Première version: 2017-03-21
Dernière version: 2018-08-07
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Tous les concepts ne peuvent pas être nommés (avoir un seul mot correspondant), car il y aurait une infinité de mots.
Soit trop détaillés : Ex : chat vert, chat vert-gris, chat vert-gris tirant sur le beige... sont 3 contextes différents, mais aucun n'est désigné par un seul mot du dictionnaire.
Soit formés de mots de base déjà existant : Ex : Mesure du temps, mesure de la température, etc.
La construction d'un concept aggloméré se fait en utilisant des mots allant dans le sens croissant, du plus général / important au plus détaillé / secondaire :
Ex : "DD in-capables sournois" : "DD" est le nombre, "in" est le modifiant (inverse le sens du mot qui suit), "capable" est la racine, "sournois" est le qualifiant. Ce groupe de mots défini un nouveau concept, (concept qu'on pourrait nommer "les ministres" si on doit réutiliser souvent ce contexte dans la suite du texte...).
Le sens de construction "général vers détaillé", ou encore "important vers secondaire" est celui utilisé en français : on décrit l'objet (ex : une porte) puis ensuite on précise de plus en plus pour le détailler (ex : grande, large, blanche et scupltée), au lieu de faire comme en anglais où l'adjectif est devant. "un grand et large et blanc et sculpté", je parie que vous n'avez aucun objet construit en pensée dans ce sens là! Il faut attendre le mot "porte" avant de reconstruire l'objet en pensée, avec de grandes chances qu'un des détails trop abstraits pour le cerveau ai disparu.
La quantité et les modifiants s'appliquent à tout le concept (ils lui sont extérieurs, sont indépendants de lui), ils sont donc placés devant. On pourrait les voir comme les parties les plus importantes dans la définition d'un concept (quand on rappelle un concept de 3 individus, on peut dire "ces 3 individus" mais aussi "ces P là").
Tout ce qui s'applique au concept lui-même (en tant qu'individu, ou racine) est placé derrière la racine.
Un concept aggloméré est décrit par une agglomération de sous-concept, du sens le plus général/important au sens le plus précis/détaillé (donc accessoire).
La description de ce concept aggloméré tient lieu de définition, comme dans un dictionnaire avec les motzs (des concepts nommés).
L'agglomération se fait en ajoutant des briques les unes aux autres, séparées par des espaces ou non.
Ex : Pour différencier la maison que je regarde d'une maison classique, je vais la décrire par le concept suivant :"maison basse et longue d'1 étage, 3 fenêtres larges, porte rouge, beige, tuiles du toit couleur bordeau, avec une grande véranda accolée au sud-ouest". Nous reprendrons cet exemple par la suite. Pour info, c'est la maison qui est beige.
On mets aussi devant tout ce qui ne concerne pas l'individu du concept en lui-même, qui ne sert pas à le décrire. Le nombre d'individus est indépendant de la racine du concept, tout comme le fait de savoir si on prends l'opposé du concept ou non.
C'est le plus général, car on voit arriver un groupe avant de détailler les individus.
Soit on indique la quantité si on la connait (F cheval), soit on indique la notion de plusieurs ("fody" = plus que D, D étant 1 exprimé en base 6) si on ne connait pas la quantité exacte ou si la quantité a déjà été précisée.
Ex : "fody" indique plusieurs, "fodyke" = beaucoup, "fodynoke" = peu (mais toujours plus que D)
A noter qu'il n'y a pas de pourcentage, on s'exprime par un chiffre entre 0 et D (0.P par exemple pour 50%). Ce chiffre, placé devant la racine, est donc une fraction de la racine.
L'absence d'un concept (pas son opposé), "il n'y a pas" en français, s'exprime tout simplement en écrivant 0 ou "ny" devant le concept.
C'est l'idée la plus générale du concept qu'on va décrire. Si plusieurs on parle d'un groupe avant de détailler ses individus, s'il s'agit d'une inversion ou d'une absence. Pour les mêmes raisons que le préfixe du mot (c'est le même principe) il est placé devant. On décrit la scène générale avant de s'intéresser aux acteurs.
Un modifiant se rajoute devant un autre mot (qu'il soit racine, qualifiant ou un autre modifiant). S'il est collé à lui, il ne modifie que le mot collé derrière. S'il y a un espace, il modifie tout le concept qui suit.
Il est important que le modifiant soit devant, car ainsi le cerveau ne doit pas se construire une image mentale avant de l'inverser en cas de modifiant d'inversion (in-capable = inverse d'être capable) ou supprimer cette image en cas d'absence du concept (a-moral = absence de morale).
Ex : "no" pour prendre l'opposé du concept qui suit, "i" ou "ni" pour indiquer que ce qui suit est l'action, etc.
Le mot de base le plus général est le mot racine du concept multimots, et sont placés au début de l'assemblage de mots.
La racine est le mot qui caractérise au plus proche le concept, qui peut à lui tout seul rappeler le concept.
Mettre la racine en premier (respecter l'ordre des briques), est très important pour le sens général :
Ex : "soldat bon" (="soldat performant") différent de "bon soldat" (="un bon/gentil est soldat", généralement ce genre de soldat est peu performant à la guerre !).
La racine dépend de ce sur quoi on veut insister. "Chat bébé" si on veut indiquer que ce chat est encore jeune. "Bébé chat" si on veut insister sur la notion de bébé, mignon, chat étant alors secondaire (ça pourrait être un humain ou un poussin que l'idée serait toujours là avec bébé, on veut surtout parler de la jeunesse).
Les concepts secondaires sont des qualifiants de la racine, ils donnent des détails. Si on les enlève, on sait encore à quelle grande famille appartient la racine.
Les qualifiants augmentent le niveau de détails / le zoom dans la description du nouveau concept. Plus on rentre dans les détails, moins le sens général du nouveau concept serait perverti si le qualifiant venait à manquer. Se retrouve donc à la fin du nouveau concept des mots moins importants pour la compréhension globale, donc les plus détaillés.
à suivre...