Première version: 2017-03-21
Dernière version: 2018-08-21
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La racine est la base/centre du mot de base, entre le préfixe et le suffixe. Elle donne son sens au mot.
Ex : le verbe "chronomètrer" a 1 racine (chronomètre) + le suffixe "er" indiquant que c'est un verbe. La racine "chronomètre" est constitutée de 2 mots de base, "chrono" (le temps) et "mètre" (la mesure) qui sont agglutinés (collées entre eux).
Si le préfixe ou le suffixe peuvent être absent, la racine est toujours présente.
Voyons comment ont été choisis le sens des racines des mots de base, afin de s'en rappeler plus facilement.
Le sens d'une racine de mot de base est un concept basique :
Suivant le modifiant appliqué, la combinaison modifiant + racine aura une forme différente (action, objet, qualifiant, etc.).
Le sens de la racine du concept doit donc être un résultat, pour qu'on puisse décrire l'action qui mène à ce résultat (verbe "i"), ainsi que la cause ou l'actionneur (!ak) de ce résultat et celui qui est impacté par ce concept (ak, l'actionné). "ak" est donc considéré comme un modifiants.
Ex : "dehors" est le sens de la racine, l'action qui permet d'arriver à cet état, en restant sur l'axe dedans-dehors, et l'action de sortir.
L'action est celle que réalisent un actionneur et un actionné.
Ex : "!akel" est l'enseignant, "akel" est l'élève, "niel" est l'enseignement (quelqu'un qui apprends à quelqu'un d'autre), "i el" est l'action d'enseigner, "dle niel" est le lieu où se passe l'enseignement, et "el" est la connaissance (le résultat de l'action d'enseigner).
Il faut que ce soit un sous ensemble ou un singulier, pour qu'avec "sy" (tout) ou "py" (pluriel) on puisse exprimer l'ensemble de l'objet, en évitant d'utiliser "of" (divisé, unité de mesure).
Ex : "sy" + "assemblage" est l'ensemble des assemblages unitaires le constituant.
Le sens de la racine doit être un concept et pas une variation d'un état. Par exemple, plutôt que de créer la racine "clairsemé" et son opposé "dense", on créera la racine "densité", avec comme qualifiants "beaucoup" pour "dense" et "peu" pour "clairsemé".
Pour certains concepts, comme les couleurs, nous affectons des numéros pour plus de facilité. Ces numéros se font dans le sens croissant de l'axe suivi par le concept (ex : les fréquences pour les couleurs).
Beaucoup de concepts sont duaux, car il existe le sens donné à la racine
du concept et son sens opposé (le
contraire/symétrique/inverse/complémentaire, le tout et le rien, la thèse et
l'antithèse, le côté positif et un côté négatif, la dualité).
Ex : "nuit" s'oppose à "jour", "sombre" s'oppose à
"lumineux", "dedans" opposé de "dehors", un axe à 2 directions (ex : haut et
bas, droite et gauche), etc.
Attention, l'opposé n'est pas "tout sauf la racine". L'opposé de 1 c'est -1, et pas l'infinité des chiffres sauf 1.
Le adam n'utilise qu'une seule racine pour tous les sens des concepts duaux (ex : jour et opposé-jour (donc nuit)). Ce qui permet de générer jusqu'à 20 concepts avec une seule racine, et l'équivalent de 80 mots français avec juste 2 lettres...
Les 2 sens d'un mots dual sont les extrémités d'un axe numérique, la
racine du côté des chiffres négatifs, son opposé du côté des chiffres
positifs (au sens algébrique du terme, rien de péjoratif), le symétrique ou
miroir. L'origine de l'axe, le centre, indique la neutralité entre les 2
extrêmes, et correspond souvent lui aussi à un concept.
Ex : "dehors" et "dedans" sont les extrémités de l'axe,
l'origine étant entre les 2, c'est à dire le concept de
"frontière".
Il est facile de prendre un sens pour l'opposé d'un concept alors que c'est autre chose. Par rapport au sens de la racine, le sens de l'opposé n'est pas :
L'opposé est le contraire de la racine, qui vient naturellement à
l'esprit. Le symétrique.
Ex : conséquence/cause, dehors/dedans, récepteur/moteur,
plein/vide
Attention au français trompeur.
