, mais je suis très sceptique sur la forme losange, et tendrais à garder la forme rectangle, avec une pente d'autant plus forte que le vent risque de jouer. En plus, dans un hamac nylon à suspentes (c'est-à-dire avec plusieurs ficelles à chaque extrémité), on peut se mettre en biais pour avoir le corps moins courbé, et alors le losange est encore plus inadapté. La moustiquaire est rarement indispensable (sauf Canada et autres cas particuliers).
4) Les gens qui disent utiliser un hamac avec des bâtons de rando comme support suscitent mon étonnement incrédule (litote: plutôt mon hilarité débridée). Je ne veux même pas essayer tellement c'est idiot, à moins de peser moins de 30 kilos et d'être dans le coma, ou encore d'avoir des bâtons à trois kilos la paire, et des sardines en acier de 50 cm. Je ne parle bien sur pas du texte de Big Cactus à l'origine de cette ligne de discussion, j'ai bien compris - et j'apprécie pour l'utiliser moi-même depuis longtemps - l'idée de la double utilisation tarp-hamac ou abri au sol. De même que ceux qui disent dormir à deux dans un hamac: possible une nuit ou deux, mais invivable à plus long terme. J'hésite à éditer le Wiki hamac, car il y a du bon travail, mais beaucoup d'erreurs (à mon humble avis). Itou, dans la discussion lancée l'an dernier par Ibiscus (http://www.randonner-leger.org/forum/vi … hp?id=2398), l'idée de faire un trou dans son sac de couchage pour y enfiler le hamac ne me parait pas très bonne, et en tout cas impossible avec un hamac à suspentes (il vaut bien mieux se mettre avec son sac dans le hamac.)
5) Personnellement, j'adore le hamac et je m'en sers très régulièrement en milieu tropical, j'en emporte en rando en milieu tempéré pour le farniente quand le poids n'est pas un problème, voire pour dormir dans le sud ou en Corse quand le temps n'est pas trop mauvais, mais je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne piste pour de la rando trois saisons en montagne même moyenne.
Réponse :
- La forme losange n'est pas une solution idéale, mais c'est la forme qui pèse le moins lourd, je pense. C'est à nouveau un compromis. Et la forme losange n'est effectivement pas du tout adaptée pour les hamacs avec sustentes. Pour une meilleure protection, mieux vaut certainement un rectangle (je n'ai jamais testé, car j'ai travaillé sur des losanges trop grands... que j'ai réduit... jusqu'à ce qu'ils soient juste bien). Mais, un rectangle ? Celui-ci devra mesurer au moins 3m60 de long... et 2 bons mètres de large ? Soit 7 à 9 mètres carrés ? Ça commence à faire beaucoup, mais pourquoi pas si on trouve un matériau bien léger ! Note : je n'ai pas encore testé à fond la nouvelle forme losange = le rectangle de 3m60 de diagonale. Je n'ai pas réussi à dormir sous la pluie encore ! (faut pas être doué avec l'été pourri qu'on a eu !) (je n'ai fait que du tarp avec du sursac cet été !).
- La fixation de la bâche en hauteur : Je n'ai jamais essayé. Je ne me suis jamais senti étouffer sous ma bâche, mais... l'été n'est toujours pas arrivé alors, pour les tests de suffocation, il va falloir attendre l'année prochaine ! big_smile
- Le wiki sur le hamac est effectivement truffé de données non vérifiées ou "qui ne sentent pas le vécu" (ça n'engage que moi) ! Mais, je persiste et je signe : s'il n'y a aucune photo d'un montage sur bâtons, alors, il n'y a aucune preuve de la faisabilité du montage. A bon entendeur, j'attends toujours de voir hmm (mais je n'y crois pas une seconde) ! Il y a beaucoup d'affirmations qui mériteraient d'être supprimées. Mais, cette page du wiki est une longue histoire... et a été réalisée par Fabrice, un ex membre du forum qui a été radié après de longues soirées de discussions... c'est une histoire compliquée... hmm On ne s'est pas permis de toucher à "son" wiki car Fabrice menaçait de supprimer tous ses messages sur le forum... (c'était compliqué). J'ai juste rajouté un lien en haut du wiki vers ce fil de discussion pour permettre au lecteur de voir des photos de montage et ne pas prendre pour argent comptant le wiki et ses dessins. hmm
- La moustiquaire : J'utilise personnellement une moustiquaire de tête et non pas une moustiquaire intégrale. Le problème de la moustiquaire de tête, c'est qu'elle est trop petite et qu'on ne peut pas se permettre d'ouvrir son sac de couchage si on a trop chaud ! C'est un peu pénible. Si on a trop chaud, on doit faire un choix hmm J'ai un projet sur le feu pour une moustiquaire de tête très ample... (un compromis entre la moustiquaire intégrale trop lourde et la moustiquaire de tête légère trop petite).
