Nature Humaine (amocalypse)
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de grammaire
Première version: 2017-03-21
Dernière version: 2018-10-08
Sommaire de la page
Voyons les différentes outils que nous allons utiliser dans la grammaire. La grammaire du adam est fortement simplifiée, y compris dans les noms des outils utilisés. Nous utiliserons des termes plus simples et plus compréhensibles que ceux des grammaires existantes.
A résumer ici, et à intégrer dans la sous-page.
Souvent, écrire le qualifiant ne suffit pas.
Ex : Un "chien chef" peut-être un "chien de chef" ou un
"chien chef de quelque chose".
Le "de" est une liaison de qualifiant qui a donc tout son intérêt. Mais il y a pleins d'autres mots en fonction du complément à apporter au concept précédent.
Les qualifiants qui s'ajoutent précisent les détails du concept (c'est donc un qualifiant complément).
Les mots de liaison sont à mettre si le sens du qualifiant peut être ambigu sur la façon dont il va rajouter de l'information au concept en cours d'agglomération.
Ces mots de liaison ("avec", "de", "pour", "de manière", "au moyen de", etc.) sont placés devant un qualifiant complément, et indiquent de quelle façon le qualifiant qui suit doit être rajouté au concept précédent (par exemple, le lien "où" indique que le mot qui suit indiquera le lieu, "à qui" indiquera la possession ou le lien, etc.).
Le mot de liaison sont les mêmes qu'ils soient dans un concept sujet ou un concept verbal, voir même utilisés tout seul pour définir le contexte de l'action.
Un mot de liaison introduit un concept, aggloméré ou non (pas besoin de
"ias", sauf s'il faudra utiliser à nouveau des mots de liaison dans le
qualifiant aggloméré qui suit le mot de liaison). Vu que tous les qualifiants
adjectifs sont mis immédiatement derrière la racine, on sait que la suite de
mot qui suit introduira un concept aggloméré en sous-phrase, qui ne
s'arrêtera que sur un prochain mot de liaison (mot qui s'applique toujours à
la racine, pas au dernier sous-concept écrit).
Ex : "Le chat noir iu la chorale anglaise avec sa souris
copine." anglaise s'applique à chorale, copine s'applique à souris, et souris
copine s'applique à chat et pas à chorale.
Le superlatif est indiqué en mettant le signe ">" (ke) en modifiant.
à reprendre dans la page dédiée
Marque la notion d'appartenance. L'appartenance est le détail le plus bas
dans la description d'un concept.
Ex : fils à ie = mon fils (le fils à moi).
Le sens de la phrase est toujours actif, pour simplifier la grammaire.
Ex : sens actif "Le chat mange la souris" et pas de sens passif "la souris est mangée par le chat".
Le concept sujet (celui qui fait l'action) suivi du concept verbal (l'action réalisée).
Ex : "je i mange iu du riz", riz est un qualifiant de manger.
Par la suite, nous nommerons "verbe" le concept verbal placé derrière "i", et "sujet" le concept sujet placé devant "i".
Dans les langages classiques, il faut un mot pour l'action (sortir), un mot pour l'objet (dehors). En adam, il n'y a qu'un mot utilisé pour un concept, dont le sens varie selon la fonction où le mot est utilisé (nom, qualifiant, verbe).
Ex : "as" en racine signifie "intérieur", en qualifiant signifie "interne", en verbe signifie "entrer" (action à faire pour se retrouver dedans).
Le verbe n'est qu'un qualifiant du sujet, donc on peut dire qu'une phrase
n'est qu'un concept. Ce concept n'est pas forcément aggloméré, car on peut
avoir des phrases d'un seul mot donnant le contexte.
Ex : "Paris." Indique le lieu où se situera l'action qui
suit.
"l'homme grand, des services spéciaux, avec un manteau, i mange rapidement du riz avec une cuillère".
