Première version: 2017-03-21
Dernière version: 2018-09-04
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Les généralités sur les qualifiants ont déjà été vus dans une page précédente. Intéressons-nous aux qualifiants de concept aggloméré.
A partir du moment où il y a un qualifiant, on se trouve dans un concept aggloméré (plus d'un mot est utilisé pour décrire le concept que l'on veut exprimer).
Nous rajoutons un ou plusieurs qualifiant, nous sommes donc en cours d'agglomération. J'appelle concept précédent le concept déjà défini (avant l'ajout du qualifiant considéré). Le concept précédent peut n'être que la racine seule, ou une racine suivie de plusieurs qualifiants déjà ajouté (donc un concept aggloméré "temporaire" vu qu'on va continuer à le construire). Le concept précédent est donc déjà défini, et nous allons continuer à lui ajouter de l'information, des détails.
Les qualifiants, dans les concepts multimots, sont définis en 2 grands types :
Le qualifiant s'applique toujours à la racine du concept ou sous-concept auquel il appartient, jamais au qualifiant qui le précède (sauf si le mot agglomératif "ias" est utilisé).
Nous verrons dans quel ordre agglomérer les qualifiants, les modifiants de qualifiants, et les mots de liaisons expliquant comment le qualifiant qui suit va se lier/se rajouter au concept précédent.
Ce qui est intrinsèque au mot racine. Par exemple, si on peut utiliser "être". Ex : "chat noir", noir est adjectif car on peut écrire "le chat est noir" ce qui a le même sens.
Un adjectif s'applique à l'ensemble mot racine et adjectifs qui le
précèdent, donc au concept déjà construit qui le précède. On peut
résumer en disant que le qualifiant s'applique au mot racine qui le
précède.
Ex : "Chat gros noir", noir s'applique à "chat gros", ce
n'est pas le chat qui est d'une couleur très noire.
L'utilisation de "ias" permet de grouper ensemble des qualifiants : le
qualifiant derrière "ias" devient la racine d'un qualifiant aggloméré.
Ex : "Chat ias gros noir" = chat très noir
Mais l'utilisation des mots de sélection comme "et" évite l'utilisation de
ias.
Ex : "Chat gros et noir" = chat à la fois noir et
gros.
Un complément est un qualifiant ne faisant pas partie du concept, et qui doit être introduit par un mot de liaison.
Le complément se rattache toujours à la racine du concept, et pas au
dernier concept écrit.
Ex : "Tu i dis à moi quoi je mange." Les compléments "à
moi" et "quoi je mange" s'appliquent au verbe "dire".
Dans les compléments aussi il y a un ordre. Le qualifiant complément d'action (verbe) est placé en dernier. Les compléments et adjectifs qui suivent le verbe s'appliquent au verbe, non au sujet.
Le mot de liaison introduisant un complément génère la construction d'un nouveau concept (quantité+modifiant+racine+qualifiants), les adjectifs qui suivent étant désormais liés au mot racine du complément, et non à la racine du concept. Le complément est donc un sous-concept.
Ex : "chat noir "de" René gros blanc." Noir s'applique à chat (chat noir), gros s'applique à René et blanc s'applique à René. le sous concept "René, le gros blanc" sera appliqué au concept "chat noir" via le mot de liaison qui indique que rené est le propriétaire du chat noir.
Le complément est une notion très puissante et importante dans l'adam.
C'est un type de complément qui se rajoute à la racine, et qui n'est pas,
comme l'adjectif, une description de la racine elle-même. Mais un adjectif
peut dans certains cas devenir un complément, suivant le niveau qu'on
applique.
Ex : "Un homme blanc" est un homme dont la peau est de couleur blanche. "Un
homme avec un manteau blanc", "avec un manteau blanc" est un complément, parce
que le manteau ne fait pas partie de l'homme. Mais si on considère que la peau
non plus n'est pas partie intrinsèque de l'homme, on rajoutera un complément
pour la couleur de la peau : "un homme avec une peau blanche". Il faudra aussi
préciser si c'est de la peau ou du pelage qu'on parle, etc.
Il y a des mots dans les qualifiants qui ne s'appliquent pas à la racine du concept aggloméré, mais au qualifiant qui va suivre. C'est pourquoi ils sont appelés modifiants de qualifiants.
Pour dire "le plus", on ajoute le mot de superlatif devant le qualifiant en
question (c'est le superlatif qui est la racine du qualifiant aggloméré, en
quoi il est "le plus" est un qualifiant).
Ex : garçon "le plus" blond fort = le garçon le plus blond
est fort.
Si le qualifiant à superlativer est en plusieurs mots (par exemple si on défini le groupe et le critère de classement), on mets "ias" derrière "le plus".
Si "tout les humains" suit un superlatif, on en déduit que c'est par rapport à tous les humains actuels. Si "tout temps" suit un superlatif, on en déduit que c'est le meilleur qui ai jamais existé et qui existera jamais.
On essaye de mettre le modifiant sur le mot de plus bas niveau d'importance,
ce qui permet de rendre le mot plus compréhensible et évite d'inverser tout
le concept aggloméré (ce qui est toujours plus compliqué à cause de
l'utilisation de "ias").
Ex : la nuit (partie de la rotation de la terre sur elle-même
en 24 h où le soleil n'est pas visible) peut être exprimée par "no ias se
su" (l'opposée de la partie du jour avec soleil) ou "se nosu" (partie du jour
sans soleil visible).
à suivre...