- Un sac de couchage troué pour s'isoler du froid n'est pas une solution viable, selon moi. Avec un tel montage, on ne peut plus s'enfermer dans son sac de couchage (avec la collerette bien fermée autour de sa tête). On ne peut plus être protégé des moustiques, sauf si on prend une moustiquaire intégrale. Si on a froid au dos, mieux vaut s'isoler le dos avec un matelas mousse même si ça tient mal en place dans le hamac. Dans tous les cas, ce matelas, on s'en sert pour dormir au sol s'il n'y a pas d'arbre ! Ou alors, le "must, c'est d'utiliser un demi sac de couchage fixé sous le hamac. Mais, à bien y réfléchir, la solution la plus légère est de dormir par terre quand il fait froid ! C'est encore une histoire de compromis. hmm
Personnellement, je ne crois pas à l'utilisation 100% hamac en toute situation, en particulier en montagne. Le hamac me plaît beaucoup pour des randos en canoë, en bord de rivière, en forêt. (je ne suis pas du tout montagnard, mais plutôt "bord de mer") smile Donc, l'idéal est selon moi de posséder du matériel de rando dont le double usage permet de se faire un hamac quand les conditions sont réunies. Par exemple : détourner l'usage d'un sursac pour qu'il fasse hamac. Détourner l'usage d'une tarp pour qu'elle fasse toit de hamac. Sans se charger plus que d'habitude, on peut se payer le luxe de dormir en hamac de temps en temps.
évolution :
Dernièrement, je me suis cousu un sursac en pertex pour 300 grammes. Ce sursac peut se suspendre et peut former un hamac (mais, un hamac pas très large... et ce n'est pas encore l'idéal, donc, je ne poste rien encore). Du coup, j'emporte ma tarp + mon sursac qui fait hamac + les cordes. Si je trouve des arbres, j'installe le hamac. Si je n'en trouve pas (ou s'il fait froid), j'installe mon bivouac en mode tarp. Avec mon nouveau montage, le système de fixation du hamac pèse 200 grammes seulement (non publié encore). Donc, j'arrive à 800 grammes pour la tarp + le sursac hamac + le système de fixation. (je ne compte pas les bâtons pour le montage de la tarp). Et 800 grammes, ça commence à devenir assez séduisant
1) Les hamacs en filet : à oublier... Sauf les trucs ethniques en fibres naturelles, qui sont chouettes et confortables, mais lourds et assez peu résistants. Les hamacs en filet synthétique sont inconfortables, assez lourds, et n'offrent aucune isolation (froid, vent - et surtout insectes...).
2) Je suis un farouche partisan des hamacs en nylon avec suspentes. Ce fil de discussion me suggère d'essayer de les utiliser en tarp quand il n'y a pas de point d'accroche... (Toujours éviter les objets à usage unique et spécifique si possible). Un sac poubelle grande taille hyper-résistant et ouvert en rectangle servirait alors de tapis de sol... Le sac à dos ferait le "mat" de pied, et un baton (une branche trouvée sur place, un bambou que l'on transporte en prévision, ou un - voire deux batons de marche en V - ferait le mat de tête... Quatre sardines au niveau des quatres coins d'où partent les suspentes, et le tour est joué! J'essaie ce soir dans mon jardin! (pourtant j'ai des arbres, et je dors souvent en hamac dans le jardin - mais la curiosité est la plus forte).
3) Même avec un baton de pélerin ou deux batons de marche, je n'oserais même pas me moucher dans un hamac suspendu de façon bizarre. Je me suis déjà cassé la gueule d'un hamac, et je n'aime pas ça (pour info : dans un bivouac où j'avais mis le hamac assez haut pour éviter qu'un jaguar ne vienne me mordiller le c... - je ne délire pas, j'ai déjà vu ces bestioles à quelques mètres en forêt, et c'est très beau, mais j'aime bien dormir tranquille - et donc, après un diner copieusement mouillé au Ti-punch, je me suis hissé dans mon hamac nylon bien tendu, mais il s'est refermé avant que je n'y puisse glisser le postérieur, et j'ai basculé sur le dos de 1,5 m). No comment.
4) Autant l'aération est primordiale sous les tropiques, autant c'est l'étanchéïté qui va compter dans un usage "tempéré". Il est alors peut-être possible de mettre une bache en losange, ou en hybride losange-rectangle (cad un rectangle avec des coins coupés) sur une faitière élastique tendue entre les points de jonction des suspentes du hamac. Il suffirait alors de quelques (2 à 3) de chaque côté) cordelettes pour former le toit. A essayer...
5) Moustiquaire : en tropical, on dort souvent quasi à poil : la moustiquaire de tête est totalement insuffisante. Mais c'est vrai que c'est peut-être un bonne solution en tempéré...
Des randonneurs ultra-léger qui discutent des montages et intérêts du hamac :
http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=comment_bien_monter_son_hamac
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=439890#p439890
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=2746
à suivre...