Les qualifiants de la racine/sujet "homme" sont l'adjectif "grand", les compléments "services spéciaux (relatif) et manteau (accompagnement), et le qualifiant verbal "i mange rapidement du riz avec une cuillère". Dans ce concept aggloméré verbe, on retrouve comme qualifiants de la racine "manger" l'adjectif "rapidement" et les compléments "riz" (mange quoi ?) et "cuillère" (mange grâce à quoi ?)
L'action du sujet est un qualifiant comme un autre pour rajouter de l'information sur la description du sujet de la phrase, ce sujet n'étant qu'un des éléments de la scène à décrire.
Ce que fait le sujet le qualifie, au même titre que les vêtements qu'il porte, comment il est physiquement, etc.
"i" est donc un mot de liaison, c'est juste que le sens de la racine qui suit sera une action.
Le verbe est plus précisément un qualifiant-complément
d'action (qualifiant complément car il a un mot de liaison, "i",
devant, et que le sujet n'est pas forcément déterminé par son action : un
cheval peut brouter, courir, hennir, etc).
Ex : Je vois un cheval. Ce cheval a une longue crinière, son
poil est gris-blanc. Il est tourné vers l'Est, et en ce moment il broute de
l'herbe.
Le verbe est un concept verbal qui peut être un mot de base ou un concept aggloméré.
Ex : "je i mange iu du riz", "i mange iu du riz" est le verbe (concept verbal). Ici, le verbe est un concept aggloméré (donc un qualifiant aggloméré du concept sujet) : le mot "manger" est la racine du concept, "riz" est le qualifiant de "manger"
Le verbe est placé en dernier des qualifiants du sujet, ce qui indique que tous les qualifiants qui suivent s'appliquent à qualifier la racine du verbe, et non la racine du sujet.
Ex : "Le chat i mange de la viande", la viande se rapporte à l'action de manger, pas pour dire que le chat est de la viande. "Je i mange avec une fourchette pointue" => "avec une fourchette pointue" est le qualifiant aggloméré du concept aggloméré verbe.
Le concept sujet (placé avant le lien "i") regroupe donc tous les qualifiants non verbaux du sujet. Si une phrase ne décrit pas une action du sujet elle n'a donc pas de verbe (pas de verbes fourre-tout "être" ou "avoir").
Ex : pas de phrase du genre "le chat est noir" mais une phrase sans verbe "le chat noir".
S'il n'y a pas d'action, le verbe n'est pas dans la phrase, et ce n'est pas
grave.
Ex : "Chat noir. Ce chat court". La première phrase "chat
noir" n'a pas de verbe, elle ne fait que décrire un objet qui sera utilisé
par la suite. On n'écrit pas "le chat est noir".
"Je i veux manger", c'est "veux" qui est la racine de l'action, le plus important. On écrit donc "je i vouloir (quoi?) un repas".
Le complément peut-être un pronom (voir même le sujet), on le laisse en complément (langage créole).
Ex : La phrase française "Je te parle" devient en adam "je parle à toi". "Elle se relève" => "elle relève elle-même".
Ce sont des qualifiants agglomérés avec verbe, plus commodément appelés sous-phrase. Ces sous-phrases sont forcément intruites avec un mot de liaison, tel que "iu" (de quoi ?).Ex : "Je i content iu tu i est là". "iu tu i est là" est un qualifiant aggloméré avec verbe de la racine du verbe "ressentir".
Le 2ème "i" termine forcément le complément précédent, et les mots qui suivent se rapportent à la racine sujet de la sous-phrase ("tu" dans l'exemple précédent).
C'est juste une imbrication de qualifiants agglomérés dans des qualifiants agglomérés, il ne faut pas trop en abuser sinon on ne comprends plus rien, même en utilisant ias.
Donc pas de "qui" comme en français, pas de "Je regarde le chien qui
court.", car "le chien qui court" est un qualifiant aggloméré du verbe
"regarde".
Ex : "Je i regarde iu le chien i court". C'est le chien qui
court, pas moi.
Certaines tournures du français peuvent nous perturber, il suffit de
réécrire de manière plus claire les choses, toujours dans le sens d'aller au
plus simple plutôt que des redondances d'information.
