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Nature Humaine (amocalypse)
Nourriture>Cueillette>Classes>Herbacées>Alliaire Officinale

Première version: 2010-03-06
Dernière version: 2017-08-07

Alliaire officinale (Alliaria petiolata)

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Préambule

Parties comestibles : les feuilles, aillées, et les graines.

C’est le matin, avant et pendant la floraison, que les feuilles sont le plus parfumées. Elles se dessèchent rapidement et n’ont alors plus aucun arôme. Une fois les cosses (qui peuvent mesurer jusqu’à 7 cm de long) bien mûres, les graines noires peuvent être prélevées, séchées et moulues.

Les feuilles fraîches, hachées menues et intégrées à la pâte à banique lors du pétrissage, donnent un délicieux pain aillé.

L’odeur d’ail et le caractère poivré des feuilles varient d’un endroit à un autre et améliorent les salades. Au temps où le lait n’était pas fabriqué selon les normes de l’UE, il sentait souvent l’ail au printemps car les vaches mangeaient volontiers ces plantes. Mises à macérer dans du lait, les feuilles d’alliaire finement hachées fournissent un excellent cocktail de printemps – pour qui aime l’ail.

Les graines mûres, de couleur noire, peuvent servir à la préparation d’une moutarde « à l’ancienne » : les écraser grossièrement et les délayer avec un peu de vinaigre et de sel.

On peut y ajouter des feuilles et des tiges de cerfeuil pilées pour rehausser le goût.

Au moyen âge les feuilles moulues et séchées étaient parfois prisées comme on le fera par la suite avec le tabac.

à suivre...


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