Ex : Action/réaction, on pourrait croire que la réaction est
l'opposé de l'action, mais en fait ce n'est que la conséquence (d'ailleurs
c'est une action aussi).
Dans le pargraphe précédent, nous avons déterminé l'opposé d'un concept dual, voyons lequel des sens du concept dual affecter à la racine (son contraire sera donc affecter à no+racine).
Dans le cas d'un concept dual, il faut choisir un des 2 côtés du concept
comme sens de la racine.
Ex : dehors/dedans, est-ce dehors ou dedans qui est racine
?
Pour mémoriser plus facilement, on utilise comme sens de la racine le côté "positif" d'un concept.
Pour donner une image, on avance sur une route, vers le but à atteindre (donc, dans le futur, ou après un cheminement de progression et d'apprentissage). Le sens de déplacement donne le sens de l'axe. Cette route relie les 2 sens opposés d'un concept dual. Le sens que l'on a devant soi sera celui qui sera donné à la racine du concept (l'homme a tendance à plus parler de ce qu'il voit le plus souvent). Le sens opposé sera celui dont on est parti, celui de moindre énergie. En cheminant nous donnons de l'énergie et nous construisons quelque chose. En Thermodynamique on dira que le concept racine sera celui de plus haute énergie ou enthalpie. L'état le plus désordonné sera celui considéré comme l'opposé. Pour le concept cause/conséquence, seul le résultat importe au final.
Choisir le côté positif d'un axe orienté (par exemple, les chiffres positifs sont les racines) nous amène à choisir, sur un axe du temps, le futur (côté positif) plutôt que le passé (côté négatif, le zéro origine de l'axe étant l'instant présent). Cette règle temporelle nous amène à choisir le résultat de quelque chose ou la conséquence plutôt que la cause (les plus avancé dans le temps). S'il y a évolution du concept, la racine sera forcément le maximum atteint, le but suivi, le niveau d'évolution temporel le plus élevé. On aura "loin" plutôt que "près", "grand" plutôt que "petit", "beaucoup" (supérieur à) plutôt que "peu" (inférieur à).
L'axe considéré est celui qui sera le plus utile. Par exemple pour l'énergie, nous prendrons l'énergie utile plutôt que l'entropie.
C'est vrai aussi pour la morale : l'enfant part d'un être égocentré et immature (égoïste) à un être ouvert au monde et conscient. Le but à atteindre est donc l'altruisme (pour l'enfant comme pour la société en générale), et c'est ce sens du bien qui sera la racine du concept.
Nous pouvons reformuler tout ça en quelques règles simples. Ces règles sont à appliquer dans l'ordre : si la première règle ne s'applique pas au concept, passer à la règle suivante.
Selon le type de concept, pour choisir la racine, nous lui donnons le sens :
Ces mots sont surtout là pour fluidifier le texte et éviter les mots trop longs. Pour le sens, ils ne suivent pas tous les règles édictées plus haut pour les mots de base 2 lettres.
Voici quelques règles que j'ai essayé d'appliquer pour choisir la combinaison de lettres pour le mot désignant un concept. Même si au fil du temps ces règles sont de moins en moins vraies.
On est parti sur le symbolisme suivant, lié aux chiffres :
d+V : unité, un.10 est l'unité des dizaine, etc. ny le point est l'unité d'un trait
f+V : dualité, séparation, numéros
j+V : ternaire, les autres, comportements humains, travail, hiérarchie
k+V : énergie, potentiel, particules, puissance, vitesse
l + V : idée du mouvement (rotation, dérivée)
m + V : grammaire nommée
n + V : grammaire et modifiants
p + V : les manières (vite, précis), l'état.
s+V : l'ensemble, général, totalité, description de la terre.
a = totalité, général, sens plutôt positif, croissance
e = comptabilité, détails, sous ensembles
i = sens de l'energie, de la spiritualité, de la manière de faire
o = sens d'opposition, de négation
u = lié au sens négatif, décroissance
y = lié aux nombres, aux mathématiques
C'est pour ça que les a+chiffres références les espèces, et les e+chiffres référencent les parties corporelles ou les caractéristiques.
C+a : l'ensemble, la totalité, positif
a = appareil, technologie
à suivre...