Ex : "Je crois que c'est toi qui ment" devient "Je i croire iu
tu i ment. Autres i dire vérité".
La sous-phrase peut être le qualifiant indifféremment de la racine du
sujet ou de la racine du verbe.
Ex : qualifiant de sujet : "Le cheval né en 1930 i trotte".
Qualifiant de verbe : "Le cheval trotte avec un fer qui cliquette"
Une sous-phrase peut contenir une sous-phrase aussi, on utilise alors
"ias".
Ex : "chat noir iu ias chorale anglaise iu eglise." Le chat
noir appartient à la chorale anglaise, cette chorale appartenant à l'église.
Sans le "ias", c'est le chat qui aurait appartenu à l'église.
Ex2 : "chat noir iu ias chorale anglaise iu eglise ios avec sa copine souris".
Même chose que précédemment, mais comme le sous-concept "chorale" était
terminé de décrire avec ios, on sait que la souris est la copine du chat.
Mais la phrase devient compliquée à comprendre, il est plus facile d'écrire
: "chat noir avec sa copine souris. Ce chat iu chorale anglaise. Cette chorale
iu église."
Le contexte est introduit par un mot contextuel, qui est le même que le mot de liaison. Il est préférable de le mettre avant l'action, même si théoriquement c'est un qualifiant de l'action donc derrière.
Les mots de liaison qui précèdent une information permettent de savoir le
type de contexte précisé. Ils sont donnés dans une phrase seule avant
l'action, car ils décrivent la scène dans sa globalité (règle du zoom).
Ex : lieu France, date 1850.
Le contexte (lieu puis époque) est normalement défini par les qualifiants-compléments du verbe (avec les mots de liaison "lieu" et "date" devant). On peut les mettre en qualifiant de verbe, mais ça nuit à la règle du zoom, ils arrivent un peu tard pour planter le décor. Sauf si le contexte est moins important que le sujet.
Le contexte placé tout seul dans une phrase détermine le contexte des phrases qui suivent.
Un contexte placé dans une phrase (en début de phrase ou comme qualifiant de verbe) ne modifie que le contexte de cette phrase (ou du qualifiant aggloméré avec verbe, c'est à dire une sous-phrase ou subordonnée), ensuite on reviendra au contexte précédemment défini tout seul.
Si le lieu ou la date donnée sont explicite (pas d'ambiguité possible) il
est possible de ne pas mettre le mot de liaison.
Ex : "lieu _Paris." peut s'écrire "_Paris."
Le contexte (lieu puis date) est normalement défini par les qualifiants-compléments du verbe (avec, dans l'ordre les mots de liaison "lieu" et "date", car l'endroit est plus important que la date).
Ex : "Paris, 1950. Le cheval né en Lozère en 1945 trotte." C'est à Paris en 1950 que le cheval trotte. 1945 et Lozère ne sont les qualifiants que de la naissance, pas de l'action en cours du sujet.
En toki pona, on dit "toute ta famille, ta femme et tes enfants, sont
morts... si" bonjour l'ambiance pendant quelques secondes avant de tomber sur
le "si" indiquant que c'est du conditionnel ! C'est pourquoi en adam il est
préférable de mettre le contexte indiquant le conditionnel en début de
phrase ou seul dans une phrase si les phrases qui suivent dépendent de ce
contexte conditionnel.
Ex : "Si la voiture dérape, toute ta famille y
passe".
Si c'est l'action qui est importante, alors la conditionnelle est un
classique qualifiant complément de verbe.
Ex : "Je saute si tu viens avec moi"
Le mot "alors" n'existe pas, car il y a forcément une virgule derrière la condition "si", et une respiration à l'orale.
Pas non plus de "si et seulement si", "uniquement à la condition que". On peut rajouter des degrés pour préciser si le "si" est ferme ou souple.
Le mot d'introduction est toujours devant.
Faire un résumé de la page phrases.
"iekak" : demande d'action
"iek" : demande d'information (suivi du mot de liaison indiquant ce qu'on veut savoir)
Aller au plus court. Pas de "je suis sûr que", "je pense que", "pour moi", "sous toute réserve". Préciser en contexte, si c'est prouvé (sûr à 100%), quasi sûr / selon une théorie à soi, ou no si on pense sans être trop sûr.
Un événement peut être un état (adjectif) ou une action (verbe). Il est lié à la notion de temporalité (place sur l'axe des temps).
Des événements simultanés sont des événements qui ont lieu en même temps.
Des événements séquentiels sont des événements dont
les moments de départ se suivent (les événements séquentiels peuvent donc
se chevaucher).
Les grammaires traditionnelles sont tellement compliquées que je ne me risquerais pas à établir tous les liens possibles avec ce qui est connu jusqu'à présent. J'ai essayé mais il s'avère qu'il est plus simple de comprendre la grammaire de l'adam que d'essayer de faire les liens avec ce qu'on connait déjà.
La grammaire adam simplifie bien les choses en reprenant tous les concepts de transmission du langage depuis zéro.
Par exemple, pas de notion de COD ou COI (complément d'objets direct ou indirect), le verbe étant un simple qualifiant du Sujet. S'il y a des qualifiants au verbe, ils font juste partie du verbe en tant que qualifiants d'un concept aggloméré classique. Plus besoin de phrases compliqués ou il faut réfléchir une demie-heure pour savoir à qui s'appliquent les qualifiants.
Un adjectif suivant le nom qu'il qualifie, plus besoin de notions d'adjectifs épithètes ou attributs.
Il n'y a pas en adam de différences de traitement entre un complément objet (quoi?) et un complément circonstanciel (de quoi,? quand?, où?, etc.). Ce sont tous des qualifiants qui détaillent le verbe. Pas de notion du coup de verbe sans objets (intransitif) ou de verbe sur objet (transitif). On a juste des verbes constitués d'un mot (intransitif) ou d'un concept aggloméré (transitif).
Les mots de liaison sont les déterminants des grammaires classiques, pas besoin de préciser déterminant, conjonction de subordination, préposition ou autres. La notion de qualifiant-complément s'applique à un concept aggloméré quel qu'il soit, de même que les mots de liaisons qui l'introduisent.
Les compléments sont juste un type de qualifiant nécessitant un mot de liaison, pas besoin de préciser complément circonstanciel ou autre.
Un adverbe est juste un qualifiant-complément d'un concept, avec le mot de liaison "de manière".
La nature de mot devient sa fonction, car comme c'est le même mot qu'il soit sujet ou verbe (seul son sens change), il ne peut avoir de nature nom ou verbe, juste plusieurs variations de sens possibles (action ou résultat) pour le même mot.
Le contexte remplace les notions de circonstanciel et de groupe nominal prépositionnel.
Un seul type de pronom en adam (le désignant), qui remplace le pronom relatif (réfère à ce dont on parle (qui)) et le pronom démonstratif (ce,celui-là).
Mot d'émotion se comprends mieux que interjection.
Mots de sélection remplace le barbarisme "Conjonction de coordination".
Un mot d'émotion est une interjection.
Une sous-phrase est ce qu'on appelle une subordonnée.
Les noms en français sont soit masculin soit féminin : un insecte mais une libellule, on ne voit pas pourquoi une libellule qui fait partie des insectes ne serait pas masculin aussi... Sans parler des madame le maire... Bref, je vous ai juste rappelé ce genre d'ineptie pour que vous puissiez apprécier la simplicité des langages neutres. On rajoute juste le sexe dans la description du concept si il y a besoin de préciser.
Ex : "il y a un bovin mâle" implique plus le besoin de s'enfuir que si c'était une femelle !
Cette notion n'existe pas en adam, on met directement le nombre d'objets devant. "Un" devient 1, "des" devient soit le chiffre exact, soit le "plus que 1" (py).
à suivre...